algerieactu, 22/5/2016
Le Royaume de sa Majesté est de plus en plus isolé sur la scène
internationale, et le dernier rapport américain est venu consolider
cette donne.
Le rapport en question intervient dans la foulée des tensions entre
Rabat et Washington, au sujet de l’organisation d’un référendum
d’autodétermination au Sahara Occidental et à la sortie du Secrétaire
Général de l’ONU, Ban Ki Moon, qui considère le Sahara Occidental, comme
territoires occupés par le Makhzen.
Il faut noter que le document a été publié le 13 avril dernier par le
département dirigé par John Kerry, secrétaire d’Etat aux affaires
étrangères, donne des informations détaillées sur l’état des droits de
l’homme et critique la situation des droits humains au Maroc. La
réaction marocaine ne se fait pas tarder et avec virulence « C’est une
pure invention, une appréciation erronée et un mensonge caractérisé »,
dira Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, en soulignant que « le
Maroc ne peut pas accepter que l’on fabrique des faits, que l’on monte
de toutes pièces des cas et que l’on fomente des allégations pour des
motivations politiques obscures ».
Se sentant visé par un “toilettage” que compte opérer la Maison Blanche,
le monarque marocain est allé demander de l’aide auprès du Roi d’Al
Saoud, guère mieux loti que lui, après l’adoption par le Sénat américain
de poursuite judiciaire contre l’Arabie Saoudite,suite aux attentats
terroristes du 11 septembre.
Mais, selon certaines sources, le maître de Ryad, le roi Salman se
serait engagé à débourser la mirobolante somme de 20 milliards de
dollars, dans le cadre d’un plan d’armement courant jusqu’à 2020 pour
que l’administration américaine ferme les yeux sur les violations des
droits de l’homme au Maroc
L’objectif de Ryad est aussi de sanctionner l’Algérie, opposée à la
ligne de conduite des saoudiens dans les dossiers syrien, libyen,
yéménite , du Hizbollah et de l’OPEP pour que l’administration .
Cette opportunité est également saisie par Mohamed VI qui vient de
réactiver ses «segments franco-israéliens» qui l’encouragent à «aller
au clash» et à entretenir une «diplomatie belliqueuse».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire