Voici un enregistrement ancien, mais toujours d'actualité aujourd'hui, où les femmes et les hommes amazighs de l'Atlas s'en prennent aux politiques de l'Etat :
"- Pas d'école, pas d'hôpital...
- La langue amazigh non institutionnalisée
- Le français et l'arabe restent les langues utilisées par les officiels
- Pas de routes, pas de cars, pas de taxis...
- Pas de moyens de transport
- La participation aux élections est imposée
- Rien de nouveau en faveur des habitant-es de la région depuis "l'indépendance"
- les gens meurent à petit feu
- La femme et l'homme, même combat..."
L'institutionnalisation de la langue amazigh en tant que langue officielle à côté de la langue arabe est incontournable.
L'émancipation de la culture amazigh en tant que composante de la culture nationale pluriel est impérative.
Le désenclavement des régions marginalisées ne peut attendre
La liberté, les droits politiques, sociaux, économiques et culturels s'acquièrent par la résistance, par la lutte, par le sacrifice, par la démakhzanisation de la société...
L'étendard du combat pour la vérité, pour la justice pour la libération, pour un MAROC NOUVEAU nous interpelle
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