«Je transmettrai mes conclusions aux Nations unies»
Par E.M., Le Temps d'Algérie, 5/1/2010
Le nouveau représentant personnel du secrétaire général de l'ONU pour la Sahara occidental et chargé de la Mission des Nations unies pour l'organisa tion d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), l'Egyptien Abdel Aziz Hany, a rendu visite dimanche aux réfugiés sahraouis à Rabouni pour s'enquérir de leur situation.
Cette visite entre dans le cadre d'une série d'entrevues avec les deux parties antagonistes dans l'optique de trouver une solution rapide et efficace pour le règlement définitif du problème sahraoui. Ainsi, M. Hany s'est montré très confiant et optimiste quant au règlement de cette situation dans le cadre des résolutions des Nations unies.
Cette visite entre dans le cadre d'une série d'entrevues avec les deux parties antagonistes dans l'optique de trouver une solution rapide et efficace pour le règlement définitif du problème sahraoui. Ainsi, M. Hany s'est montré très confiant et optimiste quant au règlement de cette situation dans le cadre des résolutions des Nations unies.
«Le règlement de la situation de façon pacifique et politique est possible et en tant que chef de la Minurso nous essayons tant bien que mal d'apporter notre touche dans le cadre de notre champ d'action même étroit à la question. Et ce en symbiose avec la délégation des Nations unies qui travaille déjà sur le dossier, le secrétaire général de l'ONU et les pays membres», a-t-il affirmé.
Le nouveau représentant de Ban Ki-moon a insisté sur l'urgence de la situation en affirmant : «Nous souhaitons un règlement de la question sahraouie aujourd'hui avant demain et ce dans le but d'atténuer la souffrance de ce peuple.» M. Hany qui a eu une entrevue avec l'union des femmes sahraouies a déclaré en marge de la rencontre que «ces femmes sont pleines d'énergie et très courageuses et s'impliquent de façon active dans ce dossier».
M. Hany, qui a été interrogé sur l'objectif de cette tournée, a tenu à préciser : «Cette tournée intervient à un mois seulement de mon installation à la tête de la Minurso et son objectif est la prise de contact avec les différentes parties avec lesquelles ont aura à travailler à l'avenir et ce durant toute la période de mon mandat.»
Et d'ajouter : «Je suis là que depuis deux jours et pour le moment je n'ai aucun avis sur la question, d'autant plus que mon rôle n'est pas politique. Mais j'ai écouté les avis des deux parties, et sincèrement j'ai ressenti une grande disponibilité et prédisposition de la part des autorités marocaines chez qui j'ai séjourné pendant deux jours à Rabat, avant ma visite à El Ayoune où j'ai eu un entretien avec les autorités sahraouies qui sont prêtes aussi à négocier.»
M. Hany se rendra ensuite à Alger et à Nouakchott, en Mauritanie, pour les mêmes raisons, pour atterrir enfin à New York, pour la remise de son rapport.
Le représentant du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental a insisté sur la disponibilité marocaine à négocier : «Je n'ai ressenti aucune intransigeance de la part des autorités marocaines, bien au contraire elles se disent favorables aux négociations.»
Le «oui, mais…» du Maroc
Le chargé de la Minurso a avoué que «les autorités marocaines sont pour le règlement politique de la question bien que les points de vue émis ne sont pas en adéquation avec la vision des autorités sahraouies, ni avec celle des Nations unies, sinon le problème serait déjà réglé, mais les négociations sont un atout majeur dans le règlement de la question».
S'agissant du rôle de M. Hany, celui-ci s'est montré prêt et disponible pour arriver à un consensus, malgré le non-dit, le représentant de Ban Ki-moon chapeaute la Minurso qui a pour mission première l'auto-détermination du Sahara occidental.
A ce propos, M. Hany a annoncé : «J'espère être actif pour le règlement de la situation et je compte effectuer d'autres visites à l'avenir.» Dans le même sillage, le responsable de la Minurso a souhaité la rencontre des deux parties prochainement sous l'égide de Christopher Ross. Concernant la conclusion de sa visite des deux parties, M. Hany a assuré : «Je vais rapporter fidèlement tout ce que j'ai entendu de la part des deux parties et sincèrement je ne cherche pas à gérer les équilibres mais je laisse le soin aux décisions des politiques surtout que la partie marocaine est favorable aux négociations que ce soit de manière officielle ou non, le plus important c'est de réglerla question.»
Le nouveau représentant de Ban Ki-moon a insisté sur l'urgence de la situation en affirmant : «Nous souhaitons un règlement de la question sahraouie aujourd'hui avant demain et ce dans le but d'atténuer la souffrance de ce peuple.» M. Hany qui a eu une entrevue avec l'union des femmes sahraouies a déclaré en marge de la rencontre que «ces femmes sont pleines d'énergie et très courageuses et s'impliquent de façon active dans ce dossier».
M. Hany, qui a été interrogé sur l'objectif de cette tournée, a tenu à préciser : «Cette tournée intervient à un mois seulement de mon installation à la tête de la Minurso et son objectif est la prise de contact avec les différentes parties avec lesquelles ont aura à travailler à l'avenir et ce durant toute la période de mon mandat.»
Et d'ajouter : «Je suis là que depuis deux jours et pour le moment je n'ai aucun avis sur la question, d'autant plus que mon rôle n'est pas politique. Mais j'ai écouté les avis des deux parties, et sincèrement j'ai ressenti une grande disponibilité et prédisposition de la part des autorités marocaines chez qui j'ai séjourné pendant deux jours à Rabat, avant ma visite à El Ayoune où j'ai eu un entretien avec les autorités sahraouies qui sont prêtes aussi à négocier.»
M. Hany se rendra ensuite à Alger et à Nouakchott, en Mauritanie, pour les mêmes raisons, pour atterrir enfin à New York, pour la remise de son rapport.
Le représentant du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental a insisté sur la disponibilité marocaine à négocier : «Je n'ai ressenti aucune intransigeance de la part des autorités marocaines, bien au contraire elles se disent favorables aux négociations.»
Le «oui, mais…» du Maroc
Le chargé de la Minurso a avoué que «les autorités marocaines sont pour le règlement politique de la question bien que les points de vue émis ne sont pas en adéquation avec la vision des autorités sahraouies, ni avec celle des Nations unies, sinon le problème serait déjà réglé, mais les négociations sont un atout majeur dans le règlement de la question».
S'agissant du rôle de M. Hany, celui-ci s'est montré prêt et disponible pour arriver à un consensus, malgré le non-dit, le représentant de Ban Ki-moon chapeaute la Minurso qui a pour mission première l'auto-détermination du Sahara occidental.
A ce propos, M. Hany a annoncé : «J'espère être actif pour le règlement de la situation et je compte effectuer d'autres visites à l'avenir.» Dans le même sillage, le responsable de la Minurso a souhaité la rencontre des deux parties prochainement sous l'égide de Christopher Ross. Concernant la conclusion de sa visite des deux parties, M. Hany a assuré : «Je vais rapporter fidèlement tout ce que j'ai entendu de la part des deux parties et sincèrement je ne cherche pas à gérer les équilibres mais je laisse le soin aux décisions des politiques surtout que la partie marocaine est favorable aux négociations que ce soit de manière officielle ou non, le plus important c'est de régler
Dans un discours adressé à la nation sans une occasion apparente, le roi du Maroc a étalé son nouveau plan de gestion de son royaume au lendemain de la visite du responsable de
Il a appelé son gouvernement à se pencher sur un autre mode de gestion, il s'agit de la gestion régionalisée du pays en impliquant le Sahara occidental dans son plan comme étant une «grande région» !
Ce double discours du roi explique un peu plus la mauvaise foi et les engagements pris à la légère, ce qui est devenu monnaie courante chez l'indu occupant envers le représentant des Nations unies.
Mais aussi envers le peuple sahraoui qui tient plus que jamais à son autodétermination vu sa légitimité, et ce avec l'aide de la communauté internationale et l'ensemble des pays qui ne cessent d'accroître pour soutenir l'indépendance du Sahara occidental. N'en déplaise au roi !
E. M.
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