Pierre Galand a affirmé, hier à Bruxelles,
que les derniers mois ont été «essentiels» pour la cause sahraouie,
regrettant, toutefois, que le Conseil de sécurité de l'ONU n’ait pas
établi un échéancier pour l’organisation du référendum
d’autodétermination au Sahara occidental.
12/5/2016 | 0:00
«Il y a un grand éveil de la communauté internationale. Les derniers
mois ont été essentiels pour la cause sahraouie», a déclaré M. Galand à
l’APS, en marge de la semaine d’hommage aux prisonniers politiques
sahraouis organisée depuis lundi à l’Université libre de Bruxelles.
Pour M. Galand, également président du comité belge de soutien au peuple sahraoui, le jugement rendu le 10 décembre dernier par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a annulé l’accord agricole conclu en 2012 entre le Maroc et l’UE au motif que l’accord s’appliquait au Sahara occidental occupé, la visite du Secrétaire général de l’ONU dans la région et la prolongation du mandat de la Minurso au grand dam du Maroc constituent «des avancées significatives».
Pour M. Galand, également président du comité belge de soutien au peuple sahraoui, le jugement rendu le 10 décembre dernier par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a annulé l’accord agricole conclu en 2012 entre le Maroc et l’UE au motif que l’accord s’appliquait au Sahara occidental occupé, la visite du Secrétaire général de l’ONU dans la région et la prolongation du mandat de la Minurso au grand dam du Maroc constituent «des avancées significatives».
«Les Marocains sont,
actuellement, très contrariés, car la communauté internationale ne
s’est pas ralliée derrière le Maroc, mais elle a soutenu les Nations
unies», a-t-il estimé, se félicitant de la position du Conseil de
sécurité de l’ONU qui «a réaffirmé que ce qu’a fait le Secrétaire
général est tout à fait cohérent, et dans le cadre de sa mission». Le
président de l’EUCOCO s’est «réjoui», en outre, de la décision du
Conseil de sécurité de l’ONU de prolonger le mandat de la Minurso et
d’exiger le rétablissement de cette mission dans la plénitude de ses
fonctions, dans un délai de trois mois. «Le Conseil lui-même s’est saisi
du rapport du Secrétaire général et a fait lui-même la démarche pour
rétablir la Minurso, pour pouvoir avancer. Je me réjouis que le Conseil
de sécurité ait pris la dimension du problème et exiger que dans les 90
jours, le mandat de la Minurso soit reprécisé et son effectif soit
ramené, et que si jamais le Maroc n’obtempère pas à cette injonction, le
Conseil prendra des mesures ad hoc», a-t-il affirmé.
La résolution du Conseil de sécurité réaffirme le droit des Sahraouis à l’autodétermination
Le Conseil de sécurité a adopté, le 29 avril dernier, une résolution présentée par les États-Unis et prolongeant jusqu’à fin avril 2017 la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso). Soutenue par dix des 15 pays membres du Conseil de sécurité, la résolution laisse un délai de trois mois au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour faire savoir au Conseil s’il estime que la mission a été rétablie dans sa pleine capacité. Si ce n’est pas le cas, le Conseil entend «examiner les meilleurs moyens pour parvenir à cet objectif», selon le texte. «Je trouve que la résolution du Conseil de sécurité réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination de manière très claire. Elle réaffirme également que la Minurso a bien le mandat pour mener à son terme une négociation qui permette le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il souligné.
Cependant, le président de l’EUCOCO regrette que le Conseil de sécurité ne soit pas allé plus loin pour faire respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. «Nous pensions qu’après la visite du Secrétaire général de l’ONU dans la région et ses propos, il y aurait un échéancier pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, mais ce n’est pas le cas. Il n’y a pas eu, non plus, extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme : voilà, donc, deux autres combats que nous allons continuer à mener», a-t-il affirmé. La résolution 2016 du Conseil de sécurité, a-t-il poursuivi, sera celle sur laquelle on peut fonder le combat et la légitimité de notre action en faveur du peuple sahraoui.
Selon Pierre Galand, cette résolution «donne au peuple sahraoui, s’il n’y a pas de progrès, la légitimité de recourir aux autres moyens pour obtenir qu’on respecte ses droits fondamentaux». Réitérant son engagement à soutenir la cause sahraouie et à poursuivre sa lutte pacifique pour la mise en application du droit de son peuple à l’autodétermination, le président de l’Eucoco a dénoncé l’attitude de certains pays européens vis-à vis de ce conflit, notamment celle de la France qui, a-t-il dit, «joue un jeu contraire à la légalité internationale».
La résolution du Conseil de sécurité réaffirme le droit des Sahraouis à l’autodétermination
Le Conseil de sécurité a adopté, le 29 avril dernier, une résolution présentée par les États-Unis et prolongeant jusqu’à fin avril 2017 la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso). Soutenue par dix des 15 pays membres du Conseil de sécurité, la résolution laisse un délai de trois mois au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour faire savoir au Conseil s’il estime que la mission a été rétablie dans sa pleine capacité. Si ce n’est pas le cas, le Conseil entend «examiner les meilleurs moyens pour parvenir à cet objectif», selon le texte. «Je trouve que la résolution du Conseil de sécurité réaffirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination de manière très claire. Elle réaffirme également que la Minurso a bien le mandat pour mener à son terme une négociation qui permette le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il souligné.
Cependant, le président de l’EUCOCO regrette que le Conseil de sécurité ne soit pas allé plus loin pour faire respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. «Nous pensions qu’après la visite du Secrétaire général de l’ONU dans la région et ses propos, il y aurait un échéancier pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, mais ce n’est pas le cas. Il n’y a pas eu, non plus, extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme : voilà, donc, deux autres combats que nous allons continuer à mener», a-t-il affirmé. La résolution 2016 du Conseil de sécurité, a-t-il poursuivi, sera celle sur laquelle on peut fonder le combat et la légitimité de notre action en faveur du peuple sahraoui.
Selon Pierre Galand, cette résolution «donne au peuple sahraoui, s’il n’y a pas de progrès, la légitimité de recourir aux autres moyens pour obtenir qu’on respecte ses droits fondamentaux». Réitérant son engagement à soutenir la cause sahraouie et à poursuivre sa lutte pacifique pour la mise en application du droit de son peuple à l’autodétermination, le président de l’Eucoco a dénoncé l’attitude de certains pays européens vis-à vis de ce conflit, notamment celle de la France qui, a-t-il dit, «joue un jeu contraire à la légalité internationale».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire