L'Association américaine des juristes a exhorté la France à ne pas s’opposer à
l’inclusion d’un chapitre portant sur la protection des droits de l'homme dans
le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum
au Sahara occidental (MINURSO).
Salaheddine Mezouar,
le MAE marocain avec Laurent Fabius, MAE français.
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Salaheddine Mezouar,
le MAE marocain avec Laurent Fabius, MAE français. |
"L'Association a pris note avec intérêt de
l’annonce faite par le Haut-Commissaire aux droits de l’homme concernant
l’envoi prochain d’une mission technique au Sahara Occidental", indique
l'Association dans une déclaration rendue publique, mercredi à Genève, à
l'occasion de la 28ème session du Conseil onusien des droits de l'homme qui se
déroulent du 2 au 27 mars.
L’Association a invité les membres du Conseil des
droits de l'homme à "prendre connaissance du rapport qui sera établi par
la mission technique et a recommandé à la France de ne pas s’opposer à
l’inclusion d’un chapitre sur les droits humains dans le mandat de la
MINURSO". Pour l'Association, "les persistantes et graves violations
des libertés et droits fondamentaux commises par le Royaume du Maroc dans le
territoire du Sahara occidental, illégalement occupé depuis quarante ans, ne
peuvent pas se poursuivre impunément".
Elle a appelé la communauté internationale à
"ne pas se limiter à accompagner un processus que l’occupant souhaite voir
se conclure par une annexion, comme seule issue".L'Association américaine
a rappelé que "le territoire non autonome du Sahara occidental est inscrit
en tant que tel sur la liste du Comité spécial pour la décolonisation depuis 1963 et que le
Royaume du Maroc n’ayant pas la qualité de puissance administrante et ne se
soumettant d’ailleurs pas aux obligations prévues par l’article 73 de la
Charte, ne peut être que considéré comme une puissance occupante soumise aux
normes du droit international, y compris le droit international
humanitaire".
APS
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