par APS, 4/1/2010
Le juge espagnol Baltasar Garzón se rendra, dans les prochains jours, dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (sud-ouest algérien) pour auditionner treize témoins sahraouis, dans le cadre de son enquête sur le "génocide et crimes de guerre" perpétrés par des responsables politiques et militaires marocains au Sahara occidental depuis octobre 1975, a annoncé hier la radio espagnole COPE.
"Dans les camps de réfugiés, le juge Garzon auditionnera un total de treize témoins sahraouis accusant 32 responsables politiques et militaires marocains de crimes de guerre et génocide contre le peuple sahraouis", depuis 1975, date de l’occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc, a précisé la radio dans son programme "La Mañana".
Le célèbre juge de l’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, avait accepté en septembre 2006 une plainte de citoyens sahraouis et de plusieurs organisations sahraouies et espagnoles de droits humains pour "délit de génocide, assassinat et torture commis par l’Etat marocain au Sahara occidental".
Il s’agit notamment de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa), la Fédération espagnole des institutions solidaires avec le peuple sahraoui, la Coordination espagnole des associations solidaires avec le peuple sahraoui et l’Association espagnole de défense des droits de l’homme.
Le juge Garzón, qui s’est déclaré "compétent" pour instruire cette plainte, avait déjà auditionné, en décembre 2007 à Madrid, quatre témoins sahraouis, entamant ainsi officiellement la procédure d’enquête sur le génocide du peuple sahraoui. Un avocat à l’origine du dépôt de la plainte avait précisé que "les crimes internationaux mentionnés portent sur des actes de génocide, torture, disparitions forcées de personnes, séquestrations, assassinats et blessures". Il avait expliqué, en outre, que "dans la plainte, sont relatées les circonstances dans lesquelles ont été perpétrés ces actes, comment 40.000 Sahraouis avaient dû fuir leur pays, comment ils étaient séquestrés, torturés, parfois jetés depuis des hélicoptères dans le vide, comment d'innombrables crimes étaient commis contre eux et tous les actes relevant du génocide".
La plainte souligne également que le massacre du peuple sahraoui s’est prolongé durant plusieurs années durant lesquelles il a été soumis à la domination d’une puissance étrangère l’empêchant d’"exercer librement son droit à l’autodétermination, reconnu par la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’Onu de décembre 1960". Les plaignants ont affirmé encore que "depuis octobre 1975 et jusqu’à maintenant l’armée marocaine a exercé une violence permanente" contre le peuple sahraoui dans une guerre d’invasion obligeant 40.000 Sahraouis à abandonner leurs foyers et fuir dans le désert où ils furent "poursuivis et bombardés par les forces d’invasion avec le napalm, du phosphore blanc et des bombes à fragmentation".
"Dans les camps de réfugiés, le juge Garzon auditionnera un total de treize témoins sahraouis accusant 32 responsables politiques et militaires marocains de crimes de guerre et génocide contre le peuple sahraouis", depuis 1975, date de l’occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc, a précisé la radio dans son programme "La Mañana".
Le célèbre juge de l’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, avait accepté en septembre 2006 une plainte de citoyens sahraouis et de plusieurs organisations sahraouies et espagnoles de droits humains pour "délit de génocide, assassinat et torture commis par l’Etat marocain au Sahara occidental".
Il s’agit notamment de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredesa), la Fédération espagnole des institutions solidaires avec le peuple sahraoui, la Coordination espagnole des associations solidaires avec le peuple sahraoui et l’Association espagnole de défense des droits de l’homme.
Le juge Garzón, qui s’est déclaré "compétent" pour instruire cette plainte, avait déjà auditionné, en décembre 2007 à Madrid, quatre témoins sahraouis, entamant ainsi officiellement la procédure d’enquête sur le génocide du peuple sahraoui. Un avocat à l’origine du dépôt de la plainte avait précisé que "les crimes internationaux mentionnés portent sur des actes de génocide, torture, disparitions forcées de personnes, séquestrations, assassinats et blessures". Il avait expliqué, en outre, que "dans la plainte, sont relatées les circonstances dans lesquelles ont été perpétrés ces actes, comment 40.000 Sahraouis avaient dû fuir leur pays, comment ils étaient séquestrés, torturés, parfois jetés depuis des hélicoptères dans le vide, comment d'innombrables crimes étaient commis contre eux et tous les actes relevant du génocide".
La plainte souligne également que le massacre du peuple sahraoui s’est prolongé durant plusieurs années durant lesquelles il a été soumis à la domination d’une puissance étrangère l’empêchant d’"exercer librement son droit à l’autodétermination, reconnu par la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’Onu de décembre 1960". Les plaignants ont affirmé encore que "depuis octobre 1975 et jusqu’à maintenant l’armée marocaine a exercé une violence permanente" contre le peuple sahraoui dans une guerre d’invasion obligeant 40.000 Sahraouis à abandonner leurs foyers et fuir dans le désert où ils furent "poursuivis et bombardés par les forces d’invasion avec le napalm, du phosphore blanc et des bombes à fragmentation".
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