L'évolution de la situation au Maroc suscite une profonde inquiétude chez les démocrates et progressistes marocains et français.
Le régime a fait le choix de renforcer la répression à l'égard de tous celles et ceux qui contestent sa politique, tant en matière économique et sociale que dans le domaine des droits humains.
Sont particulièrement visés les militants des associations de défense des droits de l'homme comme l'AMDH, la LMDHH, Amnesty International-Maroc, Freedom-now, ATTAC-MAROC...
Le rapport d'Human Right Watch de 2012 relate de nombreux cas de répression et de violences subies par les militants et les populations marocaines.
L'usage de la torture est mentionné dans le rapport 2013 du rapporteur spécial de l'ONU. Le nombre de prisonniers politiques ne cesse d'augmenter. La mort récente de l'un d'entre eux après une grève de la faim constitue un véritable crime. La condamnation à deux ans de prison de Wafaa Charaf, jeune militante, pour avoir soutenu des salariées licenciées pour activité syndicale, et dénoncé la responsabilité de la police dans son enlèvement, est un véritable déni de justice.
La corruption reste endémique
Par ailleurs, la montée du mécontentement des Marocains face aux conséquences de la politique libérale du régime ne peut plus être ignorée. Le 29 octobre, une grève générale des salariés et diplômés-chômeurs a été lancée par l'ensemble des syndicats et a connu un grand succès.
Enfin, le Roi, dans une interview récente, s'en prend violemment à tous ceux qui contestent sa politique d'occupation au Sahara occidental et les qualifie à plusieurs reprises « de traîtres à la Patrie ».
Dans ces conditions, le Forum mondial des droits de l'homme qui doit se tenir à Marrakech du 27 au 30 novembre s'apparente à une tentative de diversion, pour masquer et faire oublier la réalité de la politique liberticide du régime. Les autorités françaises ne peuvent cautionner et se prêter à une telle opération de camouflage.
Le Maroc ne peut pas continuer à s'enfoncer dans la spirale de la répression qui renverrait le pays à ses pires années noires.
Le Maroc, allié de la France, partenaire stratégique de l'OTAN, ne doit bénéficier d'aucune complaisance d'aucune sorte.
Les liens étroits qu'il entretient avec l'UE à travers l'accord d'association, lui imposent de respecter les droits de l'homme. Jusqu'à quand l'UE va-t-elle accepter de fermer les yeux sur leur violations répétées ? Si aucune amélioration se fait jour, cet accord doit être suspendu.
Le PCF renouvelle son soutien et sa solidarité à tous les démocrates et progressistes marocains qui luttent, dans des conditions difficiles, pour un Maroc démocratique et de justice sociale.
Sont particulièrement visés les militants des associations de défense des droits de l'homme comme l'AMDH, la LMDHH, Amnesty International-Maroc, Freedom-now, ATTAC-MAROC...
Le rapport d'Human Right Watch de 2012 relate de nombreux cas de répression et de violences subies par les militants et les populations marocaines.
L'usage de la torture est mentionné dans le rapport 2013 du rapporteur spécial de l'ONU. Le nombre de prisonniers politiques ne cesse d'augmenter. La mort récente de l'un d'entre eux après une grève de la faim constitue un véritable crime. La condamnation à deux ans de prison de Wafaa Charaf, jeune militante, pour avoir soutenu des salariées licenciées pour activité syndicale, et dénoncé la responsabilité de la police dans son enlèvement, est un véritable déni de justice.
La corruption reste endémique
Par ailleurs, la montée du mécontentement des Marocains face aux conséquences de la politique libérale du régime ne peut plus être ignorée. Le 29 octobre, une grève générale des salariés et diplômés-chômeurs a été lancée par l'ensemble des syndicats et a connu un grand succès.
Enfin, le Roi, dans une interview récente, s'en prend violemment à tous ceux qui contestent sa politique d'occupation au Sahara occidental et les qualifie à plusieurs reprises « de traîtres à la Patrie ».
Dans ces conditions, le Forum mondial des droits de l'homme qui doit se tenir à Marrakech du 27 au 30 novembre s'apparente à une tentative de diversion, pour masquer et faire oublier la réalité de la politique liberticide du régime. Les autorités françaises ne peuvent cautionner et se prêter à une telle opération de camouflage.
Le Maroc ne peut pas continuer à s'enfoncer dans la spirale de la répression qui renverrait le pays à ses pires années noires.
Le Maroc, allié de la France, partenaire stratégique de l'OTAN, ne doit bénéficier d'aucune complaisance d'aucune sorte.
Les liens étroits qu'il entretient avec l'UE à travers l'accord d'association, lui imposent de respecter les droits de l'homme. Jusqu'à quand l'UE va-t-elle accepter de fermer les yeux sur leur violations répétées ? Si aucune amélioration se fait jour, cet accord doit être suspendu.
Le PCF renouvelle son soutien et sa solidarité à tous les démocrates et progressistes marocains qui luttent, dans des conditions difficiles, pour un Maroc démocratique et de justice sociale.
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