Par Jean-Paul Lemarec,11/10/2012
CONTRE LA TENUE DU PROCES DES 23 PRISONNIERS DE SALE DEVANT UN TRIBUNAL MILITAIRE D'EXCEPTION et pour exiger du gouvernement français, de l'Union européenne et des Nations unies d'agir pour:
LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES
En octobre 2010, plus de
20 000 Sahraouis ont quitté El Aaiun pour installer à Gdeim Izik dans le désert
un camp de 8000 tentes pour défendre
leurs droits politiques, économiques et sociaux. Depuis l'assaut des forces de
sécurité marocaines le 8 novembre 2010
pour démanteler ce camp, les manifestations se succèdent au Sahara occidental. Toujours
pacifiques, elles sont réprimées, avec de nombreux blessés et de nouvelles
arrestations.
Une délégation internationale du "Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme", qui s'est rendue en août 2012 au Sahara occidental, a "demandé au gouvernement du Maroc de mettre un terme à la situation de violence qui affecte la population sahraouie qui soutient l'indépendance du Sahara occidental".
Le 18 avril 2012, le Parlement européen a "dénoncé la répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés et demandé la libération des prisonniers politiques sahraouis".
Le rapport 2012 d'Amnesty international constate: "Cette année encore, des Sahraouis partisans de l'autodétermination du peuple sahraoui ont été emprisonnés".
L'ACAT (Action des Chrétiens pour l'abolition de la torture) a jugé que la détention des 23 de Salé était "arbitraire".
La LDH (Ligue des Droits de l'Homme) "exprime sa vive inquiétude face à la multiplication des procès intentés à des opposants politiques qui réclament l'indépendance du Sahara occidental".
En mission officielle en septembre 2012, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Juan E.Mendez, a souligné, après avoir reçu des témoignages crédibles de victimes sahraouies de la répression: "On observe une augmentation du nombre d'actes de torture et des mauvais traitements lors de l'arrestation et de la détention".
Une délégation internationale du "Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme", qui s'est rendue en août 2012 au Sahara occidental, a "demandé au gouvernement du Maroc de mettre un terme à la situation de violence qui affecte la population sahraouie qui soutient l'indépendance du Sahara occidental".
Le 18 avril 2012, le Parlement européen a "dénoncé la répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés et demandé la libération des prisonniers politiques sahraouis".
Le rapport 2012 d'Amnesty international constate: "Cette année encore, des Sahraouis partisans de l'autodétermination du peuple sahraoui ont été emprisonnés".
L'ACAT (Action des Chrétiens pour l'abolition de la torture) a jugé que la détention des 23 de Salé était "arbitraire".
La LDH (Ligue des Droits de l'Homme) "exprime sa vive inquiétude face à la multiplication des procès intentés à des opposants politiques qui réclament l'indépendance du Sahara occidental".
En mission officielle en septembre 2012, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Juan E.Mendez, a souligné, après avoir reçu des témoignages crédibles de victimes sahraouies de la répression: "On observe une augmentation du nombre d'actes de torture et des mauvais traitements lors de l'arrestation et de la détention".
Actuellement,
plus de 80 prisonniers politiques sahraouis croupissent dans les geôles
marocaines. 23 d'entre eux sont détenus à la prison de Salé depuis 23 mois au
mépris des règles les plus élémentaires du droit international comme du droit
marocain. Victimes de tortures, ils ont mené plusieurs grèves de la faim. Leur
procès est fixé au 24 octobres devant un tribunal militaire d'exception en
dépit de leurs qualités de civils et ils risquent de lourdes peines de prison.
Nous condamnons
la violente répression des forces de sécurité marocaines contre la population
sahraouie et nous appelons à
UNE MANIFESTATION
SAMEDI 20 OCTOBRE de 15h à 18h
ESPLANADE DES
DROITS DE L'HOMME
PLACE DU TROCADERO
puis
devant l'Ambassade du Maroc
CONTRE LA TENUE DU PROCES DES 23 PRISONNIERS DE SALE DEVANT UN TRIBUNAL MILITAIRE D'EXCEPTION et pour exiger du gouvernement français, de l'Union européenne et des Nations unies d'agir pour:
- la libération des prisonniers politiques sahraouis
-
l'arrêt de la répression et le respect des droits de l'homme dans les
territoires sahraouis occupés
- l'instauration
d'un mécanisme international pour la surveillance des droits de l'Homme au
Sahara occidental
Signataires: ACCA, AFASPA,
AFAPREDESA, APSO, ARAC, ASEI, Association
des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France (ACSF), Association
des Sahraouis en France (ASF), CEDETIM, CLSPS, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, ERMPL,
FASTI, Le Mouvement
de la Paix, MRAP, Plateforme de solidarité avec le peuple
sahraoui, Sortir du colonialisme, SURVIE
Avec le soutien de: CGT, Union syndicale Solidaires,
Europe Ecologie Les Verts (EELV), FASE, Les Alternatifs, NPA, Parti de gauche, PCF,
PCOF
Contact: plateformeSO@gmail.com
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