Voici les dernières mises à jour de notre article
publié hier par Mamfakinch concernant l’arrestation d’une trentaine de
militants migrants subsaharien et le traitement inhumain qu’ils
subissent :
D’après M. Amari de la section d’Oujda de l’AMDH les migrants ont été transportés par la police hier soir aux alentours de 19h depuis le commissariat central d’Oujda ou ils avaient été transférés la veille depuis Rabat, vers une caserne des forces auxiliaires qui se situent à quelques mètres seulement de la frontière algérienne. Les migrants, une trentaine, seraient restés là, regroupés dans la cour de la caserne, menottés, dans le froid, sans nourriture depuis 24h qu’ils avaient été arrêtés à Rabat le soir du mardi. Ils auraient été rejoints en milieu de soirée par un autre groupe de migrants, menottés eux aussi, venus de Nador et Houseima. L’AMDH estime leur nombre à 22.
A 01h30, le matin du jeudi, les migrants sont sommés par des militaires du poste frontière de quitter la caserne et de marcher vers la frontière. « Vous allez tous marcher jusqu’à l’autre bord » leur cria un militaire, nous décrie M. Eric William, un migrant camerounais faisant partie du groupe et que nous avons pu joindre par téléphone. « La frontière à cet endroit est une rivière asséchée. Au bout de quelques mètres de marche dans le noir ils durent vite se retrouver nez à nez avec les gardes-frontières algériens à l’autre côté du oued, » nous explique notre contact à Oujda. Après quelques mètres de marche dans le noir les migrants affirment que les militaires algériens ont tiré plusieurs balles dans l’air pour les dissuader de traverser. Dans la panique, les migrants durent se disperser le long du oued.
Un groupe a dû marcher plusieurs heures dans la direction du Maroc dans l’espoir de retrouver la route nationale numéro 6, leur seul espoir à cet endroit de retrouver de l’aide, nous explique toujours notre contact à l’AMDH.
Certains portables, restés « miraculeusement chargés, » nous explique l’un des migrants, leur ont permis d’entrer enfin en contact avec des militants de l’AMDH à Oujda. Ceux-là même qui avaient essayé de leur apporter à manger la veille.
Des militants, dont M. Amari, purent les rejoindre vers 2h45 sur la route nationale. Ils les accompagnèrent à pied jusqu’à Oujda qui se trouvait à 11km de là.
Parmi les migrants, l’AMDH a pu identifier deux mineurs âgés respectivement de 16 et 17 ans.
Les migrants sont actuellement regroupés près du campus de la faculté de Oujda, dans la forêt de Sidi Maafa ainsi qu’au nord de Hay Salam ou ils ont pris refuge à proximité de la faculté des Lettres.
Nous avons tenté de joindre un responsable au ministère de l’intérieur pour une déclaration à propos cette histoire mais sans succès.
Nous vous tiendrons au courant dès réception de nouvelles informations.
D’après M. Amari de la section d’Oujda de l’AMDH les migrants ont été transportés par la police hier soir aux alentours de 19h depuis le commissariat central d’Oujda ou ils avaient été transférés la veille depuis Rabat, vers une caserne des forces auxiliaires qui se situent à quelques mètres seulement de la frontière algérienne. Les migrants, une trentaine, seraient restés là, regroupés dans la cour de la caserne, menottés, dans le froid, sans nourriture depuis 24h qu’ils avaient été arrêtés à Rabat le soir du mardi. Ils auraient été rejoints en milieu de soirée par un autre groupe de migrants, menottés eux aussi, venus de Nador et Houseima. L’AMDH estime leur nombre à 22.
A 01h30, le matin du jeudi, les migrants sont sommés par des militaires du poste frontière de quitter la caserne et de marcher vers la frontière. « Vous allez tous marcher jusqu’à l’autre bord » leur cria un militaire, nous décrie M. Eric William, un migrant camerounais faisant partie du groupe et que nous avons pu joindre par téléphone. « La frontière à cet endroit est une rivière asséchée. Au bout de quelques mètres de marche dans le noir ils durent vite se retrouver nez à nez avec les gardes-frontières algériens à l’autre côté du oued, » nous explique notre contact à Oujda. Après quelques mètres de marche dans le noir les migrants affirment que les militaires algériens ont tiré plusieurs balles dans l’air pour les dissuader de traverser. Dans la panique, les migrants durent se disperser le long du oued.
Un groupe a dû marcher plusieurs heures dans la direction du Maroc dans l’espoir de retrouver la route nationale numéro 6, leur seul espoir à cet endroit de retrouver de l’aide, nous explique toujours notre contact à l’AMDH.
Certains portables, restés « miraculeusement chargés, » nous explique l’un des migrants, leur ont permis d’entrer enfin en contact avec des militants de l’AMDH à Oujda. Ceux-là même qui avaient essayé de leur apporter à manger la veille.
Des militants, dont M. Amari, purent les rejoindre vers 2h45 sur la route nationale. Ils les accompagnèrent à pied jusqu’à Oujda qui se trouvait à 11km de là.
Parmi les migrants, l’AMDH a pu identifier deux mineurs âgés respectivement de 16 et 17 ans.
Les migrants sont actuellement regroupés près du campus de la faculté de Oujda, dans la forêt de Sidi Maafa ainsi qu’au nord de Hay Salam ou ils ont pris refuge à proximité de la faculté des Lettres.
Nous avons tenté de joindre un responsable au ministère de l’intérieur pour une déclaration à propos cette histoire mais sans succès.
Nous vous tiendrons au courant dès réception de nouvelles informations.
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