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jeudi 3 juin 2010

mise en place d'une "mission d'enquête internationale" sur l'intervention militaire israélienne contre la flottille pro-palestinienne pour Gaza.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté mercredi 2 juin une résolution approuvant la mise en place d'une "mission d'enquête internationale" sur l'intervention militaire israélienne contre la flottille pro-palestinienne pour Gaza.
La décision a été approuvée par 32 des 47 membres du Conseil. Trois pays se sont prononcés contre, dont les Etats-Unis. L'Union européenne a, quant à elle, voté en ordre dispersé, la France et le Royaume-Uni ayant choisi de s'abstenir.
Une session extraordinaire du Conseil sur le raid israélien qui a fait neuf morts et des dizaines de blessés avait été convoquée mardi sur l'initiative du représentant palestinien, du Soudan, du Pakistan, au nom de la Ligue arabe et de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
DISSENSIONS AU SEIN DU CONSEIL
Les débats animés des deux derniers jours ont fait apparaître des dissensions entre pays occidentaux et arabes sur la nature de l'enquête, approuvée sur le principe par la majorité des pays du Conseil. Du côté de l'Union européenne, "on a estimé qu'il fallait s'en tenir à la décision du Conseil de sécurité de l'ONU à New York qui a demandé mardi le lancement sans retard une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux", a expliqué un diplomate occidental. "La différence est le caractère international ou non du mécanisme", a-t-il poursuivi.
"La résolution (adoptée par le Conseil des droits de l'homme,) crée une mission internationale avant de donner la possibilité à un gouvernement responsable d'enquêter lui-même sur cet incident et en conséquence risque de politiser encore plus une situation sensible et fragile", a mis en garde l'ambassadrice américaine, Eileen Donahoe, avant le vote.
La décision prévoit notamment que les membres chargés de l'enquête soient désignés par le président du Conseil des droits de l'homme où le rapport de force est notoirement en faveur des pays musulmans.
APPEL À LEVER LE BLOCUS DE GAZA
Malgré ces dissensions, les pays ont unanimement condamné l'abordage israélien lundi dans les eaux internationales, d'une flottille internationale transportant à Gaza des militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide. Ils ont également appelé à la levée du blocus de la bande de Gaza imposé par Israël depuis 2007.
L'ambassadeur israélien, présent lors de la session du Conseil des droits de l'homme, a défendu l'attitude de son pays. "Je voudrais rappeler au Conseil que la bande de Gaza est de facto contrôlée par le groupe terroriste du Hamas", a expliqué Aharon Leshno Yaar. "Cette flottille, soi-disant d'aide humanitaire, était politique et provocatrice par nature", a-t-il assuré, insistant : "La menace sur la sécurité israélienne est constante et réelle".

 "Je voudrais rappeler au Conseil que la bande de Gaza est de facto contrôlée par le groupe terroriste du Hamas", s'est défendu l'ambassadeur israélien, présent lors de la session du Conseil des droits de l'homme.
AP/Salvatore di Nolfi

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