Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée dans l’UE, souligne un rapport sur les marchés des drogues dans l’UE 2016 élaboré par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) et d’Europol.
Le rapport présente l’étendue des retombées des marchés des drogues;
leurs liens avec ’autres activités criminelles, la pression que ces
marchés exercent sur les institutions gouvernementales et leur profond
impact sur le commerce légal et sur l’économie en général, sans parler
de leurs effets délétères sur les communautés et les quartiers, les
familles et les personnes.
Nous montrons l’influence qu’exercent le trafic de drogues et les organisations criminelles qui le contrôlent sur de nombreux secteurs de la société: des migrants vulnérables exploités comme main-d’œuvre pour la culture du cannabis, aux fonctionnaires des administrations publiques exposés à l’influence de la corruption.
Nous montrons l’influence qu’exercent le trafic de drogues et les organisations criminelles qui le contrôlent sur de nombreux secteurs de la société: des migrants vulnérables exploités comme main-d’œuvre pour la culture du cannabis, aux fonctionnaires des administrations publiques exposés à l’influence de la corruption.
Selon ce rapport, “le cannabis est la drogue illicite la plus consommée
dans l’UE. La valeur estimée du marché du cannabis est
proportionnellement élevée, s’élevant à plus de 9 milliards d’euros. Il
semble qu’environ 1 % des adultes européens consomment du cannabis
quotidiennement ou quasi quotidiennement, et c’est ce groupe qui suscite
le plus de préoccupations quant au risque de problèmes sociaux et de
santé connexes”.
“Il ne fait aucun doute que les marchés des drogues illicites sont l'une
des principales menaces pour la sûreté de l'UE” du fait que “les
marchés des drogues s’articulent à d’autres formes de criminalité et au
terrorisme”, affirme le rapport soulignant que “les ramifications du
marché des drogues illicites sont diverses et se propagent bien au-delà
des dommages causés par la consommation de drogue. Elles comprennent
l’implication dans d’autres formes de criminalité et dans le terrorisme;
les impacts sur le commerce légal et l’économie en général; la pression
exercée sur les ressources des institutions gouvernementales et leur
corruption; et les impacts sur la société dans son ensemble”.
Selon la même source, « au plan international, il existe des éléments
probants de certains liens entre des GCO (groupes criminels organisés)
impliqués dans le trafic de drogue et des organisations terroristes. Il
en ressort qu’en général, ces liens ont un caractère principalement
fonctionnel, les organisations terroristes utilisant le commerce de
drogue pour financer leurs activités. bon nombre des personnes
impliquées dans des activités terroristes, souvent des jeunes récemment
radicalisés, ont un passé de petit délinquant, notamment via la
consommation ou la vente de drogues, et exploitent de diverses façons
leurs connexions avec le milieu criminel pour leurs activités
terroristes ».
Le Maroc, premier fournisseur de résine de cannabis en Europe est pointé
du doigt . « Les GCO marocains, qui exploitent les liens avec les
communautés marocaines établies en Europe et travaillent en partenariat
avec les groupes européens, jouent de longue date un rôle dans
l’importation de grandes quantités de résine de cannabis », affirme le
rapport.
Rabat jouit de la protection de Paris et la complaisance des pays européens à cause de la carte de l'immigration que le Maroc possède pour faire pression sur le Vieux Continent.
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