10/11/2013
Sahara occidental
Le
coordonnateur général de l'Observatoire sahraoui des richesses
naturelles, Ghali Zoubir, a appelé dimanche l'ONU à intervenir afin
d'amener le Maroc à cesser la spoliation des richesses naturelles
sahraouies, affirmant que ces richesses "sont mises à la disposition de
la France et de l'Espagne, à des prix dérisoires, afin d'acheter leur
silence en ce qui concerne les revendications légitimes du peuple
sahraoui".
L'ONU doit "agir rapidement pour arrêter la guerre d'usure menée par
le Maroc et la spoliation par celui-ci des richesses naturelles
sahraouies, surtout que ce pays insiste pour inclure les eaux
territoriales sahraouies dans le protocole d'accord de pêche" qui est
actuellement en cours d'examen au niveau du Parlement européen (PE), a
indiqué M. Ghali Zoubir dans une déclaration à l'APS.
L'ONU doit
jouer "un rôle primordial" afin d'empêcher d'inclure les eaux
territoriales sahraouies dans le protocole d'accord de pêche avec le
Maroc car la protection des richesses naturelles du Sahara occidental
relève de sa responsabilité, à l'instar de la protection de
l'environnement et des droits de l'homme, conformément au Droit
international qui classe le Sahara occidental parmi les 16 territoires
concernés par la décolonisation", a-t-il souligné.
La convention
de pêche avec le Maroc avait fait face, la semaine dernière, lors de la
réunion de la commission de la pêche et de l'agriculture tenue au PE, à
une "forte opposition de la part de députés espagnols, suédois et
finlandais, qui ont souligné la nécessité de "l'exclusion totale" des
territoires sahraouis de ce protocole d'accord, étant donné que cet
accord avec le Maroc constitue "une violation de la légalité et du
droit internationaux".
M. Ghali Zoubir a dénoncé le mutisme de la
communauté internationale face à la guerre d'usure menée par le Maroc
et la catastrophe environnementale qu'il cause, soulignant que "les
richesses naturelles sahraouies ont été mises, par le Maroc, à la
disposition de la France et de l'Espagne, à des prix dérisoires, à
travers des marchés illégaux et contraires au Droit international, en
vue d'acheter le silence de ces pays sur la question sahraouie dans le
cadre des intérêts communs entre le Maroc, la France et l'Espagne".
Il
a souligné la nécessité de "rompre les relations économiques
internationales entre le Maroc et ses partenaires, notamment en ce qui
concerne les ressources du Sahara occidental dont la pêche et le
phosphate".
Le coordonnateur général de l'Observatoire sahraoui
des richesses naturelles a indiqué que "les richesses naturelles
sahraouies représentent plus de 60% des exportations économiques
marocaines, dont la richesse piscicole.
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