L'autodétermination au coeur du débat
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La conférence s'est tenue à l'Ecole supérieure des sciences politiques (Enssp) à Alger, sous le thème «La paix et l'autodétermination au Sahara occidental», regroupant plusieurs experts en la question, notamment le professeur M'hand Berkouk, directeur de l'Enssp, M.Ismaïl Debbech, professeur en sciences politiques, le professeur de droit Boudjemaâ Souileh, Saïd Ayachi, président du Comité de solidarité avec le peuple sahraoui ainsi que M.Ibrahim Ghali, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd).
Pour M.Ayachi, il est indispensable de soutenir le peuple sahraoui dans sa quête de liberté et cela bien évidemment en attendant la concrétisation de son droit à l'autodétermination. M.Ayachi n'a pas omis d'évoquer les atteintes aux droits de l'homme et les exactions subies par le peuple sahraoui de la main de l'Etat marocain. L'intervenant a indiqué «attendre l'élargissement des actions de la Minurso à la protection des droits de l'homme». De son côté, Ibrahim Ghali a parlé du rapport détaillé du secrétaire général de l'ONU, en déclarant «c'est un événement important qui revient chaque année à la même date et concerne le rendez-vous annuel du secrétaire général de l'ONU qui présente un rapport détaillé d'une année». Il a précisé par la suite que le rapport préliminaire a été réalisé, mais qu'il a toutefois subi des amendements induits par des pressions. Ce rapport selon l'ambassadeur de la Rasd a détaillé «toutes les souffrances et les exactions subies par le peuple sahraoui en une année». Le document a fait état également des discussions avec les pays observateurs tout en rappelant les demandes effectuées par les ONG des droits de l'homme, qui «ne peuvent mener à bien leur mission». Selon M.Ghali, le rapport «a évoqué pour la première fois la question des ressources de la région» et a également demandé pour la première fois «la nécessité de permettre à la Minurso d'aller vers un référendum sur l'autodétermination et établir un rapport sur la question des droits de l'homme».
L'intervenant n'a pas manqué de dénoncer les atteintes aux droits de l'homme passées sous silence et non évoquées, ni par les Nations unies ni par la presse. Pour M.Ghali, le rapport du SG de l'ONU de cette année renferme «trois faits essentiels. Il s'agit en premier lieu de situer le conflit dans son cadre juridique, définir une année et jusqu'à avril 2015 pour évaluer l'évolution de la situation dans les territoires».
Le troisième point concerne «les ressources de la région»; il rappelle dans ce sens qu'«il s'agit des ressources d'un peuple qui ne jouit pas encore de l'autodétermination». «Ces richesses appartiennent au peuple et il n'est possible de les exploiter qu'avec l'accord du peuple» a souligné l'ambassadeur. Dans ce sens, il considère que «80% du poisson exporté par le Maroc proviennent des eaux territoriales du Sahara occidental». M.Ghali a insisté sur «le maintien de la Minurso vu que cette dernière n'a pas encore fini sa mission, celle d'un référendum».
M.Ghali dira que «le secrétaire général de l'ONU a précisé que dans le cas où il n'y aurait pas d'évolution de la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU ira vers une nouvelle méthode pour régler le problème». M.Ghali a souligné que «nous nous engageons donc vers une année importante et déterminante». Il s'agit selon lui d'une avancée déterminante dans le traitement de cette question, en expliquant que «c'est un signe positif que le Conseil de sécurité prévoie de revoir la façon avec laquelle le dossier est traité».
Par ailleurs, M.Ghali n'a pas mâché ses mots en indiquant que «le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), est un mouvement fabriqué par l'Etat marocain et destiné au Sahara occidental et à l'Algérie». L'intervenant a conclu son intervention par «on va continuer à défendre notre cause jusqu'à obtenir notre autodétermination».
Pour sa part, M.Souileh a usé d'un langage juridique démontrant que «la loi stipule le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination». En outre, pour M. Debbech il s'agit d'«une question relative à une bande au sein même du Makhzen qui utilise cette affaire pour des intérêts personnels».
Approché par L'Expression, M.Debbech nous fera savoir que «l'application de la loi 15/14, est la solution pour résoudre le conflit du Sahara occidental». Il prévoit que «le référendum va avoir lieu».
La question a été mise en relief, ainsi que les atteintes aux droits de l'homme et les exactions subies par les Sahraouis.
La
question de l'autodétermination du Sahara occidental a été mise en
relief, hier, lors d'une conférence dans laquelle les intervenants ont
évoqué les exactions et les atteintes aux droits de l'homme subies par
le peuple sahraoui, mais également la nécessité d'élargir le champ
d'action de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un
référendum au Sahara occidental (Minurso).La conférence s'est tenue à l'Ecole supérieure des sciences politiques (Enssp) à Alger, sous le thème «La paix et l'autodétermination au Sahara occidental», regroupant plusieurs experts en la question, notamment le professeur M'hand Berkouk, directeur de l'Enssp, M.Ismaïl Debbech, professeur en sciences politiques, le professeur de droit Boudjemaâ Souileh, Saïd Ayachi, président du Comité de solidarité avec le peuple sahraoui ainsi que M.Ibrahim Ghali, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd).
Pour M.Ayachi, il est indispensable de soutenir le peuple sahraoui dans sa quête de liberté et cela bien évidemment en attendant la concrétisation de son droit à l'autodétermination. M.Ayachi n'a pas omis d'évoquer les atteintes aux droits de l'homme et les exactions subies par le peuple sahraoui de la main de l'Etat marocain. L'intervenant a indiqué «attendre l'élargissement des actions de la Minurso à la protection des droits de l'homme». De son côté, Ibrahim Ghali a parlé du rapport détaillé du secrétaire général de l'ONU, en déclarant «c'est un événement important qui revient chaque année à la même date et concerne le rendez-vous annuel du secrétaire général de l'ONU qui présente un rapport détaillé d'une année». Il a précisé par la suite que le rapport préliminaire a été réalisé, mais qu'il a toutefois subi des amendements induits par des pressions. Ce rapport selon l'ambassadeur de la Rasd a détaillé «toutes les souffrances et les exactions subies par le peuple sahraoui en une année». Le document a fait état également des discussions avec les pays observateurs tout en rappelant les demandes effectuées par les ONG des droits de l'homme, qui «ne peuvent mener à bien leur mission». Selon M.Ghali, le rapport «a évoqué pour la première fois la question des ressources de la région» et a également demandé pour la première fois «la nécessité de permettre à la Minurso d'aller vers un référendum sur l'autodétermination et établir un rapport sur la question des droits de l'homme».
L'intervenant n'a pas manqué de dénoncer les atteintes aux droits de l'homme passées sous silence et non évoquées, ni par les Nations unies ni par la presse. Pour M.Ghali, le rapport du SG de l'ONU de cette année renferme «trois faits essentiels. Il s'agit en premier lieu de situer le conflit dans son cadre juridique, définir une année et jusqu'à avril 2015 pour évaluer l'évolution de la situation dans les territoires».
Le troisième point concerne «les ressources de la région»; il rappelle dans ce sens qu'«il s'agit des ressources d'un peuple qui ne jouit pas encore de l'autodétermination». «Ces richesses appartiennent au peuple et il n'est possible de les exploiter qu'avec l'accord du peuple» a souligné l'ambassadeur. Dans ce sens, il considère que «80% du poisson exporté par le Maroc proviennent des eaux territoriales du Sahara occidental». M.Ghali a insisté sur «le maintien de la Minurso vu que cette dernière n'a pas encore fini sa mission, celle d'un référendum».
M.Ghali dira que «le secrétaire général de l'ONU a précisé que dans le cas où il n'y aurait pas d'évolution de la situation, le Conseil de sécurité de l'ONU ira vers une nouvelle méthode pour régler le problème». M.Ghali a souligné que «nous nous engageons donc vers une année importante et déterminante». Il s'agit selon lui d'une avancée déterminante dans le traitement de cette question, en expliquant que «c'est un signe positif que le Conseil de sécurité prévoie de revoir la façon avec laquelle le dossier est traité».
Par ailleurs, M.Ghali n'a pas mâché ses mots en indiquant que «le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), est un mouvement fabriqué par l'Etat marocain et destiné au Sahara occidental et à l'Algérie». L'intervenant a conclu son intervention par «on va continuer à défendre notre cause jusqu'à obtenir notre autodétermination».
Pour sa part, M.Souileh a usé d'un langage juridique démontrant que «la loi stipule le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination». En outre, pour M. Debbech il s'agit d'«une question relative à une bande au sein même du Makhzen qui utilise cette affaire pour des intérêts personnels».
Approché par L'Expression, M.Debbech nous fera savoir que «l'application de la loi 15/14, est la solution pour résoudre le conflit du Sahara occidental». Il prévoit que «le référendum va avoir lieu».
http://www.lexpressiondz.com/actualite/193388-l-autodetermination-au-coeur-du-debat.html
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