Par les AMIS DU PEUPLE DU SAHARA OCCIDENTAL, 11/11/2010
Début octobre, les Sahraouis sont sortis des villes de leur pays occupé, où ils sont surveillés, discriminés, torturés ou emprisonnés abusivement, pour s'installer dans des campements de tentes dans le désert, et cela malgré les violences marocaines qui ont tenté de l'empêcher.
Les Sahraouis excédés protestaient contre les éternelles promesses jamais tenues du gouvernement marocain, pour l'amélioration de leur situation.
Les réflexions menées avec l'esprit libéré de l'oppression, sous le tissu de la tente, le soleil, les étoiles, et malgré les ballets hostiles et incessant des hélicoptères de la surveillance marocaine, ont abouti logiquement à considérer la cause originelle du problème et les raisons de sa persistance.

Après savoir tenté de les assoiffer et affamer, les autorités marocaines ont ordonné la destruction des campements, et les ont attaqués violemment le 8 novembre. Ils ont attaqué des civils, des femmes, et des enfants. Ils ont bloqué et attaqué leurs familles qui tentaient de les rejoindre pour leur venir en aide. Ils ont tué, arrêté, torturé...
Dans les émeutes et les combats qui ont suivi, les Sahraouis ont tenté de repousser les forces répressives et ils ont attaqué les symboles du gouvernement, de son pillage des ressources naturelles du territoire et ses complices. Et notamment les banques. Certaines ont été dévastées, d'autres incendiées comme la banque populaire.
D'autres banques à sonorités bien françaises sont installées à El Aaiun, pour une ou plusieurs agences.

En s'attaquant aux banques présentes dans ce Territoire Non Autonome, les Sahraouis en attente de la mise en place du légitime référendum qui est leur droit les accusent directement d'être complices de leurs souffrances, et de la souffrance du peuple sahraoui, qu'il soit exilé ou réfugié.
Ils sont légitimement en droit de demander des comptes aux organismes financiers français, et nous aussi, ces banques à qui nous confions notre argent, et dont nous ne voulons pas qu’il serve à financer la mort et la destruction.
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