Par Mostefa Zeghlache
Aujourd’hui, le Maroc procède à une véritable colonisation de peuplement
du territoire où les citoyens marocains ont submergé en nombre les
citoyens sahraouis, chez eux. Il y stationne le gros de son armée dans
près de 80% du territoire qu’il occupe derrière un mur renforcé le long
de la zone la séparant des forces armées sahraouies. Depuis, c’est le
statu quo qui prévaut et l’ONU reste avec l’espoir de voir les deux
parties au conflit s’entendre sur une voie de règlement qui a montré ses
limites auparavant, les positions étant diamétralement opposées. Alors
que le Maroc fait valoir, depuis 2007, son plan d’autonomie du Sahara,
dans le cadre d’une souveraineté marocaine, le Front Polisario
revendique le droit de son peuple à l’autodétermination où les deux
options — indépendance et rattachement au Maroc — figureraient.
Aujourd’hui, les autorités marocaines spéculent sur le départ de
l’actuel secrétaire général de l’ONU en décembre prochain, à l’issue de
son deuxième mandat, sur la prochaine administration américaine à
Washington et le départ de Suzan Rice du Conseil national de sécurité,
hostile, semble-t-il, au Maroc, sur celui de la génération de
l’indépendance du pouvoir en Algérie, et ses amis à l’ONU pour pouvoir
faire admettre à tous, surtout aux Sahraouis, la validité du projet
d’autonomie ! C’est un pari très aléatoire et qui risque de mettre
beaucoup de temps pour se réaliser.
Par ailleurs, le pouvoir et l’opposition marocains s’adonnent aux
enchères sur un thème, celui de l’intégrité territoriale, qui associe
nationalisme extrême, patriotisme exacerbé et calculs politiques. Ce jeu
s’identifie à celui de dupes où l’erreur peut être fatale. Car
l’occupation du Sahara apparaît comme «un dérivatif politique et une
opportunité de refaire l’union sacrée autour de la personne du roi».
Davantage qu’un salut pour le pouvoir, l’annexion du Sahara occidental
par la violence «permet à la fois de satisfaire le nationalisme
populaire et d’attribuer aux Forces armées royales d’autres tâches en
les éloignant du champ politique qu’elles avaient convoité», notamment à
travers le coup d’Etat manqué de Skhirat le 10 juillet 1971 et
l’attentat du 16 août 1972 contre le roi Hassan II qui avait décidé de
faire de «la défense de l’intégrité territoriale une cause patriotique»
pour justifier la pérennité du pouvoir(14). Ce même pouvoir qui, à ce
jour, omet d’évoquer l’occupation coloniale espagnole de Ceuta et
Melilla, les îles Zaffarines (Jaafarines) et les rochers de Vêlez de la
Gomera et d’Alhuceima.
Dans ce mélodrame orchestré par le Palais, les partis, y compris les
islamistes qui dirigent aujourd’hui le gouvernement, sont dans la
contrainte de jouer le jeu périlleux de l’extrémisme nationaliste, et de
faire monter les enchères pour ne pas disparaître. Ils doivent prouver
leur soumission au Palais sachant qu’«ils jouent leur existence sur cet
attachement à la Constitution et au principe monarchique, tout comme la
monarchie tient sa capacité et sa légitimité de la monopolisation du
sens national».
On peut déduire que le régime politique marocain actuel s’est fourvoyé
dans une stratégie qui conditionne sa propre pérennité. Cependant,
l’occupation du Sahara occidental n’est pas seulement une question de
prétendus droits historiques, d’orgueil national ou d’amour-propre(15).
C’est aussi un espace géostratégique, un continuum et une voie d’accès
vers l’Afrique de l’Ouest subsaharienne.
Enfin et pas des moindres, ce territoire est un gisement d’importantes
richesses agricoles et minières à peine connues, répertoriées et
exploitées.
Le secteur de la pêche représente plus de 17% du PIB du territoire, 31%
des emplois locaux et 78% des captures marocaines dans des eaux parmi
les plus poissonneuses au monde, surexploitées par des compagnies
marocaines et occidentales.
Les produits agricoles destinés à l’exportation, notamment vers l’Union
européenne (UE), représentaient 38 000 tonnes en 2008, 80 000 tonnes en
2013 et devraient atteindre 160 000 tonnes vers 2020. L’UE est poussée
par la France pour que le Conseil de l’Union fasse pression sur le
Parlement européen afin qu’il remette en cause son arrêt d’annulation de
l’accord agricole de 2012 entre l’Union et le Maroc. Et c’est le
ministre français Harlem Désir qui l’a déclaré récemment, tout en
rappelant que les investissements de l’Union au Maroc sont de 1,7
milliard d’euros(16).
En ce qui concerne les phosphates, l’Office chérifien des phosphates à
Boukraâ (PhosBoukraâ) extrait du Sahara occupe près de 10% des
exportations du royaume. Estampillées «made in Morocco», toutes ces
richesses sont exploitées et exportées par le Maroc au mépris «du droit
universel et permanent des Sahraouis sur les ressources naturelles de
leur territoire». Et dire que le 14 décembre 1970 déjà, l’Assemblée
générale des Nations unies votait la résolution 2711 (XXV) invitant
«tous les Etats à s’abstenir d’entreprendre des investissements au
Sahara espagnol».
Rappelons que l’ONU a tôt pris en charge la situation du territoire à
travers le Comité de décolonisation ou Comité des 24 qui adopta, le 16
septembre 1964, sa première résolution reprise par l’Assemblée générale
en 1965, demandant à l’Espagne de tout mettre en œuvre pour
l’autodétermination des territoires d’Ifni (Maroc) et du Sahara.
Pour sa part, l’OUA dont la Charte, en mai 1963 et la résolution du
premier sommet tenu au Caire du 17 au 21 juillet 1964, portent
l’engagement des Etats membres à respecter l’intangibilité de leurs
frontières héritées de l’époque coloniale, a admis en son sein la RASD
en 1982 en tant qu’Etat membre. Le Maroc quittera l’organisation
continentale en 1984. Depuis sa résolution 3458 du 10 décembre 1975
réaffirmant le droit du peuple du Sahara occidental à
l’autodétermination sous contrôle de l’ONU, la position de l’OUA puis de
l’Union africaine (UA) est restée constante.
Prétendre que le Sahara occidental est «terra nullus» (territoire sans
maître) comme l’avançait l’Espagne, récusée par l’avis de la CIJ du 16
octobre 1975(17), revendiquer un territoire non autonome au nom de
droits historiques non établis et non reconnus par cette même cour,
accuser des nationalistes résistants de terroristes et un pays voisin de
déstabilisateur, défier la communauté internationale… Voilà bien des
arguments qui ne tiennent pas face au bon sens politique et ne se
justifient guère devant la légalité internationale dont le droit des
peuples à disposer librement de leur avenir constitue le summum. Ce
dernier point constitue le socle de la position algérienne sur ce
conflit.
Instruite de l’expérience de la guerre, dite des «sables», d’octobre
1963, née de l’invasion des troupes marocaines du territoire algérien
dont le pouvoir marocain voulait annexer une partie de la région du
Sud-Ouest, forte du principe érigé en dogme par l’OUA concernant
l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation(18) et
rassurée par la prise en charge du conflit par les Nations unies,
l’Algérie a fait sienne la résistance du peuple sahraoui.
Elle a reconnu la RASD le 6 mars 1976. Parmi les déclarations des
présidents qui se sont succédé au pouvoir en Algérie et qui évoquent
cette question, on peut en citer, à titre d’illustration, deux, prises
au hasard, des présidents Boumediène et Chadli.
Le premier déclarait, notamment lors d’un discours prononcé le 14
novembre 1977 : «Nous ne sommes hostiles ni au Maroc ni à la Mauritanie.
Cependant nous avons aidé et continuerons à aider le peuple sahraoui
qui refuse de se laisser exterminer et qui a pris les armes pour
défendre son existence et sa patrie.»(19)
Lors d’un meeting à Alger tenu à l’occasion de la célébration des
anniversaires de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, le
24 février 1983, le président Chadli a notamment déclaré : «Nous sommes
contre l’occupation des territoires des peuples par la force. Et nous
sommes pour le droit des peuples à s’autodéterminer et décider de leur
destin en toute liberté.»(20)
L’Algérie déclare soutenir un peuple en lutte pour son indépendance ne
pas constituer un obstacle au règlement pacifique du conflit(21). Depuis
son irruption sur la scène régionale, la question sahraouie a fait
l’objet d’une attention particulière de la part des autorités
algériennes et s’est transformée en question cardinale de la diplomatie
algérienne au point où, par moments, elle s’identifiait à une cause
nationale d’une sensibilité qui ne correspond pas toujours à une simple
question de principe, celle du soutien des peuples en lutte pour leur
indépendance. Pour preuve, le tollé soulevé par la déclaration, le 11
novembre 2015, d’un chef de parti à une chaîne de télévision
prétendument privée, considérant que «l’escalade n’est dans l’intérêt ni
du Maroc ni de l’Algérie» et appelant à «un réexamen du problème du
Sahara occidental».
Ce qui aurait pu paraître comme une simple déclaration et une opinion
politique d’un chef de parti devant rendre compte aux instances de son
parti s’est transformé en une levée de boucliers médiatique contre ce
responsable politique comme s’il avait trahi la cause nationale.
Cette attitude tend à conforter les autorités marocaines dans leur
assertion que le conflit du Sahara occidental n’est pas une question de
décolonisation à parachever. Il s’agirait plutôt d’un différend
algéro-marocain créé par l’Algérie via le Front Polisario. Il n’y a pas
que la presse algérienne et certaines organisations de masse de soutien
au peuple sahraoui qui se soient offusquées de la déclaration du
secrétaire général du FLN, les autorités officielles n’ont pas été du
reste. Ainsi, le message de félicitations adressé, en décembre 2015, par
le président algérien à son homologue sahraoui à la suite de sa
réélection à la tête de la RASD par le 14e congrès du Polisario tenu à
Dakhla, la réception accordée par le chef d’Etat algérien au président
sahraoui le 13 mars passé, la «réunion de haut niveau» tenue le 27 mars
près d’une semaine après l’expulsion des membres de la Minurso,
consacrée à la sécurité du pays et à la «situation prévalant dans la
sous-région», sont autant de facteurs qui révèlent l’état d’esprit avec
lequel est appréhendée la question sahraouie du côté algérien.
Mais l’Algérie traverse actuellement une étape difficile de son histoire
contemporaine. La longue et pénible maladie du chef de l’Etat amoindrit
les capacités du pays sur la scène internationale. Cette situation
influe négativement sans doute sur le dossier du Sahara occidental comme
sur bien d’autres.
Pour preuve, les visites officielles du ministre des Affaires étrangères
et du Premier ministre français(22) à Alger, les 29 mars et les 9 et 10
avril 2016, n’ont pas permis aux responsables algériens de faire
infléchir le soutien quasi total de la France au Maroc sur le dossier
sahraoui, malgré l’importance des relations bilatérales, notamment dans
les domaines économique et sécuritaire. Pour Paris, «le plan
d’autonomie, présenté par le Maroc en 2007 constitue une base sérieuse
et crédible pour une solution négociée… La position de la France sur le
Sahara est bien connue et inchangée», ont dit et répété d’une même voix
le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le ministre et le
chef de gouvernement français, engendrant de la déception et de
l’irritation à Alger. Les autorités marocaines sont conscientes de cette
situation qu’elles tentent de mettre à profit pour régler à leur
manière un problème qu’elles estiment pourtant clos en 2007 avec le
projet d’autonomie élargie, refusé par le Polisario et l’Algérie.
A cela s’ajoutent les défis sécuritaires induits, en grande partie, par
l’instabilité qui prévaut aux frontières algériennes et les difficultés
économiques conséquence d’une gestion aléatoire des richesses et
potentialités du pays durant une longue période. Les scandales de
corruption de hauts dignitaires de l’Etat, la bureaucratie et la gabegie
font le reste pour ternir l’image du pays auprès des partenaires
politiques et économiques de l’Algérie devenue quasiment aphone sur la
scène internationale.
Dans ce contexte de tension permanente, le spectre de la résurgence de
l’insécurité, voire du conflit armé est-il concevable au point de
menacer la paix et la stabilité des pays de la région maghrébine ?
D’autant que le défi terroriste est réel.Toutes les options restent
ouvertes et les déclarations des protagonistes font craindre le pire.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, la veille de
l’examen du projet de résolution 2285 par le Conseil de sécurité, le
président sahraoui écrivait notamment que si le Conseil de sécurité
n’exerçait pas «une pression réelle et directe (sur l’occupant
marocain), le Polisario sera alors de nouveau contraint de défendre ses
droits par tous les moyens légitimes, y compris la lutte armée qui est
légalisée par l’ONU pour tous les peuples colonisés»(23).
La réponse est parvenue du chef de gouvernement marocain qui a déclaré,
le 27 avril 2016, à l’occasion de l’inauguration du Salon de
l’aéronautique, Marrakech Air Show : «Nos forces, qu’elles soient
aériennes, comme la Gendarmerie royale ou les unités marines sont prêtes
à faire face à toute éventualité.»(24)
Pour sa part, la presse marocaine considère que l’Algérie «mène une
véritable guerre à quatre niveaux» : économique, à travers la course à
l’armement «pour affaiblir financièrement le Maroc aux moyens limités»
(mais qui trouve quand même ce financement auprès des pays du CCG),
diplomatique, en mobilisant son appareil diplomatique sur le dossier
sahraoui, de «guerre tout court, en armant et en abritant des
séparatistes dont le seul dessein est d’attenter par tous les moyens à
notre intégrité territoriale», et médiatique avec des «articles hostiles
au Royaume». Enfin, les dépenses en armements de l’Algérie inquiètent
le voisin marocain alors que les équipements, selon des sources de
presse algérienne, concernent en priorité la lutte antiterroriste.
Citant un cabinet américain spécialisé dans le renseignement, Stratfor,
un quotidien électronique algérien titrait «L’Algérie a modifié
l’équilibre des forces militaires dans la région»(25). Le journal
écrivait notamment : «Profitant de la manne pétrolière, l’Algérie a
augmenté son budget de défense de 176% depuis 2004. Elle consacre
désormais environ 10,5 milliards de dollars annuellement à la Défense,
soit trois fois plus que le voisin de l’ouest.» Rappelons que le Maroc
aurait obtenu de l’Arabie Saoudite un financement de près de 22
milliards de dollars pour son industrie de défense. Selon un site
électronique marocain, le Maroc compte dépenser 18 milliards de dollars
pour équiper son armée, d’ici 2010(26). Ajoutons le signal d’alarme
lancé par le secrétaire général de l’ONU dans son dernier rapport au
Conseil de sécurité qui avait «attiré l’attention sur le risque d’une
rupture de la trêve et la reprise des hostilités vers une guerre à
grande échelle»(27).
Sans verser dans l’alarmisme, il est légitime de souligner que le statu
quo actuel a trop duré et rien ne dit que l’exacerbation de la tension
ne puisse inciter certains éléments marocains ou sahraouis à envisager
le pire comme unique solution pour régler le conflit latent. Pour sa
part, l’Algérie ne semble pas disposée à s’engouffrer dans une telle
voie sans issue. Les provocations marocaines sont légion. Mais à Alger
on essaye de garder son calme, comme en témoigne le ministre d’Etat aux
Affaires étrangères lorsqu’à une attaque directe du roi Mohammed VI
contre l’Algérie proférée lors d’un discours prononcé à Laâyoune le 6
novembre 2015, dans le cadre de la célébration de la «marche verte», il
avait répondu que les propos du roi «résonnent comme un pari sur le
pire». Il avait ajouté que «l’Algérie se veut résolument un exportateur
net de paix, de sécurité et de stabilité dans son voisinage et, a
fortiori, lorsqu’il s’agit de cette question (Sahara occidental)».(28)
Quoi qu’il en soit, les dépenses faramineuses en armements qui obèrent
les budgets de pays du tiers-monde, que sont les pays maghrébins,
auraient été plus utiles si elles étaient consacrées à des projets
économiques et/ou sociaux, au profit des peuples. Elles contribuent à
perpétuer la méfiance alors que partout ailleurs se forment et se
renforcent des ensembles régionaux et que prévaut la coopération sur
l’affrontement.
Après avoir longtemps ployé sous le joug du colonialisme et payé les
conséquences de l’antagonisme Est-Ouest, le Maghreb a tenté, dans les
années 1960 du siècle passé, de créer un embryon d’unité qui n’a pas
tenu devant les ambitions de l’Etat national. De même, le projet de
l’Union du Maghreb arabe lancé en 1989 est prisonnier du conflit au
Sahara occidental.
La crise libyenne et la situation tendue en Tunisie ne permettent pas
d’envisager la réalisation de ce projet de coopération régionale. Enfin
les interférences étrangères, notamment françaises, ne sont pas faites
pour aider les Etats maghrébins à régler les difficultés auxquelles ils
font face, notamment concernant le problème de décolonisation du Sahara
occidental. Mais ont-ils réellement la volonté qu’il faut pour cela ?
Aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation, du projet américain du
«Grand Moyen-Orient» et du «Printemps arabe», on constate que les Etats
maghrébins et arabes en général évoluent dans une logique qui leur est
particulière et qui ne tient pas compte des aspirations du peuple à la
paix et au développement. Dans ce contexte, au lieu d’être exclusivement
au service de la démocratie et du citoyen, «l’Etat est souvent contre
l’Homme».(29)
Les tensions qui peuvent être réglées par le dialogue sont
instrumentalisées et amplifiées pour justifier et perpétuer un statu quo
politique en net déphasage avec la réalité.
Soulignons aussi que la question sahraouie est celle du dernier
territoire africain non autonome. Une fois cette question réglée
conformément à la légalité internationale, le continent africain pourra
définitivement tourner la page du colonialisme.
Le Grand Maghreb, pour sa part, pourra être envisagé dans la sérénité.
Car «priver le peuple sahraoui du droit à l’autodétermination est une
injustice qui hantera à jamais la conscience mondiale».(30) Le Sahara
occidental Etat indépendant ? Pourquoi pas ? Le Sahara occidental
rattaché au Maroc ? Pourquoi pas ? L’essentiel n’est-il pas dans la
libre expression et le libre choix du peuple sahraoui à travers un
référendum lui-même libre, sous l’égide des Nations unies ? Après une
longue nuit coloniale de près d’un siècle et quarante autres longues
années de souffrance et d’espérance, le peuple sahraoui a le droit de
voir briller la lueur de la libération.
Le statu quo actuel n’est pas éternel et l’incapacité de l’ONU à régler
ce problème ne permet pas d’envisager avec sérénité l’avenir de la
région. Les dirigeants maghrébins ont le devoir de le savoir et d’agir
tant qu’il est encore temps.
M. Z.
Biblio-Web-graphie
14- Sahara occidental : la controverse devant les Nations unies, page 77
par Laurent Pointier – Ed. Karthala Paris 2004- Préface de René
Gallissot
15- La question du Sahara occidental et le droit international, page
48-par Malek Boualem – Ed. Office des publications universitaires –
Alger 1983
16-http://www.media24.com/Maroc/Nation/163239-la-France-appuie-le-maroc-et-va-presenter-sa-propre-requete-devant-le-tribunal-europeen
17- Sahara occidental : origines et enjeux d’une guerre du désert, page 497, par Tony Hodges- Ed. L’Harmattan Paris 1987
18- Le droit à l’autodétermination du Sahara occidental, page 25 par Manfred Hinz – Ed. Pdw 1977
19- Discours du président Boumediène Tome VIII (31 mars 197- 28 novembre
1978) Page 47 - Ed. ministère de l’Information et de la Culture, Alger
1979
20- Discours du président Chadli Bendjedid (janvier-juin 1983) Page 28- Ed. ministère de l’Information – Alger 1983-
21- «Lorsque la géopolitique et la realpolitik empêchent de résoudre un
conflit et violent le droit international : le cas du Sahara
occidental», page 286, par Yahia Zoubir in Le droit international et la
question du Sahara occidental, édité par V. Chapaux, K. ARTS et P. Pinto
Leite – Publié par International Platform of Jurists for East Timor-
Netherlands 2006-
22- http://www.tsa-algerie.com «Soutien de Paris à Rabat : un coup de
poignard dans le dos de l’Algérie», 2 mars 2016 par Riyad Hamadi
23- L’Orient et l’Occident à l’heure d’un nouveau Sykes-Picot, Amir Nour Ed. Alam El Afkar - Alger 2014- Page 53
24-http://www.huffpostmaghreb.com/2016/04/26/polisario-guerre-maroc-htlm
«le Polisario menace d’entrer en guerre si aucun referendum n’est
organisé»
25- http://www.bladi.net/armee-marocaine-guerre.htlm
26- http://www.tsa-algerie.com/20160505/lequilibre-militaire-entre-lalgerie-maroc-a-bascule
27-http://www.h24info.ma/maroc/18milliards-de-dollars-pour-armer-le-maroc-dici-2010/42955
28- http://algeria.shfaqna.com/EN/DZ «exclusif-rapport de Ban Ki Moon au
Conseil de Sécurité : le Maroc sévèrement rappelé à l’ordre.
29- http://www.algeriepatriotique.com du 8 novembre 2015.
30- Yahia Zoubir op cité page 296.
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