Mohamed Bouazizi |
Par Aziz Enhaili, 28/12/2011
Il y a un an aujourd'hui, jour pour jour, une icône Arabe et internationale est née. Un vendeur embulant de fruits et légumes dans un coin perdu de la Tunisie profonde, Sidi Bouzid, s'est immolé par le feu. En posant son geste d'indignation contre l'injustice et le mépris des puissants, le jeune Mohamed Bouazizi a mis le feu non seulement à son corps, mais également à ce sentiment d'impunité et de toute-puissance dont se prévalaient des dictateurs arabes vils, rapaces, hypocrites et destructeurs.
Tous les Trônes mal-acquis tremblent maintenant de peur d'être les prochains sur la liste du nettoyage à grande échelle qui se profile à l'horizon. Désormais, plus rien ne sera comme avant. L'hirondelle tunisienne a fait le Printemps arabe et provoqué la chute de trois dictateurs en quelques mois (du jamais vu). Elle menace de hâter la chute de ce qui reste des membres du club des dictateurs arabes. Même des pays musulmans, comme l'Iran, ne sont plus à l'abri de la colère du peuple. Ailleurs, les autres peuples savent que désormais rien ne tiendra sans leur consentement, en politique comme en économie. L'Âge des Indignés a commencé et celui de la toute-puissance du capitalisme financiarisé à outrance (et dévoyé) touche à sa fin.
La peur a changé de camp! La fin du sentiment de la peur laisse place à une nouvelle culture de l'espoir et de l'optimisme dans le monde. Alors fêtons comme il se doit cette belle journée de dignité et de liberté, là où vous êtes, les amis. L'horizon n'a jamais été aussi ouvert et aussi prometteur!
MERCI Mohamed Bouazizi. Tu nous a rendu le sourire et permis le rire, de nouveau. Nous ne t'oublieront jamais!
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