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jeudi 13 décembre 2012

Ravi Shankar le musicien indien vient de nous quitter, paix à son âme !




Ravi Shankar le musicien indien vient de nous quitter, paix à son âme ! C'était un musicien du rêve et qui faisait rêver...Il avait influencé de nombreux artistes dans le monde, à commencer par les Beatles et le violoniste classique Yehudi Menuhin. C'était le musicien préféré de mes amis les frères Megri, Hassan et Mahmoud. Souvent sa douce musique me concentre dans et mes créations...

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 http://youtu.be/O7QP_QdoNqU 
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Ravi Shankar, le Mozart du sitar, est mort



Le maître indien, père de Norah Jones, a disparu à San Diego, aux Etats-Unis à l'âge de 92 ans.
Le musicien Ravi Shankar joue à Kolkata, dans l'est de l'Inde, le 7 février 2009. - Photo Jayanta Shaw. Reuters
Le maître indien du sitar, Ravi Shankar, qui a influencé de nombreux artistes étrangers, des Beatles au violoniste classique Yehudi Menuhin, est décédé aux Etats-Unis à l'âge de 92 ans, a annoncé mercredi sa famille.

Ravi Shankar, père de la chanteuse de jazz et pop-folk Norah Jones, est décédé dans un hôpital de San Diego, où il avait récemment subi une intervention chirurgicale pour le remplacement d’une valve cardiaque. Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a fait part de sa tristesse et évoqué la perte d'«un trésor national et d’un ambassadeur mondial de l’héritage culturel de l’Inde». «Une ère s’achève. La nation se joint à moi pour rendre hommage à son génie insurpassable, à son art et à son humilité», a ajouté le chef du gouvernement.

Ravi Shankar, qui vivait en Californie, était né dans la ville sacrée de Bénarès, sur les bords du Gange, le 7 avril 1920. Il venait d’une famille de brahmanes, la plus haute caste dans la complexe société traditionnelle hindoue.

Le guitariste des Beatles, George Harrison, devint son élève dans les années 1960 et tous deux collaborèrent ensuite à plusieurs projets, notamment lors d’un concert de bienfaisance pour le Bangladesh en 1971. Harrison avait surnommé Ravi Shankar «le parrain de la World Music».

En plein mouvement hippie, il s'était produit au festival de Woodstock (Etats-Unis) en 1969 aux côtés de Janis Joplin et Jimi Hendrix, devant près de 500 000 spectateurs. Bien que les sons envoûtants du sitar aient irrigué la pop music depuis quarante ans, en partie grâce à lui, ils gardent le même pouvoir de fascination chez les Occidentaux.

Tantôt méditative, tantôt échevelée mais toujours raffinée et complexe, cette musique construite en partie sur l’improvisation est hypnotique et mystérieuse, propice au vagabondage de l’esprit, comme hors du temps.

Dans une déclaration publiée de New York via le compte Twitter du musicien, sa veuve, Sukanya, et sa fille, Anoushka, ont expliqué que «sa santé était fragile depuis plusieurs années et jeudi (dernier), il a subi une opération qui pouvait potentiellement lui donner un nouveau souffle».
«Malheureusement, en dépit des meilleurs efforts des chirurgiens et des médecins à son chevet, son corps n’a pas résisté à la fatigue de l’opération. Nous étions à ses côtés lorsqu’il est décédé», ont-elles ajouté. «Même si c’est un temps de chagrin et de tristesse, c’est aussi le temps du remerciement et de la gratitude pour l’avoir eu dans nos vies», ont ajouté les deux femmes.

Sa famille et la fondation Ravi Shankar ont expliqué qu’il souffrait de problèmes respiratoires et cardiaques. Selon le texte de son entourage, le musicien s'était produit pour la dernière fois en concert le 4 novembre à Long Beach, en Californie, avec sa fille Anoushka, joueuse de sitar accomplie. Les précisions sur son inhumation seront annoncés sous peu, a indiqué sa famille.

Shankar, qui fut membre du parlement indien de 1986 à 1992, estimait que sa plus grande réussite était d’aider le public occidental à mieux comprendre la musique classique indienne. Mais selon lui, les Indiens n’approuvaient pas toujours son association avec des stars occidentales et il avouait aussi que sa notoriété le mettait mal à l’aise.

«Lorsque j’ai commencé à travailler avec George Harrison, je suis un peu devenu une pop-star moi-même. Partout où j’allais, on me reconnaissait. Je n’aimais pas du tout cela», confiait-il dans un entretien au quotidien britannique The Gardian en juin 2011.

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