Ban Kimoon a démenti avoir été représenté au Forum de Crans-Montana à Dakhla
Par MT, liberté Algérie, 17/3/2015
Dans une note adressée aux correspondants de presse, l'ONU a
pris le soin de préciser que son secrétaire général “a été invité à ce
forum, mais a informé son président qu'il ne pouvait pas y assister”. La
même source a ajouté que Ban Ki-moon “n'a pas délégué M. Philippe
Douste-Blazy ou quelqu'un d'autre pour le représenter, lui ou les
Nations unies”.
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Aussi, l’ONU a mis l’accent sur le fait que Philippe Douste-Blazy, qui
occupe le poste de conseiller spécial du secrétaire général sur les
financements innovants, participe au forum “exclusivement à titre
privé”. La note de presse des Nations unies rappelle également : “Alors
que Dakhla est décrite dans les matériaux du forum comme étant une ville
du Maroc, le statut définitif du Sahara occidental fait l'objet d'un
processus de négociations mené sous les auspices du secrétaire général,
conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies.” Cette
précision de l’ONU prend toute son importance à l’approche de la réunion
du Conseil de sécurité, prévue à la fin du mois, pour statuer sur le
mandat de la Minurso, quant à son renouvellement et également
l’introduction de mécanismes de contrôle des droits de l’homme au Sahara
occidental.
Par ailleurs, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et
africaines, Abdelkader Messahel, a interpellé samedi soir le Conseil de
sécurité des Nations unies pour qu’il assume ses responsabilités quant à
la nécessité de parachever le processus de décolonisation du Sahara
occidental. “Le Conseil de sécurité doit prendre ses responsabilités
quant au parachèvement du processus de décolonisation du Sahara
occidental”, a indiqué M. Messahel, qui était l'invité de l'émission
“Sur le fil” de la chaîne Canal Algérie de la Télévision nationale. Il a
notamment rappelé que l'autodétermination est l'un des “principes
fondamentaux et clés” de la charte des Nations unies consacrant le choix
des peuples de disposer d'eux-mêmes. Le numéro deux du MAE a précisé
que “la responsabilité est sur le Conseil de sécurité, et c'est à ses
membres de faire aboutir le processus tel qu'il est défini et décrit par
les Nations unies”, ajoutant qu'“il reste à ce dernier lors de sa
prochaine réunion à mettre les mécanismes et les moyens pour faire en
sorte que ce processus puisse aboutir”. Il a appelé à ce propos le
Conseil de sécurité à “faire pression sur les uns et les autres pour
faire aboutir le processus qui était engagé, à savoir l'organisation
d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui”.
Dans ses différentes résolutions, l'ONU a toujours appelé les deux
parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario) à continuer à œuvrer
sous son égide, à travers des négociations directes et sans préalable, à
une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable,
garantissant le droit du peuple du Sahara occidental à
l'autodétermination
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