Par Simon Martelli, AFP, 19/10/2012
Le gouvernement
marocain a réfuté jeudi la destruction de gravures préhistoriques par
des salafistes dans les montagnes du Haut-Atlas, dans le sud du royaume,
comme l'avait affirmé au cours des derniers jours une ONG locale.
"Les affirmations selon lesquelles ces gravures sur pierre ont été détruites sont, comme vous pouvez le constater, erronées", a déclaré le ministre de la Communication, Mustapha el-Khalfi, à l'occasion d'un déplacement de presse organisé sur le site du plateau du Yagour, dans le massif du Toubkal.
"C'est un de nos objectifs de protéger ces monuments préhistoriques, qui témoignent de la diversité culturelle et de la longue histoire" du Maroc, a expliqué à l'AFP M. Khalfi.
Sur place, plus d'une douzaine de gravures du soleil étaient visibles sur des rochers avoisinants. Elles étaient en bon état apparent, a constaté le journaliste de l'AFP.
Plusieurs médias, citant une ONG locale, avaient évoqué la destruction par des salafistes de gravures sur pierre préhistoriques.
Contacté mercredi par l'AFP, un responsable de la Ligue amazighe des droits de l'Homme (LADH), Aboubakr Anghir, avait confirmé que des "gravures sur pierre représentant le soleil", vieille "de plus de 8.000 ans", avaient "été détruites il y a quelques jours par des salafistes".
L'une de ces gravures situées dans ce massif du Toubkal, au sud de Marrakech, "est appelée +la plaque du soleil+ et elle est antérieure à la présence des phéniciens au Maroc", avait-il fait valoir, notant avoir "envoyé un courrier au ministère de la Culture, mais sans réponse pour l'heure".
Dans un communiqué, ce ministère avait jugé jeudi ces affirmations "dénuées de tout fondement", affirmant avoir mené des "investigations" en collaboration avec les "autorités locales et régionales".
"Ce type d'incident, contraire à nos valeurs, ne peut trouver place au Maroc", avait-il fait valoir ce ministère.
"Ceci dit, les sites de gravures rupestres, et autre sites du patrimoine matériel, peuvent subir, comme partout ailleurs, les conséquences d'une dégradation naturelle et même humaine, à travers parfois même le vandalisme et le trafic illicite", avait-il relevé, notant encore que le royaume disposait "de nombreuses aires rupestres, qui s'étendent sur de vastes espaces".
La représentation du soleil peut être considérée par certains mouvements fondamentalistes comme une représentation d'une divinité et une "idolâtrie", contraire à l'unicité de Dieu.
"Les affirmations selon lesquelles ces gravures sur pierre ont été détruites sont, comme vous pouvez le constater, erronées", a déclaré le ministre de la Communication, Mustapha el-Khalfi, à l'occasion d'un déplacement de presse organisé sur le site du plateau du Yagour, dans le massif du Toubkal.
"C'est un de nos objectifs de protéger ces monuments préhistoriques, qui témoignent de la diversité culturelle et de la longue histoire" du Maroc, a expliqué à l'AFP M. Khalfi.
Sur place, plus d'une douzaine de gravures du soleil étaient visibles sur des rochers avoisinants. Elles étaient en bon état apparent, a constaté le journaliste de l'AFP.
Plusieurs médias, citant une ONG locale, avaient évoqué la destruction par des salafistes de gravures sur pierre préhistoriques.
Contacté mercredi par l'AFP, un responsable de la Ligue amazighe des droits de l'Homme (LADH), Aboubakr Anghir, avait confirmé que des "gravures sur pierre représentant le soleil", vieille "de plus de 8.000 ans", avaient "été détruites il y a quelques jours par des salafistes".
L'une de ces gravures situées dans ce massif du Toubkal, au sud de Marrakech, "est appelée +la plaque du soleil+ et elle est antérieure à la présence des phéniciens au Maroc", avait-il fait valoir, notant avoir "envoyé un courrier au ministère de la Culture, mais sans réponse pour l'heure".
Dans un communiqué, ce ministère avait jugé jeudi ces affirmations "dénuées de tout fondement", affirmant avoir mené des "investigations" en collaboration avec les "autorités locales et régionales".
"Ce type d'incident, contraire à nos valeurs, ne peut trouver place au Maroc", avait-il fait valoir ce ministère.
"Ceci dit, les sites de gravures rupestres, et autre sites du patrimoine matériel, peuvent subir, comme partout ailleurs, les conséquences d'une dégradation naturelle et même humaine, à travers parfois même le vandalisme et le trafic illicite", avait-il relevé, notant encore que le royaume disposait "de nombreuses aires rupestres, qui s'étendent sur de vastes espaces".
La représentation du soleil peut être considérée par certains mouvements fondamentalistes comme une représentation d'une divinité et une "idolâtrie", contraire à l'unicité de Dieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire