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dimanche 15 mai 2011

Répression à Khouribga

Par Ali Fkir, 13/5/2011
Les ouvriers, victimes des sociétés d'intérim, donc de la précarité du travail légalisée par la moudouana/code du travail depuis 2004, les diplômés enchômagés victimes des politique de l’Etat makhzanien, les victimes des politiques officielles de l’habitat (essentiellement des femmes), sont descendus dans les rues de Khouribga (capitale minière du Maroc), ils auraient empêché les trains de circuler…les forces de répression sont intervenues sauvagement.
Les affrontements, surtout dans les cités ouvrières, se poursuivent toujours (il est exactement, 22 h du 13 mai 2011).
Les ambulances transportent des gens aux hôpitaux et peut-être ailleurs. Nous n’avons pas pu déterminer jusqu’à présent le nombre des victimes.

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Dernières nouvelles, 15/5/2011, 13h
A Khouribga, la capitale minière du Maroc:
Suite aux affrontements qu'a connue la ville toute la nuit du 13/14 mai 2011, on peut signaler:
- Le nombre de blessés serait d'environ 260
- Le nombre de détenus officiellement( jusqu'à 12h du 15 mai): 14 dont 11 ouvriers.
- Les habitant-es auraient arrêté (le samedi après-midi) la circulation des trains transportant le phosphate (la 1ère richesse du pays qui ne profite en aucun cas au peuple marocain en général ni aux masses populaires khouribgaises en particulier).
- Des centaines de citoyen-nes, épaulé-es par les militant-es de l'AMDH, section de Khouribga, ont gardé le samedi soir (jusqu'à 23 du soir) un sit in devant le commissariat de Khouribga exigeant la libération des détenus
           Mobilisons-nous pour :
 - Imposer la libération des détenus
- Exiger que soient satisfaites les revendications légitimes des protestataires qu'on peut résumer ainsi:
      * Titularisation pour les mineurs, victimes de la précarité du travail instituée par la nouvelle moudwana/code de travail depuis 2004
      * Travail pour les jeunes, victimes des politiques de l'Etat et de la faillite de l'économie capitaliste dépendante et makhzenienne
       * Logement décent pour les victimes des politiques antisociales de l'Etat
 LA SOLIDARITE AVEC LES VICTIMES DU MAKHZEN NOUS INTERPELLE
                                        

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