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samedi 14 mai 2016

Sahara occidental Le soutien du Parti de gauche suédois

le 10/5/16 

Ue Parti de gauche suédois a demandé au gouvernement  de son pays de reconnaître la République  sahraouie,  pour contribuer à trouver une solution pacifique au conflit du Sahara occidental,a rapporté hier l’APS citant l’agence sahraouie SPS. 

«La reconnaissance » officielle de la République sahraouie par « le gouvernement suédois  est la meilleure contribution que peut apporter son pays pour trouver une solution  pacifique au conflit au Sahara occidental », occupé par le Maroc depuis 40 ans,  et «une initiative qui pourrait encourager d’autres pays à prendre la même décision », a souligné le Parti suédois dans un communiqué.


«La Suède doit œuvrer pour l’organisation d’un référendum permettant  au peuple sahraoui de disposer de lui-même de son avenir » et de travailler en collaboration  avec l’Union africaine (UA) au renforcement de l’ «isolement du Maroc au niveau  international », a ajouté le parti politique à l’issue de son Congrès général.
Le parti suédois a également appelé à l’exercice «de sanctions économiques contre le Maroc afin de mettre fin à son occupation du Sahara occidental et  travailler pour renforcer l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis ».   
  
Des universitaires slovènes chez les réfugiés
Par ailleurs, des experts en relations internationales et sciences politiques de Slovénie ont relevé la nécessité d’un changement radical pour sortir la question sahraouie de l’impasse. La situation que vivent les réfugiés sahraouis depuis plus de 25 ans  interpelle à l’effet d’un changement radical pour sortir la question sahraouie de l’impasse, ont affirmé les membres d’une délégation académique slovène en  marge d’une rencontre à Alger avec les représentants du collectif des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui, à l’issue d’une visite dans les  camps de réfugiés et dans les territoires sahraouis libérés.
Le sociologue Simon Dreven a mis en en relief l’importance d’une action de sensibilisation au niveau international, face à la situation tragique que vivent les Sahraouis tant dans les camps de  réfugiés que dans les territoires sahraouis occupés. Il a  expliqué avoir perçu un degré de maturité politique chez les  Sahraouis dans les camps de réfugiés. Ils fondent de grands espoirs sur une  action de la communauté internationale, de l’Europe notamment pour trouver  une solution en faveur de l’aboutissement de leur cause juste. Une autre intervenante, l’experte en relations internationales de la faculté de sociologie Cvetka Poprask, a de son côté salué le rôle  de la femme sahraouie qui dénote à son avis, une grande maturité politique.
Elle a insisté sur la nécessité de sensibiliser les sociétés européennes  à l’histoire de la cause sahraouie et son statut juridique au niveau international  ainsi qu’aux souffrances endurées par les Sahraouis du fait de cette situation. La sociologue Rok Ramsak a évoqué les effets sociaux des mines  ensevelies par l’occupant marocain et que les eaux de pluie ont entraînées vers  les territoires libérées, soulignant la nécessité de dénoncer cette autre forme  de violation des droits de l’homme et de mettre la communauté internationale  devant ces responsabilités. Rappelant les préjudices subis par les réfugiés sahraouis en  raison des intempéries, il a déclaré «ce que nous avons constaté de visu dépasse  tout ce qui a été rapporté par les médias »  soulignant l’urgence d’une aide  humanitaire internationale.
La délégation slovène a effectué récemment une visite dans les camps  de réfugiés sahraouis dans le cadre d’un projet d’étude intitulé «L’histoire  du peuple sahraoui oublié » menée par la faculté des sciences sociales.   En 1963, l’Onu a inscrit le Sahara occidental sur sa liste des territoires non-autonomes et il y figure toujours. Le 20 décembre 1966, l’Assemblée générale  de l’Onu a réaffirmé le «droit inaliénable » du peuple du Sahara occidental à  l’autodétermination. Dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental a été envahi par le Maroc en 1975 après que l’Espagne s’y soit retirée.
   
R. I.

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