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© D. R.
Hécatombe, désolation, frustration des
Palestiniens.
Sur le terrain, l’armée israélienne ne semble avoir réalisé aucun de
ses objectifs l Au contraire, en tuant des femmes et des enfants, elle
s’est complètement discréditée.
A Ghaza, l’horreur a atteint son paroxysme. Au moins 530 civils
palestiniens ont été tués de sang-froid en 14 jours d’offensive
israélienne sur la bande de Ghaza. Ce bilan macabre n’a cessé de
s’alourdir. A ce jour, on a recensé plus de 3000 blessés. Dimanche a été
une journée noire. D’une extrême violence, les bombardements israéliens
ont fait au moins 140 morts, dont plus de 73 à Chedjaiya. La journée
d’hier a été aussi extrêmement meurtrière. Comble de la lâcheté, les
forces coloniales israéliennes n’ont pas hésité à bombarder à
l’artillerie lourde l’hôpital. Les martyrs d’El Aqsa se trouvant dans la
région de Deir El Balah, au centre de la bande de Ghaza. L’attaque a
causé la mort de 5 personnes et des blessures à une cinquantaine
d’autres. Les morts de l’hôpital El Aqsa, porté le nombre total de
Palestiniens tués lors de ce 14e jour des opérations militaires
israéliennes dans la bande de Ghaza à 79.
Adia Zendah, une infirmière travaillant au service des urgences, contactée par téléphone quelques minutes après le bombardement, était encore sous le choc. «Bombarder un hôpital...du jamais-vu ! C’est criminel, immonde. Il ne reste plus rien. Le gros des services est en ruines… quelle tristesse !», lâche-t-elle affectée. «Les explosions étaient très fortes, je n’avais rien compris au début. Personne ne s’attendait à ce qu’ils attaquent aussi des hôpitaux. Que veut Israël, nous exterminer tous ?» poursuit-elle ahurie. Devant un tel drame, le directeur et le personnel médical de l’hôpital ont lancé, par le biais de radios locales et de chaînes TV, un appel aux organisations d’aide humanitaire et aux institutions internationales pour empêcher l’armée israélienne de continue à massacrer des civils palestiniens.
En plus du bombardement des localités proches de la frontière avec Israël, l’armée israélienne a largué hier des bombes sur des villages proches de la côte ghazaouie. C’est dans cette région que se trouvait en tout cas l’hôpital d’El Aqsa. C’est l’aviation israélienne qui a fait le plus de victimes ces dernières 24 heures. Elle a bombardé plus de 50 maisons de citoyens dans différentes régions de l’enclave palestinienne. 11 membres de la famille Siam, habitant à Rafah, au sud de l’enclave palestinienne, ont été tués. Il y avait parmi eux des femmes, des enfants et un nourrisson. Ils n’avaient pas été avertis que leur maison allait être attaquée.
Dimanche, la famille Abou Jamaâ, de Khan Younes, a été pratiquement exterminée. 25 de ses membres ont été ensevelis sous les décombres de leur habitation de trois étages et dans laquelle vivaient 4 frères et leur petite famille, ainsi que leurs parents. Une fois encore, c’est un bombardier F16 qui les a bombardés. Le missile air-sol avec lequel le pilote a tiré n’a laissé aucune chance de survie aux occupants de la maison. Seules deux jeunes filles survivront à l’attaque comme par miracle.
L’armée israélienne discréditée
Sur le terrain de la guerre, l’armée israélienne ne semble avoir réalisé aucun de ses objectifs. Au contraire, en tuant des femmes et des enfants, elle s’est complètement discréditée. En revanche, la résistance palestinienne, particulièrement les combattants des Brigades Ezzedine el Qassam, la branche armée du Hamas, ont réussi à lui faire subir de grosses pertes. La nuit de l’attaque du quartier Chedjaiya, des combattants d’El Qassam ont pu neutraliser dans la nuit de vendredi à samedi 13 éléments des forces coloniales israéliennes lors d’une embuscade à l’est de Teffah, un quartier proche de Chedjaiya, où l’armée israélienne a tué plus de 100 citoyens.
Depuis le lancement de l’attaque israélienne contre Ghaza, les résistants palestiniens ont réussi à mettre hors d’état de nuire 18 soldats de l’armée coloniale israélienne. Fait que les responsables militaires israéliens ont fini par reconnaître dimanche. Selon des sources israéliennes, 150 autres soldats et officiers ont été blessés. Le ministre de la guerre israélien, Moshe Yaalon, a justifié le massacre de Chedjaiya par la nécessité d’évacuer ses soldats blessés. Mais l’explication ne tient pas. Ce qui s’est produit à Chedjaiya est un crime de guerre. Ni plus ni moins. Les médias israéliens ont, pour leur part, fait leurs gros titres sur cette «journée noire», la plus sanglante pour l’armée israélienne depuis la deuxième guerre du Liban contre le Hezbollah libanais en 2006.
Mais le plus gros coup porté à l’armée israélienne est sans doute la capture par le Hamas d’un de ses soldats. L’annonce a été faite sur les écrans de la chaîne El Aqsa du Hamas par le porte-parole des Brigades El Qassam, Abou Obeida. Celui-ci a révélé le nom et le numéro de matricule du soldat israélien. Shaul Oron a pris la place du soldat Gilaad Shalit, échangé en 2011 contre plus de mille prisonniers palestiniens. L’annonce, qui a été faite dimanche soir, a provoqué des liesses de joie en Cisjordanie occupée et à Ghaza. Israël n’a pas reconnu officiellement la disparition de l’un de ses soldats à Ghaza.
Des sources israéliennes indépendantes évoquent aussi 7 nouveaux soldats tués durant la matinée d’hier. Ces grosses pertes pourraient expliquer l’hystérie de l’armée israélienne qui s’est mise maintenant à assassiner encore plus de civils et à cibler des hôpitaux.
Adia Zendah, une infirmière travaillant au service des urgences, contactée par téléphone quelques minutes après le bombardement, était encore sous le choc. «Bombarder un hôpital...du jamais-vu ! C’est criminel, immonde. Il ne reste plus rien. Le gros des services est en ruines… quelle tristesse !», lâche-t-elle affectée. «Les explosions étaient très fortes, je n’avais rien compris au début. Personne ne s’attendait à ce qu’ils attaquent aussi des hôpitaux. Que veut Israël, nous exterminer tous ?» poursuit-elle ahurie. Devant un tel drame, le directeur et le personnel médical de l’hôpital ont lancé, par le biais de radios locales et de chaînes TV, un appel aux organisations d’aide humanitaire et aux institutions internationales pour empêcher l’armée israélienne de continue à massacrer des civils palestiniens.
En plus du bombardement des localités proches de la frontière avec Israël, l’armée israélienne a largué hier des bombes sur des villages proches de la côte ghazaouie. C’est dans cette région que se trouvait en tout cas l’hôpital d’El Aqsa. C’est l’aviation israélienne qui a fait le plus de victimes ces dernières 24 heures. Elle a bombardé plus de 50 maisons de citoyens dans différentes régions de l’enclave palestinienne. 11 membres de la famille Siam, habitant à Rafah, au sud de l’enclave palestinienne, ont été tués. Il y avait parmi eux des femmes, des enfants et un nourrisson. Ils n’avaient pas été avertis que leur maison allait être attaquée.
Dimanche, la famille Abou Jamaâ, de Khan Younes, a été pratiquement exterminée. 25 de ses membres ont été ensevelis sous les décombres de leur habitation de trois étages et dans laquelle vivaient 4 frères et leur petite famille, ainsi que leurs parents. Une fois encore, c’est un bombardier F16 qui les a bombardés. Le missile air-sol avec lequel le pilote a tiré n’a laissé aucune chance de survie aux occupants de la maison. Seules deux jeunes filles survivront à l’attaque comme par miracle.
L’armée israélienne discréditée
Sur le terrain de la guerre, l’armée israélienne ne semble avoir réalisé aucun de ses objectifs. Au contraire, en tuant des femmes et des enfants, elle s’est complètement discréditée. En revanche, la résistance palestinienne, particulièrement les combattants des Brigades Ezzedine el Qassam, la branche armée du Hamas, ont réussi à lui faire subir de grosses pertes. La nuit de l’attaque du quartier Chedjaiya, des combattants d’El Qassam ont pu neutraliser dans la nuit de vendredi à samedi 13 éléments des forces coloniales israéliennes lors d’une embuscade à l’est de Teffah, un quartier proche de Chedjaiya, où l’armée israélienne a tué plus de 100 citoyens.
Depuis le lancement de l’attaque israélienne contre Ghaza, les résistants palestiniens ont réussi à mettre hors d’état de nuire 18 soldats de l’armée coloniale israélienne. Fait que les responsables militaires israéliens ont fini par reconnaître dimanche. Selon des sources israéliennes, 150 autres soldats et officiers ont été blessés. Le ministre de la guerre israélien, Moshe Yaalon, a justifié le massacre de Chedjaiya par la nécessité d’évacuer ses soldats blessés. Mais l’explication ne tient pas. Ce qui s’est produit à Chedjaiya est un crime de guerre. Ni plus ni moins. Les médias israéliens ont, pour leur part, fait leurs gros titres sur cette «journée noire», la plus sanglante pour l’armée israélienne depuis la deuxième guerre du Liban contre le Hezbollah libanais en 2006.
Mais le plus gros coup porté à l’armée israélienne est sans doute la capture par le Hamas d’un de ses soldats. L’annonce a été faite sur les écrans de la chaîne El Aqsa du Hamas par le porte-parole des Brigades El Qassam, Abou Obeida. Celui-ci a révélé le nom et le numéro de matricule du soldat israélien. Shaul Oron a pris la place du soldat Gilaad Shalit, échangé en 2011 contre plus de mille prisonniers palestiniens. L’annonce, qui a été faite dimanche soir, a provoqué des liesses de joie en Cisjordanie occupée et à Ghaza. Israël n’a pas reconnu officiellement la disparition de l’un de ses soldats à Ghaza.
Des sources israéliennes indépendantes évoquent aussi 7 nouveaux soldats tués durant la matinée d’hier. Ces grosses pertes pourraient expliquer l’hystérie de l’armée israélienne qui s’est mise maintenant à assassiner encore plus de civils et à cibler des hôpitaux.
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