Les organisateurs de la manifestation ont immédiatement saisi la justice. Bernard Cazeneuve les appelle à renoncer.
Plusieurs milliers de sympathisants pro-palestiniens ont bravé l'interdiction de manifester, samedi 19 juillet à Paris. Le rassemblement a rapidement dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre autour du métro Barbès-Rochechouart. (AFP PHOTO/JACQUES DEMARTHON)
La manifestation pro-palestinienne prévue samedi 26 juillet à Paris a été interdite ce vendredi par la préfecture de police.
Les organisateurs de la manifestation ont immédiatement saisi la justice en urgence.
"J'introduis un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris", a déclaré maître Hosni Maati, avocat des organisateurs, les mêmes qui avaient appelé à la manifestation interdite du 19 juillet ayant dégénéré dans le quartier parisien de Barbès.
"On épuisera tous les recours juridiques", a déclaré Omar Alsoumi, membre du Palestinian Youth movement, l'un des organisateurs de cette manifestation aux côtés notamment du NPA et du Parti des Indigènes de la République (PIR).
La justification de Cazeneuve
En déplacement dans les Landes, le ministre de l'Intérieur a confirmé au "Figaro" sa décision d'interdire la manifestation. "J'appelle les organisateurs [...] à renoncer à cette manifestation pour ne pas ajouter de la tension à la tension, pour ne pas laisser la haine se déployer dans les rues deParis".
Pour justifier son choix, Bernard Cazeneuve a précisé que les organisateurs du rassemblement sont les mêmes que ceux de la manifestation de samedi dernier, "et on sait à quels débordements elle a conduit."
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