Par Ali Fkir, 15/5/2011, 12h45
Pour le bureau exécutif
Le secrétaire général
Ayad AHRAM
Au Maroc, violente répression policière contre des manifestants
A Rabat le dimanche 15 mai 2011: une armada innombrable des diverses forces de répression s'est attaquée sauvagement aux paisibles centaines (sinon des milliers) de citoyen-nes venu-es au quartier Riad pour pique-niquer paisiblement (forme de protestation/dénonciation pacifiste) à côté du sinistre centre secret de détention/torture...de Temara. Le pique-nique est organisé par les jeunes mouvement du 20 févier
On signale:
- Plusieurs blessé-es graves
- Agression des journalistes, de femmes et hommes âgé-es...
- Plusieurs arrestations dont le nombre reste à déterminer
En ce moment (12h20 du 15 mai 2011) des centaines de citoyen-nes affluent au siège de l'AMDH à Rabat pour voir la suite à donner aux évènements de ce matin
CONDAMNONS CE NOUVEAU CRIME
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Violences policières contre les manifestants du Mouvement 20 février à Témara
par Ayad Ahram, Asdhom, Paris, 15/5/2011L’ASDHOM a été informée des violences policières exercées aujourd’hui, 15 mai 2011, par les forces de l’ordre marocaines contre les manifestants du Mouvement 20 février à Temara, non loin de Rabat.
Temara qui abrite le siège de la Direction de la surveillance du territoire (DST) n’est en fait qu’un centre de détention secret qui a vu passer plusieurs victimes. Plusieurs témoignages relayés par les associations de défense des droits de l’Homme affirment que ce lieu a servi de centre secret de torture après la promulgation de la loi antiterroriste en 2003 après les attentats terroristes de Casablanca.
Le mouvement du 20 février a marché aujourd’hui sur ce centre pour réclamer sa fermeture et la libération de ses « pensionnaires ». Les forces de l’ordre l’en ont empêché en usant de la violence causant plusieurs blessés (voir en bas la dépêche de l’AFP).
L’ASDHOM soutient les manifestants du 20 février dans leur action et dénonce les violences policières dont ils ont été victimes. Elle dénonce également l’utilisation de ce centre en dehors de tout cadre légal.
Elle interpelle les autorités marocaines pour procéder à la fermeture définitive de ce centre, de faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme qui y sont perpétrées et réhabiliter toutes les victimes y ayant séjourné.
L’ASDHOM rappelle que les autorités marocaines doivent se conformer aux conventions internationales qui interdisent les enlèvements et la mise au secret de personnes ainsi que tout traitement inhumain, cruel et dégradant.
Temara qui abrite le siège de la Direction de la surveillance du territoire (DST) n’est en fait qu’un centre de détention secret qui a vu passer plusieurs victimes. Plusieurs témoignages relayés par les associations de défense des droits de l’Homme affirment que ce lieu a servi de centre secret de torture après la promulgation de la loi antiterroriste en 2003 après les attentats terroristes de Casablanca.
Le mouvement du 20 février a marché aujourd’hui sur ce centre pour réclamer sa fermeture et la libération de ses « pensionnaires ». Les forces de l’ordre l’en ont empêché en usant de la violence causant plusieurs blessés (voir en bas la dépêche de l’AFP).
L’ASDHOM soutient les manifestants du 20 février dans leur action et dénonce les violences policières dont ils ont été victimes. Elle dénonce également l’utilisation de ce centre en dehors de tout cadre légal.
Elle interpelle les autorités marocaines pour procéder à la fermeture définitive de ce centre, de faire la lumière sur les violations des droits de l’Homme qui y sont perpétrées et réhabiliter toutes les victimes y ayant séjourné.
L’ASDHOM rappelle que les autorités marocaines doivent se conformer aux conventions internationales qui interdisent les enlèvements et la mise au secret de personnes ainsi que tout traitement inhumain, cruel et dégradant.
Pour le bureau exécutif
Le secrétaire général
Ayad AHRAM
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Au Maroc, violente répression policière contre des manifestants
Abdelhamid Amine Vice-président de l'association marocaine pour les droits de l'homme (AMDH) |
Ils sont venus demander la fermeture de la prison de Temara près de Rabat au Maroc. Plusieurs ONG, comme Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International, ont dénoncé des violations des droits de l'homme dans ce centre. Une centaine de manifestants se sont regroupés ce dimanche matin 15 mai 2011. Le rassemblement qui n'avait pas été autorisé a été durement réprimé. Il y aurait eu plusieurs blessés, comme l'explique Abdelhamid Amine, vice-président de l'Association marocaine pour les droits de l'homme (AMDH) et membre du Mouvement du 20-Février. Il était ce dimanche matin dans la manifestation.
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