Par K.O., h24info.ma , 22/04/2014
Manifestation syndicale du 6 avril à Casablanca. © AFP
Le procès des 11 militants du 20
Février arrêtés lors de la manif du 6 avril a été reporté au 29 avril
prochain et la demande de liberté conditionnelle de neuf d'entre eux a
encore été refusée.
La salle du tribunal de
première instance de Casablanca était comble, ce mardi, pour la
troisième séance du procès des 11 militants du 20 Février arrêtés lors
de la manifestation syndicale du 6 avril à Casablanca et notamment
accusés de "violences contre les forces de l'ordre" et "d'organisation
d'une manifestation non autorisée".Auparavant, quelques dizaines de personnes avaient manifesté devant le tribunal pour réclamer leur libération, dénonçant "un procès politique", selon l'AFP.
Pour rappel, les 11 jeunes militants ont été interpellés durant une "marche nationale" qui a rassemblé environ 10.000 personnes à l'appel de trois des principaux syndicats du royaume. Selon des ONG, le groupe de militants du M20-F a été arrêté après avoir scandé des slogans "contre le pouvoir dans son ensemble".
Lors de l'audience "d'aujourd'hui, on a présenté une demande de libération pour les neufs militants incarcérés mais aussi une lettre des organisateurs de la marche syndicale du 6 avril dans laquelle ils expliquent que la manifestation s'est déroulée pacifiquement et qu'ils n'ont à aucun moment demandé l'intervention des forces de l'ordre contre les militants du 20 Février puisque ces derniers ont été invités à manifester comme tous les citoyens marocains" nous explique Mohamed Sadkou, l'un des avocats des 11 militants.
Cette précision ébranle la version de la police qui assure que son intervention a été décidée suite à la demande des organisateurs, comme l'expliquait à H24info maitre Sadkou dans une interview.
Mais la décision du juge est sans appel, le procès a été reporté au 29 avril prochain, la demande de remise en liberté conditionnelle rejetée et un avocat a été nommé afin de représenter les membres des forces de l'ordre "violentés par les militants". Pour Me Mohamed Sadkou, c'est clair, "le procès est politique".
Hier lundi, un "flash mob" de soutien aux 11 militants ainsi qu'à l'ensemble des détenus politiques au Maroc, organisé sur la place des Nations-Unies à Casablanca, avait été dispersé par les forces de l'ordre.
Le père d'un des militants arrêtés. © DR
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Amdh Nord/France a partagé l’album de كلنا من أجل إطلاق سراح معتقلي مسيرة 6 أبريل : Photos du journal.
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SOLIDARITÉ avec les jeunes du mouvement 20 février arrêtés lors de la manifestation intersyndicale du 6 avril dernier à Casablanca et avec tous les détenus politiques et d'opinion au Maroc!
SOLIDARITÉ avec les jeunes du mouvement 20 février arrêtés lors de la manifestation intersyndicale du 6 avril dernier à Casablanca et avec tous les détenus politiques et d'opinion au Maroc!
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