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vendredi 9 octobre 2009

Les cinq militants sahraouis des droits humains ont été libérés

par Association internationale de juristes pour le Sahara Occidental & Comité Contre la Torture de Dakhla. Traduit par Esteban G. et édité par Fausto Giudice, Tlaxcala

LES CINQ MILITANTS SAHARAOUIS DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS ONT ÉTÉ LIBÉRÉS à la Frontière du Sud du Sahara Occidental. ILS ONT ÉTÉ EXPULSÉS DE LA ZONE FRONTALIÈRE ET SONT INTERDITS DE SE RENDRE EN MAURITANIE.

SIDI MOHAMMED DADDACH, Président du CODAPSO (Comité pour l'Autodétermination du Sahara Occidental) ; AHMED SBAI, Membre de la Ligue de Protection des Prisonniers Politiques ; LARBI MESSAOUD, Membre du CODESA (Comité pour les Disparus Sahraouis) ; BRAHIM EL ISMAILI, Président du Comité pour la Protection de la Mémoire Sahraouie ; ATIGU BARRAY, militant des droits humains à Dakhla

Le groupe des cinq défenseurs sahraouis des droits humains qui avaient été arrêtés par l'armée marocaine à la frontière Sud du Territoire Non Autonome du Sahara Occidental, occupé par le Maroc, a été LIBÉRÉ hier après-midi (06/10/2009) à 16 h.

À 2h du matin les militaires marocains qui avaient arrêté de façon illégale les défenseurs des droits humains sahraouis, au poste frontière bien connu avec la Mauritanie au sud du Sahara Occidental, à hauteur du « Mur », leurs ont interdit de se rendre en Mauritanie.

Durant leur détention, les militants sahraouis ont été isolés les uns des autres, et ont été insultés et menacés par les militaires marocains, Ils ont été interrogés individuellement sur des questions concernant leurs activités et leurs actions en tant que défenseurs des droits humains, sur leurs opinions politiques, et sur leur défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

À 1 h 55, ils ont été expulsés violemment du lieu où ils étaient retenus prisonniers, le véhicule dans lequel ils voyageaient leur a été confisqué, et c’est sous la menace qu’ils ont été interdits de passer en Mauritanie avec tous leurs documents personnels, chacun recevant l’ordre de retourner au lieu d'où il était venu.

Après avoir bafoué, entre autres, le droit de transit des militants sahraouis, le corps armé marocain les a abandonnés dans la zone désertique, obligeant les militants à marcher en pleine nuit et à travers le désert jusqu'à une petite agglomération dans laquelle ils ont pu trouver un taxi qui les a transportés vers la ville sahraouie occupée de Dakhla.

L'armée marocaine et la police ont suivi le taxi depuis son départ jusqu'à la ville de Dakhla. Une fois arrivés, les militants ont été de nouveau interpellés par la police marocaine installée dans cette ville, et c’est après un long interrogatoire qu’ils ont reçu l’ordre de quitter la ville rapidement.

À cette heure (matinée du 07/10/2009), le groupe des cinq militants sahraouis se trouve dans la maison d'ATIGU BARRAY, qui est entièrement surveillée et cernée par la police, empêchant tout mouvement des Sahraouis, sauf pour un déplacement vers la ville d’El Ayoune.










Liberados los cinco activistas saharauis de derechos humanos
por Asociación internacional de juristas por el Sáhara Occidental y Comité Contra la Tortura de Dajla

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