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mardi 17 avril 2012

Le Front de Gauche : un espoir pour le Maghreb

Des Maghrébin-es: Avec le Front de gauche, une autre Europe, une autre mondialisation 

Universitaires, écrivains, artistes, dirigeants de mouvements politiques ou sociaux, Européens, citoyens du monde arabe, Américains du Sud et du Nord: 165 personnalités de 36 pays, engagées contre «les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé», s'engagent avec cet appel international pour le succès du mouvement mené par Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. 
 Nous, universitaires, intellectuels, écrivains, artistes, dirigeants de forces politiques, de syndicats, de mouvements sociaux et citoyens, sommes engagés dans la construction de fronts politiques et sociaux, démocratiques et populaires, pour combattre les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé et ses oligarchies. Et ce, aussi bien dans nos pays respectifs qu’à l’échelle internationale. Nous constatons que, partout, les résistances et les luttes se multiplient et s’organisent. Elles contribuent à l’émergence d’un vaste mouvement planétaire des idées ; celui qui inspire déjà, en Amérique latine, des formes de construction régionale fondées sur la solidarité et la souveraineté populaire, ainsi que des mesures gouvernementales de rupture avec le néolibéralisme. 
 Depuis la crise financière de 2008, l’Europe, pilier du capitalisme mondialisé et de son ordre globalitaire, est devenue l’épicentre de la crise mondiale. Ses peuples subissent de brutales politiques d’ajustement structurel en tous points semblables à celles que les pays du Sud, entre autres, ont connues dans les années 1990 et au début des années 2000. Les acteurs sont en partie les mêmes : gouvernements conservateurs ou sociaux-démocrates et Fonds monétaire international (FMI). Se sont adjoints à ce dernier, la Commission européenne et la Banque centrale européenne pour former la sinistre et toute-puissante « troïka » qui administre désormais ses remèdes cruels aux populations. L’histoire nous enseigne que lorsque l’Europe est prise de convulsions, c’est le monde entier qui peut vaciller. 
  Pour l’empêcher de sombrer dans l’austérité à perpétuité, la récession généralisée et dans un projet politique autoritaire et réactionnaire, la montée en puissance, en France, du Front de gauche, aux côtés des autres forces progressistes européennes, est une bonne nouvelle, en même temps qu’une nécessité. Car la voix de la France compte dans le monde, lorsqu’elle s’inscrit dans la tradition des Lumières, de la Révolution de 1789, de la Commune, du Front populaire, de la Résistance. Le Front de gauche incarne tout le potentiel renouvelé de cette grande tradition du socialisme historique, de l’émancipation sociale, du progrès et de la construction d’un intérêt général humain. Il prend aussi en compte l'enjeu du XXIe siècle que constitue la compréhension de l'unicité de notre écosystème et l'urgence de le préserver par une reconversion écologique à l'échelle mondiale qui tienne compte de la dette écologique que les pays industrialisés ont à l'égard des autres pays. Grâce au Front de gauche, la France peut contribuer de manière significative à la construction d’une autre Europe et d’une autre mondialisation. C’est pourquoi l’enjeu d’y construire une autre gauche ayant tiré le bilan de l’échec et de l’écroulement du communisme d’Etat, en même temps que celui de la conversion de la social-démocratie à un social-libéralisme d’accompagnement et de rafistolage du système capitaliste globalisé, est crucial. Crucial pour la France et l’Europe, mais aussi pour le reste du monde Nous pensons que la réussite du Front de gauche et de son candidat à l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, Jean-Luc Mélenchon, peut concourir au renouveau et au renforcement d’un internationalisme de combat contre la finance mondialisée. C’est pourquoi nous souhaitons un plein succès au Front de gauche et exprimons notre solidarité avec son candidat. 

 Kader Abderrahim, politologue, Algérie Ben Hida Abderrahmane, membre du secrétariat national du Parti de l’action démocratique socialiste (PADS), Maroc Moumen Abib médecin, membre du Conseil national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie Dalal Abu Saud, universitaire et membre du Forum social Palestine, Palestine Amina Aetab, militante du Mouvement du 20 Février et de l’Organisation pour la liberté d’information et d’expression (OLIE), Maroc Vittorio Agnoletto, ancien député européen et porte parole du Forum social de Gênes, Italie Samir Aita, rédacteur en chef du Monde diplomatique éditions arabes, président du cercle des économistes arabes, Syrie Zahra Ajaram, militante associative, Maroc Sanhadja Akrouf, militante féministe, Algérie Tariq Ali, écrivain, Royaume-Uni Tewfik Allal, éditeur, président de l’Association du Manifeste des libertés (AML), Algérie Samir Amin, économiste, Président du Forum mondial des alternatives, Egypte Samia Amour, militante féministe, Algérie Antônio Carlos Andrade, président du Partido Socialismo e Liberdade (PSOL) Parti Socialisme et liberté, Brésil Julio Anguita ancien maire de Cordoue, ancien secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne Ana Maria Araujo Freire, éducatrice et successeur légale de Paulo Freire, Brésil Luis Araujo, membre de la direction nationale du PSOL, Brésil Jorge Arrate, membre du Movimiento Amplio de Izquierda (MAIZ) (Mouvement élargi de gauche), candidat de la gauche aux présidentielles de 2009, Chili Valmir Assunção, député du Parti des travailleurs (PT), Brésil Alexandra Ayala-Marín, journaliste «El Hoy», Equateur Mohand Bakir, journaliste, blogueur, Algérie André Bansart universitaire, Université Simon Bolivar de Caracas, Venezuela Houcine Bardi, docteur en droit, avocat au barreau de Paris, Secrétaire général et porte-parole du Parti du travail tunisien - France (PTT-F), Tunisie Ariel Basteiro, ancien député Nuevo Encuentro, Argentine Abdeljalil Bedoui, coordinateur et porte-parole du Parti tunisien du travail, Tunisie Aymen Belhadj, syndicaliste étudiant, Tunisie Tarek Ben Hiba, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, ancien conseiller régional d’Ile-de-France, militant associatif de l’immigration, Tunisie Ahmed Benani, politologue et anthropologue des religions, Maroc Rosa Bofill Benet, responsable du secteur femmes de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Catalogne, Espagne Ghizlane Benomar, militante du Mouvement du 20 Février, Maroc John Berger, écrivain et critique d'art, Royaume-Uni Thierry Bodson, secrétaire général de la Fédération générale du travail de Belgique, Belgique Carmen Bohórquez, historienne, philosophe, Venezuela Carl Boileau, conseiller d'arrondissement du District de De Lorimier (Projet Montréal), Québec Blanca Flor Bonilla, maire d'Ayutuxtepeque, Salvador Afrânio Bopré, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil Mustapha Bouaziz, universitaire, historien, Maroc Leonor Bravo, écrivain, Equateur Marinor Brito, ancienne sénatrice du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil Monica Bruckmann, sociologue, Université fédérale de Fluminense, Brésil Alberto Burgio, philosophe et homme politique, Italie Pilar Bustos, peintre, Equateur Julio C. Gambina, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine Rodrigo Cabeza, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) et du Parlement latino-américain, Venezuela Marcelo Roman Campana, membre de la direction nationale du Pôle démocratique d'Equateur, Equateur Daniel Campiones, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine Luiz Arnaldo Campos, Fondation Lauro Campos Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil Javier Diez Canseco, député Parti socialiste, Pérou Teresa Carballeira, professeure de droit, Université de Saint-Jacques de Compostelle, Espagne Luis Casado, responsable des relations internationales Partido de Izquierda (PAIZ), Chili Bernard Cassen, journaliste, membre du Conseil international du Forum social mondial, France Carmen Castillo, écrivain, cinéaste, Chili Ramon Chao, journaliste et écrivain, Espagne Lakbira Chater, syndicaliste, Union marocaine du travail, Maroc Carlos Nelson Coutinho, professeur, intellectuel, Université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil Ángel Crespo Sánchez, secrétaire général de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Barcelone, Espagne Norberto Crivelli, président du Parti suisse du travail, Suisse Erik de Bruyn, porte-parole de Rood! Belgique Armando de Souza, ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs portugais, Portugal Diether Dehm, député, producteur, auteur-compositeur Die Linke (La Gauche), Allemagne Jean-Maurice Dehousse, ancien bourgmestre de Liège, ancien vice-président du groupe socialiste au Parlement européen, ancien ministre, Belgique Demba Moussa Dembélé, directeur du Forum, économiste, chercheur, Forum africain des alternatives, Sénégal Nidia Diaz, députée du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) au Parlement centre-américain, Salvador Héctor Díaz-Polanco, anthropologue, Mexique Abderrezak Dourari, professeur des sciences du langage, Université d’Alger 2 (Tamazight), Algérie Benjamin Durand, professeur de réalisation cinématographique et responsable du département de formation intégrale de Vive TV Université nationale expérimentale des arts, Venezuela, Mohamed Elaouni journaliste, coordinateur du Conseil national pour l’appui au Mouvement du 20 Février, coordinateur du mouvement pour une constitution démocratique au Maroc, membre du secrétariat du conseil national du PSU, Maroc Klaus Ernst, co-président de Die Linke, Allemagne Saul Escobar, membre du Parti de la révolution démocratique (PRD), Mexique Lindbergh Farias, sénateur, Parti des travailleurs, Brésil Saïd Fawzi, ancien président de l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (Asdhom), Maroc Heloísa Fernandes, sociologue, Université de Sao Paolo, enseignante à l' École nationale Florestan Fernandes du Mouvement des sans terre (MST), Brésil Paolo Ferrero, secrétaire général du Parti de la refondation communiste, Italie Fernando Ferro, député Parti des travailleurs, Brésil Carlos Figueroa syndicaliste Fédération médicale d'Equateur, Equateur Giorgos Gavrilis, membre du Conseil exécutif et ancien vice-président de la Confédération centrale des travailleurs grecs, Grèce Mohamed Ghafri, militant du Mouvement du 20 Février, Maroc Paula Gil, initiatrice du mouvement Génération "à l’arrache" contre la précarité, Portugal Manolis Glezos, écrivain et ancien député européen, Grèce Richard Gott, journaliste et historien, Royaume-Uni Juan Goytisolo, écrivain, Espagne Dino Greco, directeur de Liberazione, Italie Mamdouh Habashi, secrétaire national Parti socialiste égyptien (PSE), Egypte Marta Harnecker, sociologue, Chili Tania Hermida, ancien député de l'Assemblée constitutionnelle, cinéaste, Equateur Vilma Ibarra, ancienne députée Nuevo Encuentro, Argentine Abdellaziz Iimoudane, membre du Parti de la voie démocratique, Maroc Francisco Jarauta, professeur, philosophe, écrivain, Université de Murcia, Espagne Fatima Khafagy, membre de la commission des relations internationales, Parti de l’Alliance populaire socialiste (APS), Egypte Hassan Khalil écrivain, docteur-chercheur en philosophie, Liban Mohamed Farid Khemisti, avocat, Algérie Michel Kilo, membre du Forum démocratique syrien, Syrie Leandro Konder, professeur, intellectuel, Brésil Jorge Kreynes, membre du Parti communiste, Argentine Oskar Lafontaine, ancien ministre, fondateur de Die Linke, Allemagne Mehdi Lallaoui, écrivain, cinéaste, Algérie Cayo Lara, secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne Junghee Lee, président Parti progressiste unifié, Corée du Sud Araceli Lemos, ancien député Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil Felipe López Aranguren, sociologue et poète, Espagne Clara Eugenia López Obregón, présidente du Pôle démocratique alternatif, Colombie Gesine Löszch, co-président de Die Linke, Allemagne Clécio Luis, conseiller Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil Mohamed Makhlouf, journaliste-écrivain, Syrie Maria José Maninha, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil Dionilson Marcon, député du Parti des travailleurs, Brésil Citto Maselli, scénariste et réalisateur, Italie Juliano Medeiros, coordination UNAMÉRICA, Parti Socialisme et liberté, Brésil José Luis Mendez, professeur à l'Université de Porto Rico, Porto Rico Youcef Merrouche, secrétaire national à l’immigration, Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie Samia Messaoudi, journaliste, Algérie Francine Mestrum, universitaire, membre du Conseil international du Forum social mondial (FSM), Belgique Willy Meyer, député européen Izquierda unida (Gauche Unie), Espagne Florent Michelot, directeur général de Option Nationale Québec, Québec Tarik Mira, député de Béjaia, Algérie Juan Carlos Monedero, professeur Université de Somosaguas, Faculté des sciences politiques et de sociologie, Espagne Mohamed Mouhajid, membre du bureau politique du Parti socialiste unifié, ancien secrétaire général, Maroc Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié, Maroc Salvador Muñoz, président de Partido de Izquierda (Parti de Gauche), Chili P.K. Murthy, syndicaliste The Lal Zhanda Coal Mines Mazdoor Union, Inde Roberto Musacchio, ancien député européen, Italie Marie Nacif Debs, secrétaire générale adjointe Parti communiste libanais, Liban Noureddine Najar, économiste, coordinateur d’Ettajdid-France, Tunisie Hassan Nekrache, universitaire, membre du secrétariat du Mouvement pour une constitution démocratique, Maroc Ana Elisa Osorio, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela et du Parlement latino-américain (Parlatino), Venezuela Luis Antonio Pasquetti, professeur Université de Brasilia, Brésil Hélena Pato, universitaire, fondatrice du Mouvement des femmes (MDM), résistante historique au régime de Salazar, Portugal Rodrigo Pereira, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil Orlando Perez, directeur du Journal El Telegrafo, Equateur Gustavo Pérez Ramírez, sociologue et membre de l'Académie d'Histoire de Quito, Equateur Khalid Rahel, militant des droits de l’homme, membre du secrétariat du Conseil national du Parti socialiste unifié, Maroc Carlos Raimundi, député Nuevo Encuentro, Argentine Beatriz Rajland, membre Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine Gloria Inez Ramirez, député Pôle démocratique alternatif/ Parti communiste colombien, Colombie Ignacio Ramonet, directeur du Monde diplomatique en español, Espagne Ariovaldo Ramos, professeur de théologie et prêtre, Brésil Julia Ramos Sanchez, secrétaire exécutif de la Confédération nationale des femmes paysannes indigènes et originaires de Bolivie “Bartolina Sisa”, ancienne ministre du développement rural et des terres, Bolivie Rayhana comédienne, Algérie Alexis Rivas Toledo, anthropologue, ancien ministre du patrimoineh Equateur Randolfe Rodrigues, sénateur Parti Socialisme et liberté, Brésil Edmilson Rodrigues, député Parti Socialisme et liberté, Brésil Najib Saber, universitaire, Maroc Emir Sader, secrétaire général du Conseil latino-américain de sciences sociales (CLACSO) et membre du Conseil international du FSM, Brésil Napoleon Saltos, universitaire, Université centrale d'Equateur, Centre de pensée alternative, Equateur Marta Sanz, écrivain, Espagne Roberto Savio, membre du Conseil international du Forum social mondial, fondateur de l'agence Inter Press Service (IPS), Italie Johanne Schmidt-Nielsen, porte-parole du groupe parlementaire de l’Alliance Rouge-Verte et au Conseil municipal de Copenhague, Danemark Claude Semal, chanteur, auteur et comédien, Belgique Pascual Serrano, écrivain et journaliste, fondateur du site Liberacion, Espagne Ahmed Slimani, universitaire, directeur du centre d’études et de recherches Ben Saïd, Maroc Ahmed Smaoui, ancien ministre, Tunisie Ahmed Snoussi, artiste-humoriste, Maroc Joao Pedro Stedile, membre de la coordination du Mouvement des sans terre et de Vía Campesina, Brésil Niko Swarz, journaliste et écrivain, membre de la Comission des relations internationales du Frente Amplio (Front élargi), Uruguay G.M. Tamás, philosophe et ancien député, Hongrie Amauri Teixeira, député Parti des travailleurs, Brésil Milton Temer, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil Jean-Marie Théodat, professeur Université d'Etat d'Haïti et Université Paris 1, Haïti Alexis Tsipras, président du parti Syriza et de son groupe parlementaire, Grèce Attila Vajnai, président du Parti des travailleurs hongrois 2006, Hongrie Ivan Valente, président du Parti Socialisme et liberté, BrésilMark Weisbrot, économiste et co-directeur du centre de recherche Center for Economic and Policy Research à Washington, Etats-Unis Bernard Wesphael, député (Wallonie), Belgique Fatem Zahra Touzani, avocate de l’Organisation pour les libertés d’information et d’expression (OLIE) et militante du Mouvement du 20 Février, Maroc

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