Par
Camille Moreau
Elles
sont actuellement plus de 7000, "juives et arabes" à avoir rejoint le mouvement
Women Wage Peace (Les femmes font la paix) en Israël pour réclamer la paix avec
la Palestine.
Les
élections législatives israéliennes auront lieu le 17 mars prochain, et aucune
trace d'un accord de paix avec la Palestine. Pour dénoncer ce silence des
politiques, un mouvement de femmes, "Women Wage Peace" s'est rassemblé pour réveiller "le
camp de la paix".
L'idée
de ce mouvement féminin est née durant l'été 2014 pendant la guerre à
Gaza. Lancéfin novembre 2014, il compte plus de 7000 adhérentes et 15 000
sympathisantes sur les réseaux"des juives et des
arabes" explique Michal Shamir une fondatrice. Alors que dans les années
1980 et 1990 les ONG et organisations de la société civile israéliennes
réunissaient plusieurs milliers de personnes pour la paix, ils sont aujourd'hui
confrontés à une démobilisation et une stagnation face à ce conflit qui dure
depuis presque 70 ans.
Mercredi
4 mars, des milliers de militantes étaient rassemblées devant le Parlement
israélien à Jérusalem pour se faire entendre et pour que le projet d'accord de
paix entre Israël et la Palestine soit une priorité. En effet, le Premier
ministre Benjamin Netanyahu n'a presque pas évoqué ce dossier, mettant surtout
en avant sa capacité à faire face au programme nucléaire iranien. De son côté,
son adversaire Isaac Herzog, chef du parti travailliste s'est dit favorable à un
État palestinien tout en insistant sur le fait que cela dépendrait
de "l'humeur du côté palestinien".
Ce
mouvement féminin organise plusieurs fois par semaine rencontres et débats ainsi
que de petites manifestations pacifistes dans le but de faire entendre leurs
revendications.
Révoltées,
les femmes du mouvement "Women Wage Peace" ne désirent qu'une chose : un accord
de paix. "Je ne veux plus de cette guerre qui implique la jeunesse, avec d'un
côté ces soldats de 18 ou 20 ans et de l'autre des enfants
palestiniens" confie Amal Rihan une habitante de Jaffa (Israël). Son souhait
le plus cher ? "Un accord acceptable par les deux
parties".
Par
Camille Moreau
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