Mon autobiographie
Mohammed Belmaïzi, 15/05/14
Du ventre de ma mère
mon cri primal
éternel et éphémère
s’agrippe au seuil
de l'expérience
et sur l’inconnu
sur l’aventure
je me suis
vite penché
Ce fut la Vie ivre miracle
bateau des rives
proches
et lointaines
Soleil façonnant ma face
source suspendue
à la voûte céleste
et ce bleu velouté
me lissant la peau rugueuse
Et jour après jour
je grandis
joue
et agis
Déjà enfant de rue
je côtoyais pègre
voyous
gueux
bandits
j’étais décoré de furoncles
plaies
gerçures
déchirures
j'ai poussé en coquelicots
et carlines acaules
mon corps sable et sel
bourré de désir fauve
La Vie coulait
comme cette encre
fuyant de mes doigts
Pour noircir le vide-blanc
afin que le poème
Prenne ma figure
Et soudain
mon semblable se pointe
à l’encablure de ma nuque
m’intimant la soumission
ou la mort
Je me suis aussitôt
élancé aux nuages
et « Le Guide Suprême »
débile
et sans ailes
tourné en bourrique
s’est planté
le postérieur dans la glaise
Ira-t-il trouver d’éventuels
victimes
serviteurs
et esclaves
dont le métier
est la soumission volontaire ?
Au diable l'estuaire
que j'ai cru éternel
Insoumis je suis
et insoumis je reste
Mon Autobiographie
celle de mes commensales
femmes et hommes rebelles
mais baume en mon cœur !
mon cri primal
éternel et éphémère
s’agrippe au seuil
de l'expérience
et sur l’inconnu
sur l’aventure
je me suis
vite penché
Ce fut la Vie ivre miracle
bateau des rives
proches
et lointaines
Soleil façonnant ma face
source suspendue
à la voûte céleste
et ce bleu velouté
me lissant la peau rugueuse
Et jour après jour
je grandis
joue
et agis
Déjà enfant de rue
je côtoyais pègre
voyous
gueux
bandits
j’étais décoré de furoncles
plaies
gerçures
déchirures
j'ai poussé en coquelicots
et carlines acaules
mon corps sable et sel
bourré de désir fauve
La Vie coulait
comme cette encre
fuyant de mes doigts
Pour noircir le vide-blanc
afin que le poème
Prenne ma figure
Et soudain
mon semblable se pointe
à l’encablure de ma nuque
m’intimant la soumission
ou la mort
Je me suis aussitôt
élancé aux nuages
et « Le Guide Suprême »
débile
et sans ailes
tourné en bourrique
s’est planté
le postérieur dans la glaise
Ira-t-il trouver d’éventuels
victimes
serviteurs
et esclaves
dont le métier
est la soumission volontaire ?
Au diable l'estuaire
que j'ai cru éternel
Insoumis je suis
et insoumis je reste
Mon Autobiographie
celle de mes commensales
femmes et hommes rebelles
mais baume en mon cœur !
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