AFPS, jeudi 19 /3/2015
Netanyahou a donc gagné son pari en s’imposant comme champion de son camp
d’extrémistes aux dépens de ses proches alliés.
Dans les derniers moments de la campagne, il a « réussi » son « coup politique » et dit clairement non à l’Etat palestinien, oui au blocus permanent de Gaza, oui à l’extension sans limite de la colonisation.
Le jour même de l’élection, il sonnait l’alarme en direction des colons à coup de tweets racistes : « Attention les Arabes votent en masse ! ». Auprès de l’électorat de droite, il est celui qui a osé s’inviter et s’imposer aux côtés de François Hollande le 11 janvier, celui qui a réussi à défier Barack Obama devant le Congrès américain en appelant au refus de tout accord sur le nucléaire iranien. L’homme fort auquel personne ne peut résister, le symbole d’un Israël dans la toute puissance.
Il n’y avait certes pas d’alternative sérieuse pour un règlement du conflit sur la base du droit avec, au « centre gauche », une « Union sioniste » qui reprochait à Netanyahou de n’avoir pas réglé le « problème de Gaza » l’été dernier, et nous n’avions pas grand chose à attendre de ces élections. Sinon de savoir à quelle hauteur se jouerait l’entrée en scène de la coalition judéo-arabe. Son réel succès mérite d’être souligné et salué et contribuera à changer la donne pour ceux que la société marginalise, Palestiniens d’Israël et victimes de la crise sociale.
Ces élections auront au moins le mérite d’avoir apporté une véritable clarification. On ne peut plus désormais faire mine de ne pas savoir ce que cherche Netanyahou : empêcher la solution à deux Etats et annexer l’essentiel de la Palestine.
La France, comme ses partenaires de l’UE, est désormais au pied du mur. Elle voit tous les jours où conduit l’ivresse de la force qui fait refuser, le lendemain même de l’élection, l’entrée à Gaza d’une délégation de parlementaires européens et détruire une vingtaine de structures agricoles dans la vallée du Jourdain.
Elle n’a d’autre alternative, sauf à céder devant la force, que de sanctionner une politique qui méprise le droit international comme le droit des peuples et ne peut mener qu’à l’abîme.
La France va devoir très vite dire par exemple si elle laisse des entreprises françaises, Safege et Poma, aider les colons à faire main basse sur la ville de Jérusalem. Et si elle accepte de faire comme si elle n’avait pas entendu Netanyahou dire non à l’Etat de Palestine. Elle doit au contraire reconnaître immédiatement l’Etat de Palestine sur les frontières du 4 juin 1967.
Le Bureau National
Dans les derniers moments de la campagne, il a « réussi » son « coup politique » et dit clairement non à l’Etat palestinien, oui au blocus permanent de Gaza, oui à l’extension sans limite de la colonisation.
Le jour même de l’élection, il sonnait l’alarme en direction des colons à coup de tweets racistes : « Attention les Arabes votent en masse ! ». Auprès de l’électorat de droite, il est celui qui a osé s’inviter et s’imposer aux côtés de François Hollande le 11 janvier, celui qui a réussi à défier Barack Obama devant le Congrès américain en appelant au refus de tout accord sur le nucléaire iranien. L’homme fort auquel personne ne peut résister, le symbole d’un Israël dans la toute puissance.
Il n’y avait certes pas d’alternative sérieuse pour un règlement du conflit sur la base du droit avec, au « centre gauche », une « Union sioniste » qui reprochait à Netanyahou de n’avoir pas réglé le « problème de Gaza » l’été dernier, et nous n’avions pas grand chose à attendre de ces élections. Sinon de savoir à quelle hauteur se jouerait l’entrée en scène de la coalition judéo-arabe. Son réel succès mérite d’être souligné et salué et contribuera à changer la donne pour ceux que la société marginalise, Palestiniens d’Israël et victimes de la crise sociale.
Ces élections auront au moins le mérite d’avoir apporté une véritable clarification. On ne peut plus désormais faire mine de ne pas savoir ce que cherche Netanyahou : empêcher la solution à deux Etats et annexer l’essentiel de la Palestine.
La France, comme ses partenaires de l’UE, est désormais au pied du mur. Elle voit tous les jours où conduit l’ivresse de la force qui fait refuser, le lendemain même de l’élection, l’entrée à Gaza d’une délégation de parlementaires européens et détruire une vingtaine de structures agricoles dans la vallée du Jourdain.
Elle n’a d’autre alternative, sauf à céder devant la force, que de sanctionner une politique qui méprise le droit international comme le droit des peuples et ne peut mener qu’à l’abîme.
La France va devoir très vite dire par exemple si elle laisse des entreprises françaises, Safege et Poma, aider les colons à faire main basse sur la ville de Jérusalem. Et si elle accepte de faire comme si elle n’avait pas entendu Netanyahou dire non à l’Etat de Palestine. Elle doit au contraire reconnaître immédiatement l’Etat de Palestine sur les frontières du 4 juin 1967.
Le Bureau National
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