Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

mercredi 16 mai 2012

Tortures au Maroc : L’opposition au parlement demande des enquêtes

 Par Mohammed Jaabouk, 16/5/2012 

 L’approche sécuritaire du gouvernement Benkirane 
a été dénoncée,
 hier, à la Chambre des conseillers.  

Mustapha Ramid , présent à l’hémicycle, a essayé de défendre son équipe. Les récents cas de tortures soulevés par les ONG des droits de l’Homme se sont frayés un chemin à la Chambre des conseillers. Mardi, lors de la session hebdomadaire des questions orales, le groupe fédéral, dans son Droit d’informer, a interpellé le ministre de la Justice et des Libertés sur la multiplication de ces actes contraires à la loi et vivement dénoncés par l’article 22 de la nouvelle constitution. « Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité physique ou morale de quiconque, en quelque circonstance que ce soit et par quelque personne que ce soit, privée ou publique. Nul ne doit infliger à autrui, sous quelque prétexte que ce soit, des traitements cruels, inhumains, dégradants ou portants atteinte à la dignité. La pratique de la torture, sous toutes ses formes et par quiconque, est un crime puni par la loi ». 

C’est justement sur la base de cet article que le président de ce groupe a axé toute son intervention, étayée par des exemples, comme celui du jeune Yassine El Mhayli. Ce détenu du groupe du 1er août 2011, libéré après dix mois de prison, est dans un état critique, ne pouvant même pas marcher sur ses pieds. Un autre, toujours de Safi, porte des séquelles psychiques de son incarcération au centre pénitencier de cette ville. Le conseiller a cité, également, des exemples de Nador, Al Hoceima, Taza ou encore Khouribga. Il a demandé au ministre de la Justice et des Libertés d’enquêter sur « les graves violations des droits de l’Homme commis dans les locaux de la police et des prisons », critiquant au passage l’approche sécuritaire du gouvernement Benkirane. 

La réplique de Mustapha Ramid 

Répliquant aux propos du président du groupe fédéral, Mustapha Ramid a commencé par annoncer qu’il « ne tolère pas la torture ». Et de poursuivre sur un ton nouveau pour un ministre de la Justice « je ne dis pas que les commissariats de police sont innocents de toute accusations de pratiques de la torture mais je dis que le gouvernement ne l’accepte pas ». S’adressent directement aux victimes « vous avez le droit de porter plainte au procureur général du roi de votre ville et si ce dernier ne lui donne aucune suite, les portes du ministère de la justice vous sont ouvertes pour recevoir vos requêtes ». 

 Et les enlèvements ?

  De la torture, la discussion a abordé le phénomène de l’enlèvement. Le président du groupe PAM (Authenticité et modernité) a évoqué le cas de Halim El Bekkali, ce membre du Mouvement du 20 février, supposé enlevé, samedi dernier à Béni Bouayache, par des policiers habillés en civil. Mustapha Ramid a, encore une fois affirmé que le jeune a été arrêté par des éléments de la police judiciaire lors d’une opération dûment légale et qu’il se trouve actuellement en garde à vue, laquelle devrait se terminer aujourd’hui à moins de la renouveler pour une période supplémentaire de quatre jours. 
---------------------------------------------------------------------
 Par Salah Elayoubi, fb
L'opposition réclame l'ouverture d'une enquête sur les actes de torture ! On croit rêver ! L'autiste qui se moque de l’amnésique ou le contraire ! 

Et ce que faisait la DST à nos compatriotes, à nos militants, dans ses murs sous la législature précédente, c'était quoi ? Des caresses jouissives ?
Et les tortures infligées aux islamistes capturés en Afghanistan, sur commande des USA ou de la Grande-Bretagne ? Des séjours thalasso ?
Le chameau ne voit que les bosses du voisin, c'est bien connu !
------------------------
 ...mais pendant ce temps, le 16/5/2012 :
Ibtissame Betty Lachgar Betty nous communique...
Ahmed Benani
Ibtissame Betty Lachgar Betty nous communique à l'instant : "Je reviens du centre-ville de Rabat. Avenue Mohamed V. Les autorités s'en prennent à tous les manifestants à coups de matraques et d'insultes. Mais également à tous les "citoyens".. D'une sauvagerie, d'une vulgarité. Je rentrais juste chez moi et un des chefs de la police arrive avec ses gros sabots et ses grosses paluches insulte des passants, " Casse-toi où je te casse en deux" dit-il à un jeune qui a eu le tort d'être surpris ; arrive vers moi, me menace avec sa matraque : " Tu dégages toi ou je te colle ta face contre ce pot de fleurs ". Donnant l'ordre à ses "subordonnés" de charger toute personne présente ! Dans un espace public !!
 Betty, que se passe-t-il exactement à Rabat? Quel était l'objet de cette manifestation, ses slogans et mots d'ordre ? Les flics ont perdu la raison, ça c'est une chose à laquelle ils sont coutumiers, mais les ordres viennent du haut! Nous attendons tes éclairages et sommes solidaires avec toi et tous les citoyens en lutte et en colère...
------------------------------------------------------------------ A revoir ! Au Parlement Européen Marie-Christine Vergiat s'exprime sur la situation au Maroc Intervention en commission DROIT DE L'HOMME 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire