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mercredi 12 décembre 2012

A voir ou revoir : Les nouveaux chiens de garde


Merci à Catherine Godart d'avoir posté ce film 'Les nouveaux chiens de Garde" sorti il y a quelques années. Vu l'état de la collusion entre médias et pouvoirs de toutes sortes, on est bien obligé de constater qu'actuellement c'est pire.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=hYMdV-LenEk
Youtube a supprimé cette vidéo


Publiée le 7 déc. 2012
Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l'austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.

SCÉNARIO : SERGE HALIMI, PIERRE RIMBERT,
RENAUD LAMBERT, GILLES BALBASTRE, YANNICK KERGOAT
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  • Suicide d’un journaliste

    vendredi 7 décembre 2012
    Nul ne sait jamais pourquoi les gens se suicident. Mais peut-on vraiment imaginer qu’un journaliste aussi engagé que Michel Naudy ait supporté le cœur léger de ne plus pouvoir exercer son métier ?
    Salarié de France Télévisions, son entreprise (publique) ne lui confiait aucun travail. Depuis quinze ans.
    Dans un communiqué publié le 3 décembre, son syndicat, le SNJ-CGT évoque, avec une colère contenue mais discernable, le parcours de Michel Naudy, désormais indissociable de la censure politique dont il fut l’objet de la part de ses employeurs :

    Le lutteur a décidé d’en finir.

    Sa dernière apparition publique aura été pour dénoncer les « nouveaux chiens de garde » dans le film éponyme .
    Les luttes, il les menait depuis sa jeunesse à l’Union des étudiants communistes.
    Il les a poursuivies durant sa carrière de journaliste, troquant les assemblées générales pour la plume, comme d’autres avant lui avaient « remplacé la mitraillette de la Résistance par le stylo ».
    D’abord à L’Humanité dont il eut la responsabilité du service politique, fondant parallèlement Politis, puis après 1981 à France 3, où il gravira les échelons pour devenir rédacteur en chef de la rédaction nationale et éditorialiste.
    Durant toutes ces années, malgré sa grande honnêteté intellectuelle, sa rigueur, quelques-uns en interne et en externe ne lui pardonneront jamais ses engagements de journaliste-citoyen.
    Il sera débarqué de son poste, trouvera refuge à France 3 Île-de-France avant qu’une nouvelle fois son magazine « Droit de regard » ne soit censuré en mai 1995, pour avoir exprimé une critique sur la couverture par France 2 du second tour de l’élection présidentielle. C’en était trop, Michel démissionnait de ses responsabilités.
    Depuis, voilà plus de quinze ans, il attendait que la direction de France 3, puis de France Télévisions, honore son contrat de travail.
    Il avait postulé à différents postes de moindre responsabilité en commission paritaire. La dernière fois pour occuper le poste vacant de chef du service politique, qu’il devait une nouvelle fois se voir refuser.
    Quiconque a à l’esprit le nom d’un, d’une ou de plusieurs nullités prétentieuses officiant chaque jour sur une antenne de France Télévisions, est enclin à s’interroger sur la justification de la longue mise à l’index d’un journaliste tel que Michel Naudy.

    Lire aussi l’enquête de Laure Daussy, «  Michel Naudy, mort embarrassante d’un journaliste embarrassant, Arrêts sur images, 6 décembre 2012.
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