Par ATMF, Paris, 16/8/2012
Depuis sa désignation, suite à la mascarade électorale législative du 25
novembre 2011, la coalition gouvernementale, conduite par les islamistes du PJD,
se révèle jour après jour, un exécutant enthousiaste des politiques répressives,
antidémocratiques et antipopulaires du pouvoir Makhzénien au Maroc.
Sous prétexte de rétablir l’autorité de l’Etat, l’Etat au Maroc mène une
vraie politique répressive contre le peuple marocain et ses mouvements
démocratiques, sociaux et populaires.
L’offensive répressive contre les mouvements protestataires pacifiques a
atteint, ces dernières semaines une grande escalade. Les arrestations
arbitraires, les enlèvements, l’atteinte au droit de manifester pacifiquement et
l’orchestration des tribunaux du pouvoir pour juger les militant-e-s du
mouvement du 20 février, le mouvement des chômeurs et d’autres mouvements
sociaux, syndicaux et politiques nous rappellent les phases sombres de
l’histoire récente de notre pays.
Pire, les récentes déclarations démagogiques du « chef du gouvernement
marocain » se référant à l’islam et « au pardon de dieux » pour légitimer
l’impunité en faveur des crimes à caractère politiques et économiques sont très
inquiétantes. Elles dévoilent non seulement la vraie nature antidémocratique du
régime mais également son incapacité de rompre avec son passé sanguinaire des
années de plomb. Elles constituent une machine arrière en matière des droits
humains et un recul sur les acquis arrachés durant des décennies de luttes par
l’ensemble des démocrates marocains de l’intérieur comme de l’extérieur du pays.
Ces déclarations, qui ont fait tomber le masque du PJD, tendent à renforcer le
despotisme du MAKHZEN et la corruption généralisée à toutes les échelles de
l’appareil de l’Etat marocain.
Cette offensive intervient dans un contexte économique et social marqué par
l’aggravation de la misère et l’appauvrissement du peuple marocain :
Augmentation des tarifs des produits pétroliers qui a engendré une flambée des
prix des denrées alimentaires de premières nécessités portant ainsi un coup
cinglant au pouvoir d’achat des larges couches de la population. L’aggravation
de l’endettement du Maroc par un nouveau prêt de 6,2 milliard de dollars auprès
du FMI ce qui renforcera d’avantage la dépendance de notre pays des institutions
financières et des pays impérialistes. Atteinte au droit de grève, à la
retraite, à la gratuité de l’enseignement public supérieur…
Face à cette situation dégradante que vit notre peuple, nous, associations et
organisations politiques démocratiques marocaines agissant au sein de
l’immigration marocaine en France :
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