L'armée marocaine a violé le cessez-le-feu en vigueur entre les deux armées, sahraouie et alaouite.

Par ces mouvements militaires, l'armée de sa majesté vise à "la fortification du mur militaire" a souligné le front Polisario. Ce dernier, dans un communiqué rendu public dimanche, a estimé qu'il s'agit d'une "violation flagrante du cessez-le feu en vigueur entre les deux armées sahraouie et marocaine sous les auspices de l'ONU dans l'attente de la tenue d'un referendum d'autodétermination" , a rapporté l'agence de presse sahraouie, SPS. "Il est nécessaire de mettre fin immédiatement aux manœuvres militaires marocaines provocatrices dans les territoires occupés du Sahara occidental ainsi que les actions visant la fortification du mur militaire", a déclaré le front Polisario. "Un mur, qui constitue une menace réelle pour la sécurité et la paix et un crime contre l'humanité", a-t-il ajouté. Le bureau du secrétariat national du front Polisario, dans le même contexte, a appelé, encore une fois, les Nations unies à "assumer leurs responsabilité s" en mettant un terme à "cette dangereuse politique d'escalade", qui ne favorise nullement "la tenue de négociations directes entre les deux parties en conflit, le front Polisario et le Maroc, à même de garantir le droit indéfectible et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance conformément à la légalité internationale" .
Le Polisario, a, par ailleurs, condamné, lors d'une réunion tenue samedi sous la présidence du secrétaire général du front Polisario et du président sahraoui Mohamed Abdelaziz, "la poursuite des campagnes de répression, d'arrestations et d'intimidation visant les citoyens, les étudiants et les militants des droits de l'Homme dans les territoires occupés et dans les universités marocaines. Un appel a été lancé, par le Polisario, pour une intervention internationale urgente en vue de mettre fin à la campagne de "répression marocaine sauvage à l'encontre des citoyens sahraouis sans défense", (après) la levée de l'assignation à résidence infligée à la militante sahraouie, Aminatou Haïdar, et la libération de tous les détenus politiques sahraouis, notamment, les sept militants des droits de l'Homme encore en prison "à tort, au vu et au su de tous".
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