Par Gérard Tur
MAROC. Fin septembre 2012, l’encours de la dette extérieure
publique du Maroc frôlait les 200 milliards de dirhams (18 mrds €). Un
chiffre en croissance de 3,4% par rapport à fin 2011, mais qui reste
faible par rapport à l'endettement des pays de la rive nord de la
Méditerranée.
Le ministère marocain de économie et des Finances explique ce dérapage par une détérioration de la situation financière des établissements du secteur public consécutive à d'importants investissements. Les grandes institutions internationales de type Banque Européenne d'Investissement ou Banque Mondiale détiennent d'ailleurs près de 52% de la dette marocaine.
Le ministère marocain de économie et des Finances explique ce dérapage par une détérioration de la situation financière des établissements du secteur public consécutive à d'importants investissements. Les grandes institutions internationales de type Banque Européenne d'Investissement ou Banque Mondiale détiennent d'ailleurs près de 52% de la dette marocaine.
Dans le même temps, le Maroc voit son déficit du commerce extérieur
se creuser de 11,8% (-183,14 milliards de dirhams soit 16,42 mrds € ) et
ses avoirs extérieurs reculer de 23,9% . Crise oblige, les transferts
de marocains vivant à l'étranger baissent également.
Le Maroc ne disposerait plus que d'un montant de réserves de change égal à quatre mois d'importations.
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