Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz a
regretté, dans une lettre au Haut Commissaire des Nations Unies aux
droits de l'homme, M. Zeid Ra'ad al Hussein, que "la mission des Nations
Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) demeure la
seule mission de maintien de la paix des Nations Unies dépourvue de
surveillance des droits de l'homme".
"Le fait que la MINURSO demeure la seule mission des missions de l'ONU
de maintien de la paix dans le monde mises en place depuis 1978, qui
fonctionne sans composante de surveillance des droits de l'homme, est
une atteinte à la crédibilité de l'Organisation des Nations unies", a
estimé le président Mohamed Abdelaziz, dans sa lettre à M. Al Hussein,
dont une copie est parvenue à SPS.
Il a également relevé la détérioration croissante de la situation des
droits de l’homme à l'intérieur du Sahara Occidental occupé où les
civils sahraouis sont soumis depuis plus de 40 ans à de graves
violations des droits de l'homme commises par le Maroc, tel que
rapportées et documentées par les Nations Unies, le HCDH, Amnesty
International, Human Rights Watch et RFK Center for Human Rights et de
la justice.
Le président de la République a réaffirmé la volonté du Front Polisario à
coopérer avec le Haut Commissariat pour l’amélioration de la situation
des droits de l’homme, en signe de l’attachement de la partie sahraouie
aux droits de l'homme dans la transparence et la justice.
A cet égard, le président sahraoui, a souhaité que cette initiative par
le Polisario "encouragera le gouvernement marocain pour afficher un
engagement similaire pour les droits humains du peuple sahraoui".
Le président de la République a exprimé sa "grave préoccupation"
concernant les récentes révélations sous le pseudonyme de
"Chris_coleman24", selon lesquelles, la Mission permanente du Maroc
auprès de l'ONU à Genève tente d'influencer les responsables au sein du
HCDH.
Dans ce contexte, il a appelé le HCDH à assurer le respect des droits de
l'homme au Sahara occidental, dont le droit du peuple sahraoui à la
liberté de mouvement et d'expression qui sont indispensables à
l'exercice du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara
occidental. (SPS)
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