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jeudi 8 octobre 2009

Ben Barka : le juge refuse de coopérer avec Interpol


Par RFI, article publié le 08/10/2009


Photo : Mehdi Ben Barka, en 1959 à Casablanca.(Photo : AFP)

Dans une lettre adressée au Parquet de Paris, le juge Ramaël chargé de l'enquête sur la disparition de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka en 1965 a refusé de fournir les renseignements demandés par Interpol, déclarant qu'il ne se prêterait pas à de possibles manoeuvres « politiques ».

L'organisation avait réclamé la semaine dernière des compléments d'information afin de pouvoir exécuter les mandats d'arrêts internationaux contre quatre personnalités marocaines.
Le juge Ramaël ne mâche pas ses mots pour répondre aux demandes d'Interpol. Dans un document adressé au Parquet, il estime que ce serait « hypocrite » de sa part de fournir les renseignements qu'on lui demande. « Hypocrite et inutile, écrit-il, parce qu'Interpol évoque des intérêts politiques et diplomatiques pour justifier le blocage des mandats ». Avec ces considérations, « fournir plus d'éléments n'a aucun sens », sous-entend Patrick Ramaël dans son courrier.
Affaire d'Etat
Quarante-quatre ans après les faits, il est aujourd'hui admis que la disparition de l'opposant implique des hommes des services du roi Hassan II et des policiers français, et qu'au delà de l'affaire criminelle, il s'agit aussi d'une affaire d'Etat. Pour l'heure, en tout cas avec cette décision du juge, les mandats d'arrêts internationaux restent bloqués. Les quatre personnalités marocaines visées par l'enquête, et notamment le chef de la gendarmerie royale, peuvent donc voyager sans être inquiétées.

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