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samedi 17 mai 2014

Droits de l’Homme : Indignation en France suite aux interventions "musclées" dans des universités marocaines

Plan de paix au Sahara Occidental, 11/5/2014




L’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (Asdhom) s’est indignée de récentes interventions "musclées" des forces de sécurité dans des universités marocaines, ayant fait de nombreux blessés parmi des étudiants-militants des droits de l’homme. 

 L’Ong, basée à Paris, évoque des affrontements ayant eu pour théâtre, le 25 avril dernier, un campus universitaire à Fès où des affrontements entre groupes d’étudiants ont fait un mort, suscitant l’intervention des forces de l’ordre qui, à son tour, s’est soldée par des blessés et des interpellations parmi les étudiants. Tout en signalant que les arrestations opérées "rapidement" après les affrontements et avant la mort du défunt n’ont touché qu’un groupe des antagonistes, l’Asdhom dit ne pas s’expliquer ces arrestations qui, a-t-elle affirmé, ont été suivies d’une accusation jugée grave requalifiée de "meurtre avec préméditation". 

Selon elle, ces interpellations auraient touché des anciens prisonniers politiques de l’UNEM-Fès qui n’étaient pas présents le jour des affrontements. "Les opérations de police se sont poursuivies au-delà de Fès, dans d’autres universités du pays, comme à l’université de Marrakech, où un groupe de criminels non identifié s’est attaqué aux militant(e)s de l’UNEM", a ajouté l’Association, qui regrette l’assimilation d’étudiants à des criminels. "Nous restons vigilants et mettons en garde les autorités marocaines contre cette escalade de violence et contre toute tentative de son exploitation pour venir à bout de tout mouvement de protestation populaire et pacifique", a-t-elle averti, dans un communiqué parvenu hier à l’APS. 

Pour l’Asdhom, assimiler les militants de l’UNEM, du mouvement 20-Février, du mouvement des diplômés chômeurs et les défenseurs des droits de l’homme à de "vulgaires criminels n’est pas acceptable". "Nous refusons qu’ils soient victimes de procès non équitables, montés de toutes pièces, où ils sont généralement accusés à tort de ‘‘violences à l’encontre d’agents de l’Etat, rassemblements armés et non autorisés, destruction de biens publics, désobéissance, etc.’’", a affirmé l’Association qui dit continuer à défendre ces "victimes d’atteinte aux droits" qu’elle considère comme des prisonniers d’opinion. 
Ces derniers sont proposés au parrainage dans le cadre de la campagne de solidarité internationale que l’Asdhom à lancée en novembre 2012, depuis Paris sous la houlette de l’écrivain-journaliste français Gilles Perrault.




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