1/3/2015
La presse marocaine recoure souvent à amputer un paragraphe des résolutions des Nations Unies. Celui qui fait allusion au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. En effet, les marocains citent le texte de « solution durable et mutuellement acceptable » mais ignorent le reste du paragraphe qui veut que cette solution soit « basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
C’est que le Makhzen tente par tous les moyens de dissimuler le peu d’arguments qu’il possède pour convaincre les Marocains de la justesse de sa cause et de son manque de soutien à sa prétendu souveraineté sur le Sahara Occidental. Territoire reconnu par l’ONU comme l’un des 16 derniers territoires non autonomes entrant dans ses efforts de décolonisation. Il y a donc lieu de résoudre ce conflit dans le cadre de la doctrine des Nations Unies en la matière en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.
La presse marocaine recoure souvent à amputer un paragraphe des résolutions des Nations Unies. Celui qui fait allusion au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. En effet, les marocains citent le texte de « solution durable et mutuellement acceptable » mais ignorent le reste du paragraphe qui veut que cette solution soit « basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
C’est que le Makhzen tente par tous les moyens de dissimuler le peu d’arguments qu’il possède pour convaincre les Marocains de la justesse de sa cause et de son manque de soutien à sa prétendu souveraineté sur le Sahara Occidental. Territoire reconnu par l’ONU comme l’un des 16 derniers territoires non autonomes entrant dans ses efforts de décolonisation. Il y a donc lieu de résoudre ce conflit dans le cadre de la doctrine des Nations Unies en la matière en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.
Le Maroc s’accommode de la première partie de ce paragraphe pour
maintenir le statu quo. Cela lui permet d’imposer le fait accompli de sa
colonisation, d’exploiter les ressources naturelles de ce territoire et
d’y développer sa présence en attirant de plus en plus de colons
marocains. Ainsi, le Maroc a érigé le statu quo en stratégie politique
lui permettant de poursuivre sa politique de répression dans les
territoires occupés du Sahara Occidental tout en donnant l’impression
qu’il cherche à résoudre ce conflit. Ainsi, Rabat agite le slogan de «
solution mutuellement acceptable » pour continuer à rejeter toute
solution qui n’envisage pas son contrôle du territoire sahraoui et de
ses richesses.
Cette réalité explique les déclarations de l’Envoyé Personnel du
Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.
Miser sur le statu quo dans la question du Sahara Occidental relève
d’une « grave erreur de calcul », a déclaré Ross à Alger lors de sa
tourné de novembre 2012. Une allusion claire aux manœuvres marocaines
visant, à l’aide de la France, à atermoyer l’agenda onusien pour
résoudre le conflit marocco-sahraoui dans une ambiance où le Maroc donne
l’impression que tout bouge pour qu’enfin rien ne bouge.
L’Espagne, pour ne pas contrarier le Maroc, semble aller dans cette
ligne politique. En recevant l’ambassadeur Ross, le ministre espagnol
des affaires étrangères, García Margallo, a réitéré le soutien de
l’Espagne au diplomate américain dans sa recherche d’une solution
politique juste, durable et mutuellement acceptable qui prévoit
l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre des
principes et objectifs de la Charte des Nations Unies. Seulement, le
chef de la diplomatie a oublié de signaler que le Maroc n’acceptera
jamais cette dernière condition. Ce qui veut dire, statu quo
indéfiniment.
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