par Mohammed Hifad
Le commerce équitable
Le tourisme équitable
Le tourisme solidaire
L'agriculture solidaire
L'aide aux pays pauvres
L'aide aux pays émergents
L'aide contre le sida
L'aide contre le cancer
L'aide aux handicapés
Construction de mosquées
Par de généreux mouhssinines inconnus
Car le don n'a toute sa valeur
Et ne peut assurer la clé du paradis imaginaire,
Que si le donateur garde l'anonymat !
Construction de classes
Don de fournitures scolaires
De vêtements neufs ou usagés,
Don de bicyclettes , de bus
Pour les élèves des écoles rurales
Création de dar taliba et talib
Par les mouhsinines,
L'heure joyeuse ,
La maison des cœurs,
De multiples associations
Pour prendre par les sentiments
Les pauvres citoyens(ennes) analphabètes,
Car ailleurs on apprend
Aux enfants des grandes puissances
Que pour réussir dans leur commerce
Ils doivent SE VENDRE
Ce qui relève des sentiments
Chez les primitifs
Est une simple technique et stratégie de vente
Et un franc d'aide rapporte six franc
Pour le généreux donateur !
Que c'est facile de toucher
Aux cœurs des démunis
Inconscients de leurs droits
Pour avoir été abandonnés
Pendant un siècle dans la misère
Et l'ignorance!
On ne veut voir dans la misère
Qu'une fatalité,
Ce qui est écrit là haut
Par les religions et les dieux des hommes!
Prendre les gens par les sentiments
Et se vendre reste la règle d'or
Des hommes qui sucent injustement et impunément
Par la force des armes , la ruse ,
Le mensonge et de faux dieux,
Comme des vampires ,
Le sang innocent et trahi
De leurs semblables !
Prendre les gens par les sentiments,
Parler à leur cœur en utilisant sa raison ,
S 'accaparer de leurs biens par la ruse
En leur donnant de l’aumône,
C'est une stratégie de guerre ,
Pire que le crime contre l'humanité!
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Commentaire de l'auteur
Quand vous vivez au quotidien sur le terrain , dans les médias , dans les
écoles partout cette réalité révoltante , c'est difficile à supporter et à faire
taire.Cette réaction m'est venue contre une nouvelle association "Maison des cœurs" que vient d'inaugurer André Azoulay à Essaouira. Ce poème est un
commentaire indirect le même jour sur la rubrique poésie rebelle.
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