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Le Roi Mohammed VI et son frère le prince Moulay Rachid
Que devient Abdessamad Haydour, cet
étudiant marocain condamné à trois ans de prison ferme pour « offense au
Roi » ? Il a déjà purgé la moitié de sa peine. Human Rights Watch
réclame sa libération.
Déjà un an et cinq mois qu’Abdessamad Haydour, étudiant marocain de
24 ans, fait les 200 pas dans sa cellule à la prison de Taza, au nord du
Maroc. Sauf que depuis quelques temps, c’est entre la prison et
l’hôpital de Taza que le prisonnier politique fait ses va et vient.
Suite à la grève de la faim entamée il y a plusieurs mois, pour dénoncer
sa condamnation pour « insulte » au Roi Mohammed VI, le jeune étudiant
est, à l’instar de plusieurs autres prisonniers politiques, dans une
situation critique que l’on pourrait assimiler à un couloir de la mort.
Sa vie pourrait en effet être en danger. Human Rights Watch (HRW) a
appelé ce mardi à la libération d’Abdessamad Haydour. « L’Association
marocaine des Droits Humains (AMDH) sortira un nouveau rapport la
semaine prochaine, sur la situation des Droits de l’Homme au Maroc et
sur le nombre de détenus politiques », a précisé Khadija Ryadi,
ex-présidente et membre de l’AMDH.
Taza l’énervée
Rappelez-vous, c’était en 2012, des manifestations d’une violence sans précédent s’étaient emparées de la ville de Taza,
au nord du Maroc, pour dénoncer l’oppression, le chômage et la
pauvreté. Ces évènements témoignaient d’un malaise social profond et
d’un désespoir social des jeunes diplômés sans emploi.
Un soir, Abdessamad Haydour se met à converser dans la rue pour
exposer son point de vue sur la situation politique et économique du
Maroc. Il s’agissait d’une simple conversation entre jeunes, qui n’avait
pas pour objectif d’être exportée sur internet, si l’un des jeunes qui
filmait n’avait pas publié en ligne la vidéo.
Abdessamad Haydour paie aujourd’hui les pots cassés de son
franc-parler. Jugé lundi 13 février 2012 par le tribunal de première
instance de Taza pour « insultes à la personne du roi », Abdessamad
Haydour a écopé de trois ans de prison ferme. Et il n’est pas le seul à
avoir été réprimé pour ces mêmes motifs.
« Mohammed VI, le dictateur, l’assassin... »
Ce qu’a dit Abdessamad :
« Pourquoi nous vivons dans la pauvreté ? Parce que le colonisateur
dont le représentant à Rabat est Mohammed VI, le dictateur, l’assassin
et le tueur, et que chacun le traite comme il le veut… tout qualificatif
conviendrait à ce chien et aux chiens qui l’entourent.
On n’installe pas à la tête de l’Etat un sioniste de Tel Aviv, on en
choisit un de chez nous. Il est installé dans ses palais, il organise
des fêtes et il fait ce qu’il veut.
Quant à ce chien de peuple, il peut crever de faim. Comme le dit le
dicton de chez nous : “Si tu affames ton chien, il te suivra toujours !”
Mais, il ne faut pas que le pouvoir oublie que tant que le chien n’aura
pas mangé, il ne lâchera pas prise. C’est aussi simple que ça. Et,
inch’Allah, qu’il le veuille ou non, le chien aura sa pitance un jour. »
Le roi sacré
L’affaire pose la question fondamentale de la « la sacralité du
roi ». Elle est la revendication essentielle du Mouvement du 20 février
(M20F), l’abrogation de l’article 19 qui octroie les pleins pouvoirs au
souverain. La condamnation d’Abdessamad Haydour, et de dizaines d’autres
Marocains arrêtés pour les mêmes motifs, rappelle les années de plomb
d’Hassan II, lorsque ses opposants étaient emprisonnés sans procès, la
plupart du temps dans des prisons secrètes.
Deux ans après l'adoption de la nouvelle Constitution marocaine
censée consacrer la liberté d’expression, « le Maroc devrait abolir les
lois répressives qui ont permis de mettre cet étudiant en prison »,
estime HRW dans un communiqué. « L’attaque de Haydour contre le roi peut
paraître grossière et irrespectueuse à certaines personnes, mais tant
qu’il est en prison pour s’être exprimé ainsi, aucun Marocain ne jouit
vraiment du droit de parler librement du roi », ajoute le communiqué.
Les amis du M20F à l’étranger rappellent que « Nul n’est sacré, si ce
n’est l’intérêt général du peuple ».
De nouvelles manifestations ?
Au plus fort de la contestation dans les pays
arabo-berbères-musulmans, le Maroc a vu des millions de personnes
descendre dans les rues. Un moment historique qui a donné suite à des
élections anticipées et à l’adoption d’une nouvelle Constitution qui,
visiblement ne semble toujours pas respecter la démocratie et la liberté
d’expression comme le prouve l’arrestation de jeunes militants. Ce
n’est pas une Constitution, mais « de la poudre aux yeux », pour le
M20F.
Un message qui sonne comme une double piqûre de rappel : « Le Maroc
n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague de contestation comme en
témoignent les évènements en Egypte, affirme Hamid, membre du M20F. Les
Marocains sont au bord de descendre de nouveau dans la rue, étant donné
la situation qui ne change pas, mais qui empire. Et cette fois, la
population ne sera pas aussi calme et patiente que la première fois »,
prévient le jeune militant, sûr de lui. A suivre…
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