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Il l’a accusé de « dérapages » et d’absence «neutralité» dans le dossier sahraoui
©D.R.
Après avoir
refusé d’accueillir l’émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental,
Christopher Ross, auquel il avait également retire retiré sa confiance
en 2012, l'accusant de « partialité », le Maroc s’attaque désormais au
secrétaire général de l’ONU.
En effet, Rabat n’a pas apprécié les
déclarations de Ban Ki-moon lors de sa dernière visite dans la région
pour relancer les pourparlers entre le Royaume du Maroc et le Front
Polisario sur le Sahara Occidental. le gouvernement d’Abdelilah
Benkirane a accusé, dans un communiqué rapporté mardi par l’agence de
presse officielle « MAP », le numéro un des Nations de «dérapages». Le
gouvernement marocain affirme avoir relevé « avec une grande
stupéfaction les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de
complaisance injustifiés » du secrétaire général des Nations unies lors
de sa visite dans la région. La même source souligne que « loin
d'atteindre l’objectif déclaré du secrétaire général durant sa visite,
de relancer les négociations politiques, l'ensemble de ces dérapages
risque de les compromettre ». Pour rappel, Ban Ki-moon avait déclaré
durant son séjour à Alger que Rabat et le Front Polisario « n’ont fait
aucun progrès réel dans les négociations devant aboutir à une solution
juste et acceptable par tous, fondée sur l'autodétermination du peuple
du Sahara occidental ». Le SG des Nations Unies avait notamment affirmé
que les membres du personnel de la Mission de l’ONU pour le Sahara
occidental (Minurso) étaient « prêts à organiser un référendum s’il y a
accord entre les parties ». Ban Ki-moon avait également révélé avoir
demandé à son envoyé personnel pour le Sahara occidental, le diplomate
américain Christopher Ross de reprendre ses tournées dans la région pour
tenter de relancer les pourparlers entre Rabat et le Front Polisario.
Ces déclarations du secrétaire général de l’ONU n’ont pas été du goût du
Maroc, qui écarte toute idée d’indépendance du Sahara Occidental et
veut imposer sa proposition d’une large autonomie de ce territoire sous
sa propre souveraineté.
Merzak Tigrine
(Pour Liberte-algerie.com)
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