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dimanche 27 mars 2011

Maroc: Des centaines de journalistes manifestent au Maroc

Par LEMONDE.FR avec AFP, 25/3/2011

Pour la seconde fois cette semaine, des centaines de journalistes se sont rassemblés, vendredi 25 mars, au Maroc, à Rabat et à Casablanca, cette fois devant les deux chaînes publiques pour revendiquer une télévision indépendante et l'amélioration de leurs conditions de travail, dans un pays où les médias du service public sont contrôlés par les autorités.
"Nous voulons plus de diversité", "Cessez la marginalisation des compétences", "Le peuple veut une chaîne nationale", scandaient les journalistes devant les sièges des deux télévisions publiques, 2M, à Casablanca, et la Radio télévision marocaine (RTM), à Rabat. "Les programmes de notre chaîne ne reflètent pas la diversité politique, sociologique et culturelle du Maroc. Il n'y a aucun mécanisme de sanction et de contrôle de la direction", a déclaré à l'AFP Abdessamad Bencherif, journaliste à la deuxième chaîne publique à Casablanca. "Il y a un cumul de plusieurs années de médiocrité à cause notamment du manque de professionnalisme."
Mardi, une centaine de personnes, pour la plupart des journalistes de l'agence marocaine MAP, s'étaient déjà rassemblées à Rabat pour revendiquer "l'indépendance éditoriale" et l'amélioration de leurs conditions de travail, une première depuis la création de cette agence.

Manifestation à Casablanca le 20 mars.REUTERS/STR
Ces rassemblements interviennent quelques jours après d'importantes manifestations, dimanche 20 mars, dans plusieurs villes du pays pour réclamer des changements politiques profonds, davantage de démocratie et moins de corruption, et après le discours du roi Mohammed VI du 9 mars, annonçant d'importantes réformes constitutionnelles.
Fondée en 1959, l'agence marocaine MAP (Maghreb Arabe Press) est souvent critiquée pour sa proximité avec le pouvoir, aussi bien par la presse marocaine que par des ONG. Selon le secrétaire général du Syndicat de la presse marocaine (SNPM), Younès Moujahid, "le contribuable finance ces médias publics, mais ces derniers sont au service du pouvoir officiel".

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