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mercredi 25 mai 2016

Aziza Brahim: «Notre culture est notre lutte." (extraits)

La hamada est une étendue pierreuse au  milieu de nulle part. Un territoire oublié qui, depuis  plus de quarante ans est devenu la maison du peuple sahraoui. Mais il est aussi le chemin de retour désiré au Sahara occidental. Un retour attendu, qui se prolonge dans l'histoire et dû par les gouvernements espagnols depuis 1975.

Le désert, qui ne connaît pas de frontières, accueille les camps de réfugiés de Tindouf au bord de la frontière où ils trébuchent entre Maroc, Sahara Occidental, Mauritanie et Algérie. Après l'invasion du Sahara occidental par l'armée marocaine, la Marche  Verte, des milliers de Sahraouis ont trouvé refuge dans ce lieu inhospitalier où Aziza Brahim est né.

«Je ne suis jamais allé dans mon pays», explique Aziza Brahim. Sa voix indique la colère, mais rapidement le dégoût se lit derrière son sourire. Dissidente, la musicienne et percussionniste a pris le relais de la voix du Sahara, Mariem Hassan, pour transférer l'engagement du peuple sahraoui à travers son calme chantant.

"La musique a toujours été très important pour mon peuple. Il est l'arme la plus puissante que nous devons continuer à faire entendre à travers notre voix. Il n'y a pas d'autre moyen pour atteindre le cœur. (...)

Sahara Occidental vit dans un état constant d'incertitude. Nous ne perdons pas espoir d'être libres et depuis 1991 c'est l'attente d'un référendum pour l'autodétermination demandé par les Nations Unies. Cependant, la communauté internationale a abandonné le Sahara occidental et le Maroc continue de bénéficier des territoires de l'ancienne colonie espagnole.

"Ce sera résolu lorsque l'Espagne paiera sa dette envers le peuple sahraoui et prendra sa responsabilité. L'attitude des différents gouvernements espagnols ne correspond pas à ce que demande la grande majorité de la société sahraouie, nous montrant son soutien, Brahim proteste contre l'inaction de l'administration espagnole.

(extrait) article complet wiriko.org: Aziza Brahim: «Notre culture est notre lutte"

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