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samedi 12 juillet 2014

Message laissé ce jour à Mr François Hollande, Pdt de la République française, sur le site de l'Elysée (message inspiré par et librement reformulé à partir de celui de Salim Ette).

Monsieur le Président,

C'est avec colère, et scandalisé, que je vous écris aujourd'hui. La stupeur que j'ai ressentie hier en lisant votre communiqué relatif à la situation au Proche-Orient est toujours intacte.
Vous y exprimez "la solidarité de la France (avec Israël) face aux tirs de roquettes" et expliquez "qu'il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population".
Pas un mot sur le massacre des civils palestiniens qui a lieu sous vos yeux, sur une bande de terre étroite, une prison à ciel ouvert dans laquelle des familles entières vivent sous la terreur des bombardements répétés et réguliers de l'armée de l'air israélienne depuis tant d'années.
Votre communiqué contrevient odieusement aux principes et aux valeurs de la France des Droits de l'Homme que vous êtes censé faire valoir.
Non seulement vous faites délibérément l'impasse sur le drame palestinien, justifiez l'agression israélienne, mais en plus, encouragez la folie meurtrière des gouvernants israéliens que l'ONU et l'ensemble de la Communauté internationale condamnent : 75 civils tués à l'heure où je vous parle, dont 26 enfants. Ces chiffres vous autorisent-ils à exprimer, au nom de la France et de son peuple, à rester aveugle, muet et aller jusqu'à encourager la folie meurtrière d'Israël ?
Par vos propos, Mr le Président, vous le savez, vous venez de cautionner les destructions de maisons, les détentions sans procès, les tabassages en règle, les tortures, les massacres d'enfants, les exécutions extra-judiciaires, l'occupation, et le droit des peuples à se défendre.

Vous ne pouvez sur cette question, Mr le Président, vous exprimer au nom de la France, son peuple ayant gardé à ce sujet une hauteur que vous avez perdu. 

Tout en vous informant, Monsieur, que plus jamais je ne voterai pour vous ni pour le Parti dit Socialiste, je vous prie d'agréer, Mr le Président, mes cordiales salutations.

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