diaspora Saharaui, 19/12/2015
Les détenus politiques sahraouis
« subissent les pires formes de torture » et de traitements inhumains et
dégradants dans les prisons marocaines, d’où « la nécessité » d’élargir le
mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au
Sahara occidental (Minurso) au contrôle des droits de l’Homme, a déclaré M. Al
Tamek à l’APS en marge des travaux du 14e congres du Front Polisario.
« La situation dans les prisons
marocaines est très inquiétante », a dit ce militant sahraoui, qui a été détenu
plus de six fois dans les geôles marocaines où il avait observé 29 grèves de la
faim, comparant cette situation à celle que vit le peuple sahraoui dans les
territoires sahraouis occupés où les autorités d’occupation marocaines
commettent de « façon systématique » de « graves » violations des droits de
l’Homme comme en témoignent les organisations humanitaires internationales et
même marocaines.
M. Ali Tamek, également premier
vice-président du collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, a
indiqué à propos du dernier rapport du parlement européen sur l’élargissement
du mandat de la Minurso dans les territoires sahraouis occupés au contrôle des
droits de l’Homme, que cette recommandation répondait à la légalité
internationale et aux appels pressants émanant des organisations démocratiques
et humanitaires dans le monde pour mettre un terme aux violations «
systématiques et graves » des droits de l’Homme dans les territoires occupés.
La recommandation du parlement
européen « se veut une reconnaissance de la nature du combat national sahraoui
» et « une réponse à toute tentative de dissimulation de la réalité dans les
territoires occupés », a-t-il soutenu.
(Aps)
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