LeParisien.fr AI, 08/4/2014,
Les Roms sont de plus en plus
victimes de violences en Europe mais les États n'ont pas pris la mesure
du problème, dénonce Amnesty International dans un rapport publié mardi à
l'occasion de la Journée internationale des Roms. «Les gouvernements
rechignent à reconnaître l'ampleur du problème et se montrent peu
réactifs lorsqu'il s'agit de les combattre», estime Marco Perolini, chercheur d'Amnesty International.
En France, l'organisation met en cause le rôle de la police, accusée de «harceler» cette minorité lors des démantèlements de bidonvilles, qui se sont accélérés en 2013 avec la suppression de 165 camps ayant abrité quelque 20 000 personnes.
Selon Amnesty, rien qu'à Marseille, il y a eu «une dizaine de cas de harcèlement policier ou d'intimidation depuis 2011». Elle assure qu'un homme a eu le fémur cassé par des policiers lors du démantèlement de son camp fin novembre 2011.
Les policiers européens en ligne de mire
L'organisation accuse aussi les forces de l'ordre de ne pas assez protéger les Roms et de ne pas toujours enquêter pour trouver les coupables d'agressions.Ainsi, écrit-elle, la police est arrivée une heure après avoir été prévenue lors d'une attaque en mai 2013 de familles roms sur une aire d'accueil à Hellemmes (Nord). Et l'enquête n'a pour l'instant rien donné.
L'organisation épingle aussi la République tchèque, où des groupes d'extrême droite ont organisé en 2013 plusieurs manifestations anti-Roms sans entraîner de condamnation claire des autorités. Dans la ville de Duchcov, la maire a même participé à l'une de ces marches, écrit Amnesty.
En Grèce, l'association accuse la police de ne pas être intervenue lors d'une attaque de la communauté rom à Etoliko (ouest) en janvier 2013 par des individus qui ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur leurs maisons.
Amnesty appelle donc les gouvernements à veiller à ce que les policiers ne fassent pas un usage disproportionné de leur force lors de leurs interventions dans des campements, à poursuivre avec plus d'efficacité les auteurs d'actes à caractère raciste, ou encore à réaliser des statistiques sur les violences contre les Roms.
En France, l'organisation met en cause le rôle de la police, accusée de «harceler» cette minorité lors des démantèlements de bidonvilles, qui se sont accélérés en 2013 avec la suppression de 165 camps ayant abrité quelque 20 000 personnes.
Selon Amnesty, rien qu'à Marseille, il y a eu «une dizaine de cas de harcèlement policier ou d'intimidation depuis 2011». Elle assure qu'un homme a eu le fémur cassé par des policiers lors du démantèlement de son camp fin novembre 2011.
Les policiers européens en ligne de mire
L'organisation accuse aussi les forces de l'ordre de ne pas assez protéger les Roms et de ne pas toujours enquêter pour trouver les coupables d'agressions.Ainsi, écrit-elle, la police est arrivée une heure après avoir été prévenue lors d'une attaque en mai 2013 de familles roms sur une aire d'accueil à Hellemmes (Nord). Et l'enquête n'a pour l'instant rien donné.
L'organisation épingle aussi la République tchèque, où des groupes d'extrême droite ont organisé en 2013 plusieurs manifestations anti-Roms sans entraîner de condamnation claire des autorités. Dans la ville de Duchcov, la maire a même participé à l'une de ces marches, écrit Amnesty.
En Grèce, l'association accuse la police de ne pas être intervenue lors d'une attaque de la communauté rom à Etoliko (ouest) en janvier 2013 par des individus qui ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur leurs maisons.
Amnesty appelle donc les gouvernements à veiller à ce que les policiers ne fassent pas un usage disproportionné de leur force lors de leurs interventions dans des campements, à poursuivre avec plus d'efficacité les auteurs d'actes à caractère raciste, ou encore à réaliser des statistiques sur les violences contre les Roms.
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