L’histoire
a choqué l’opinion public, le procès quant à lui a créé une vague
d’indignation, il s’agit de Ali Dinia, cet homme de 78 ans victime lui
et sa famille d’un grave accident de la circulation provoqué par une
semi-remorque. Récit d’une véritable injustice.
Malgré sa maladie et ses nombreuses blessures, Ali Dinia, ce père de famille, qui a failli perdre les siens dans un accident de la route causé par un ‘’chauffard’’, le 15 aout dernier, à quelques kilomètres de Bouznika sur l’autoroute Casablanca-Rabat, est aujourd’hui jeté en prison. Le septuagénaire est traité comme l’unique responsable de cette tragédie, qui a coûté la vie à une jeune fille de 23 ans. En effet, après avoir été violemment heurté par le semi-remorque d’une grande société dont le nom n’a pas été dévoilée, la voiture de Ali Dinia est éjectée de l’autre côté de l’autoroute, en sens inverse. Une Berline se trouvant en face est percutée, à bord, une substitut du procureur du roi et ses enfants. Une de ses filles perdra la vie, quelques heures seulement après l’accident.
Le chauffeur du camion, le responsable de cet accident est mis en garde à vue, avant d’être libéré le 2 septembre.
Fraichement opéré et plâtré, Ali Dinia est emmené, le 26 aout, sur une chaise roulante au tribunal de Benslimane. Le juge d’instruction ordonne aussitôt son incarcération au centre pénitentiaire de la ville, jusqu’au 23 septembre. L’audience de ce mardi matin au tribunal de première instance de Benslimane, a été bouclée en 5 minutes, sans considération aucune pour cette victime de 78 ans, rappelons-le, qui est apparu très éprouvé, les bras plâtrés, sur son fauteuil roulant.
Rendez-vous le 14 octobre, ainsi en a décidé le juge. Qu’en est-il alors des droits de l’Homme, de la prévention de la torture et le bannissement de l’humiliation ? Notre système judiciaire aberrant a certainement les réponses à nos questions.
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Malgré sa maladie et ses nombreuses blessures, Ali Dinia, ce père de famille, qui a failli perdre les siens dans un accident de la route causé par un ‘’chauffard’’, le 15 aout dernier, à quelques kilomètres de Bouznika sur l’autoroute Casablanca-Rabat, est aujourd’hui jeté en prison. Le septuagénaire est traité comme l’unique responsable de cette tragédie, qui a coûté la vie à une jeune fille de 23 ans. En effet, après avoir été violemment heurté par le semi-remorque d’une grande société dont le nom n’a pas été dévoilée, la voiture de Ali Dinia est éjectée de l’autre côté de l’autoroute, en sens inverse. Une Berline se trouvant en face est percutée, à bord, une substitut du procureur du roi et ses enfants. Une de ses filles perdra la vie, quelques heures seulement après l’accident.
Le chauffeur du camion, le responsable de cet accident est mis en garde à vue, avant d’être libéré le 2 septembre.
Fraichement opéré et plâtré, Ali Dinia est emmené, le 26 aout, sur une chaise roulante au tribunal de Benslimane. Le juge d’instruction ordonne aussitôt son incarcération au centre pénitentiaire de la ville, jusqu’au 23 septembre. L’audience de ce mardi matin au tribunal de première instance de Benslimane, a été bouclée en 5 minutes, sans considération aucune pour cette victime de 78 ans, rappelons-le, qui est apparu très éprouvé, les bras plâtrés, sur son fauteuil roulant.
Rendez-vous le 14 octobre, ainsi en a décidé le juge. Qu’en est-il alors des droits de l’Homme, de la prévention de la torture et le bannissement de l’humiliation ? Notre système judiciaire aberrant a certainement les réponses à nos questions.
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| Ali Dinia est âgé de 78 ans . Crédit : DR. |
La justice refuse de libérer Ali Dinia sous caution, contrairement à ce que demandent ses avocats.
L’audience d’Ali Dinia, cet homme accusé de la mort accidentelle d’une jeune fille sur la route, a eu lieu le 23 septembre. Malgré la forte mobilisation pour sa libération, le juge a statué : il refuse sa mise en liberté sous caution.
La famille et les avocats d’Ali Dinia pensaient pourtant que le
mauvais état de santé de l’homme âgé de 78 ans, et le fait qu’il ne
serait pas directement coupable du carambolage plaident en sa faveur.
« Un nouveau juge a repris le dossier, nous ne savons pas pourquoi », explique sa fille, Khadija Dinia. « Ils ont écouté les avocats plaider, se sont retirés pendant à peine deux ou trois minutes, avant de délibérer ». Dans la famille, l’incompréhension demeure : « Pourtant la justice a les garanties que mon père ne va pas s’enfuir, vu son état de santé.»
Les proches attendent maintenant que le dossier soit reçu
par la Cour d’appel de Casablanca. La mobilisation ne désemplit pas.
Hier, des anonymes sont venus de Tanger et Casablanca pour assister à
l’audience à Benslimane.
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