De : Jacques Fath, 29/10/2012
COMMUNIQUE DE
PRESSE DU PCF
Coup sur coup, la justice
marocaine a frappé, en choisissant ses cibles. C'est la condamnation à 12 ans de
prison en appel d'un militant du Mouvement du 20 février pour « participation à une manifestation non
autorisée ». Selon les associations de droits de l'homme, il y aurait
70 membres de ce Mouvement aujourd'hui incarcérés. C'est l'arrestation du
Coordinateur du Conseil des Migrants subsahariens, point d'orgue d'une
répression ciblée qui s'abat sur les responsables d'associations des migrants au
Maroc. C'est aussi le maintien en prison sans jugement depuis 2 ans des 24
militants sahraouis dits du « groupe GDEIM IZIK », après le 2ème
report de leur procès pour « délit
d'association et meurtres de forces de l'ordre » alors qu'aucun fait
dans le dossier ne vient avérer ces accusations.
Le Parti communiste
français condamne avec la plus grande fermeté ces condamnations, ces
arrestations, véritables dénis de justice et demande l'arrêt des poursuites. Ces
actes ne font que confirmer la ligne autoritaire et répressive du gouvernement
marocain face aux montées de la contestation de sa politique. Les autorités
françaises doivent tenir compte de ces préoccupantes réalités au Maroc, et
cesser d'apporter un soutien inconditionnel à un régime qui bafoue les droits et
les libertés.
Le PCF réaffirme son
soutien aux femmes et aux hommes qui, avec courage et détermination, défendent
les droits humains et agissent pour un Maroc libre et
démocratique.
Parti communiste
français
Paris, le 29 octobre
2012.
Solène Björnson-Langen
Attachée de presse de Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF
www.pcf.fr
mailto:jfath@pcf.fr
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