el moudjahid , 1/9/2014
Le Maroc se trouve aujourd'hui "en
confrontation réelle et inédite avec la communauté internationale", une
confrontation qui risque de s'aggraver s'il venait à s'opposer à la
visite prévue de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU,
Christopher Ross
dans la région, a affirmé le président sahraoui Mohamed Abdelaziz.
D.R |
"Le Maroc se trouve en confrontation réelle avec la communauté
internationale, car il s'oppose aux efforts de M. Ross, se refuse au
respect des droits de l'homme et continue à spolier les richesses
naturelles du Sahara Occidental tout en interdisant aux observateurs
internationaux l'accès aux territoires sahraouis occupés et en
organisant dans ses tribunaux militaires des procès sommaires dont sont
victimes des citoyens innocents", a souligné M. Abdelaziz dans un
entretien accordé à l'APS en marge des travaux du 2e congrès de l'Union
des étudiants de Seguia El Hamra et de Rio de Oro tenu dans les camps
des réfugiés sahraouis à Aousserd.
Le Maroc "se trouve pour la première fois en confrontation directe avec l'ensemble de la communauté internationale, en raison de sa position d'occupant despotique contraire à la Légalité internationale", a-t-il dit. "Nous sommes dans l'expectative de la réponse du Royaume du Maroc concernant la visite de M. Ross prévue en septembre. Visiblement, il est des atermoiements qui visent comme à l'accoutumée à empêcher cette visite", a-t-il estimé. "Le rejet de cette visite placerait le Maroc dans une position de confrontation réelle et inédite avec l'ensemble de la communauté internationale, traduisant ainsi son intention de continuer à faire fi de la Légalité internationale, d'autant que M. Ross est appelé à élaborer un rapport final à soumettre au Conseil de sécurité, avant la tenue en octobre de sa réunion consacrée à la question sahraouie", a-t-il ajouté.
Face à une telle situation, "il est temps pour l'ONU d'exercer de véritables pressions, palpables et concrètes, sur le gouvernement marocain pour l'amener à se conformer au Droit international et à organiser un referendum libre et démocratique pour l'autodétermination du peuple sahraoui", a affirmé M. Abdelaziz.
Que cache l'état d'urgence de l'armée marocaine?
Par ailleurs, le président sahraoui s'est dit étonné par la décision du Maroc de placer son armée en état d'urgence, particulièrement dans les territoires sahraouis occupés."S'agit-il là d'une volonté du Maroc de mener des agressions barbares contre les territoires libérés de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) parallèlement à son rejet du rôle de la MINURSO?, ou plutôt d'une tentative de se placer en cible potentielle d'actes terroristes afin de s'ériger en front de défense que l'Occident doit soutenir?", s'est interrogé le président sahraoui.
Pour M. Abdelaziz, "il est une manoœuvre dont on ne connaît pas encore la cible, d'autant que le régime marocain n'a pas fourni d'explications sur les raisons qui l'ont poussé à placer son armée en état d'urgence depuis près de deux semaines".
Par ailleurs, le président sahraoui a souligné l'apport du Front Polisario dans "la préservation de la sécurité dans la région du Sahel", exprimant "la disponibilité" du Polisario à œuvrer pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans cette région. A cet effet, il a rappelé que le Front Polisario œuvrait dans ce cadre, en coordination avec l'Union africaine (UA) dont il est membre, et ce, "conformément à la stratégie sécuritaire établie", précisant que "la région du Sahel est confrontée à un danger réel du fait du trafic de drogue auquel s'adonne le Maroc par le truchement de bandes de criminels".
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/65099
Le Maroc "se trouve pour la première fois en confrontation directe avec l'ensemble de la communauté internationale, en raison de sa position d'occupant despotique contraire à la Légalité internationale", a-t-il dit. "Nous sommes dans l'expectative de la réponse du Royaume du Maroc concernant la visite de M. Ross prévue en septembre. Visiblement, il est des atermoiements qui visent comme à l'accoutumée à empêcher cette visite", a-t-il estimé. "Le rejet de cette visite placerait le Maroc dans une position de confrontation réelle et inédite avec l'ensemble de la communauté internationale, traduisant ainsi son intention de continuer à faire fi de la Légalité internationale, d'autant que M. Ross est appelé à élaborer un rapport final à soumettre au Conseil de sécurité, avant la tenue en octobre de sa réunion consacrée à la question sahraouie", a-t-il ajouté.
Face à une telle situation, "il est temps pour l'ONU d'exercer de véritables pressions, palpables et concrètes, sur le gouvernement marocain pour l'amener à se conformer au Droit international et à organiser un referendum libre et démocratique pour l'autodétermination du peuple sahraoui", a affirmé M. Abdelaziz.
Que cache l'état d'urgence de l'armée marocaine?
Par ailleurs, le président sahraoui s'est dit étonné par la décision du Maroc de placer son armée en état d'urgence, particulièrement dans les territoires sahraouis occupés."S'agit-il là d'une volonté du Maroc de mener des agressions barbares contre les territoires libérés de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) parallèlement à son rejet du rôle de la MINURSO?, ou plutôt d'une tentative de se placer en cible potentielle d'actes terroristes afin de s'ériger en front de défense que l'Occident doit soutenir?", s'est interrogé le président sahraoui.
Pour M. Abdelaziz, "il est une manoœuvre dont on ne connaît pas encore la cible, d'autant que le régime marocain n'a pas fourni d'explications sur les raisons qui l'ont poussé à placer son armée en état d'urgence depuis près de deux semaines".
Par ailleurs, le président sahraoui a souligné l'apport du Front Polisario dans "la préservation de la sécurité dans la région du Sahel", exprimant "la disponibilité" du Polisario à œuvrer pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans cette région. A cet effet, il a rappelé que le Front Polisario œuvrait dans ce cadre, en coordination avec l'Union africaine (UA) dont il est membre, et ce, "conformément à la stratégie sécuritaire établie", précisant que "la région du Sahel est confrontée à un danger réel du fait du trafic de drogue auquel s'adonne le Maroc par le truchement de bandes de criminels".
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